Commentaire Spleen Baudelaire

ersonnification) = la mort met fin aux douleurs.

Cette chute de l’espoir représente le pessimisme et les déceptions de l’auteur avec l’emploi de termes choquants (surtout pour l’époque) : «l’Espérance […] s’en va», «Et de lents corbillards, sans tambour ni musique, Défilent lentement dans mon âme.», «l’Espoir vaincu, pleure» or période de renouveau politique avec sacre de Napoléon en 1851 donc normalement espoir d’améliorations.

Donc dans ce poème la vie est plus effrayante que la mort (mis en valeur par le bestiaire). La mort apparaît comme inévitable mais attendue ; Les douleurs sont augmentées par ce désir de mort.

Conclusion :

Dans ce poème, Baudelaire fait se croiser les douleurs physique et morale, l’une entraînant l’autre et vice versa. Ces douleurs sont évoquées indirectement grâce à de nombreuses figures de style : champs lexicaux de la prison et de la douleur, allitérations en «r» et en «s», comparaison, images chocs (le corbillard dans le silence = une libération), ainsi qu’une gradation de la chute de l’espoir. Ces procédés font de ce poème une définition du spleen baudelairien rassemblant douleurs physique et morale et voyant la mort comme une délivrance des tortures de ce monde.