Communication Interpersonnelle
Mémoire : Communication Interpersonnelle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresou canal de transmission vers un récepteur qui déchiffre ou décode le message dans l’état où il le reçoit (après perte et brouillage éventuel dus au bruit), et en tire ainsi sa propre version ou signification (version du destinataire).
Le canal est la voie de circulation technique du message, et il peut recourir aux 5 sens perceptifs: auditif (perception d’un message vocal ou radiodiffusé), visuel (recours à la perception rétinienne par l’image; symboles (écriture); communication non verbale (postures, mimiques, gestes de l’interlocuteur)), tactile (pressions (poignées de mains, pieds sous la tables, coups), olfactif et enfin gustatif (préparer un bon repas, donner une dragée au poivre).
Il y a des gens qui ont un handicap, à qui il manque un ou plusieurs de ces sens surdéveloppent les autres sens, essaient de compenser.
Le code est un ensemble de signes et de règles de combinaisons de ces signes: l’encodage va consister pour l’émetteur à puiser dans cet ensemble tandis que le décodage en est l’identification par le récepteur.
Vanoye: les quatre cas de codage que l’on peut trouver:
- Émetteur et récepteur ne partagent pas le même code.
- Émetteur et récepteur partagent un peu de code commun.
- Émetteur et récepteur partagent la majorité de code commun
- Émetteur et récepteur partagent la totalité du code.
Il y a certains types de communication qui peuvent recourir à plusieurs canaux en même temps, et c’est d’ailleurs souvent le cas.
Ce modèle et les différents cas ne considèrent qu’une communication unilatérale, qui va de l’émetteur au récepteur. L’échange de message suppose l’alternance entre l’émetteur et le récepteur.
b. le feed-back
La cybernétique: c’est une science des systèmes automatiques, elle a proposé un complément aux modèles de Shannon et Weaver en introduisant l’idée d’autorégulation du système constitué par les divers éléments en jeu dans la communication, et notamment les effets de rétroaction. Il permet de prendre en compte le message en retour, allant du destinataire à l’expéditeur. C’est la réaction d’un récepteur au message émis par l’émetteur au moyen d’une communication en retour. A l’aide de cette notion, on va pouvoir prendre en compte les effets du message de la source au destinataire, et la réaction de la source à ce message en retour du destinataire. On en vient à considérer la communication comme une boucle, où chacun tour à tour on se trouve émetteur et récepteur.
Effet pygmalion: Rosenthal (1968) & Jacobson: processus qui consiste à créer chez autrui un effet d’attente qui elle-même résulte elle-même des perceptions que nous nous faisons à son égard.
Les performances intellectuelles semblent être déterminées non pas par une plus grandes intelligence au départ, mais par des attentes plus ou moins encourageantes que les enseignants développent à l’égard des élèves (conduites différentielles, modulation des corrections, sélection des informations, etc.). C’est l’idée centrale de l’effet Pygmalion. Quand aux élèves «obscurs», non seulement leurs performances sont moins bonnes, mais les progrès sont stigmatises par les professeurs. Cette expérience a été faite dans le milieu enseignant mais pourrait avoir lieu aussi dans le milieu familial. C’est vrai que la communication travaille à une dynamique identitaire et à la construction et l’affirmation d’une image valorisée de soi.
L’étude des réseaux de communication est au fond une psycho-sociologie écologique de la communication: elle porte sur les conditions de milieux dans laquelle la communication s’exerce. Finalement, on reste très proche des modèles techniques d’un système d’organisation et d’une ingénierie de la communication qui cherche à maximiser les capacités de la ligne et à se protéger du bruit.
Bavelas (1950): il reconnait que les réseaux centralisés de la communication sont techniquement plus efficaces. Cependant, on peut aboutir à un brouillage général sur l’ensemble du réseau qui va faire qu’il y aura des opérations d’abordage entre chaque participant, et provoquer un renversement de l’ordre. Le réseau le plus efficace serait celui qui facilite la concertation sociale, autrement dit le réseau le moins centralisé.
Les réseaux de communication mettent en rapport étroit la communication avec d’une part la résolution de problèmes et d’autre part la distribution de l’autorité.
S’inspirant de Lewin (psychologie social exilé de l’Allemagne nazie aux États-Unis)montre expérimentalement la supériorité des systèmes démocratiques sur les systèmes autocratiques et les systèmes «laisser-faire». S’agissant de l’éducation des enfants par exemple, certains parents sont plutôt démocrates, d’autres autoritaires et d’autres «laisser-faire». Exemple: laisser un enfant (petit) jouer avec une boite d’allumettes: dans certains systèmes, on lui enlève la boîte d’allumettes, on le laisse faire, ou enfin le juste milieu: j’aimerais que tu me rendes cette boîte, je vais te montrer, etc.
Bavelas a construit une ingénierie politique et a dit: «il faut se positionner entre une communication participative, et une communication résolutive.».
Cependant le modèle linéaire et ne tient pas compte de l’individu, de ses caractéristiques, de ses attentes, attitudes, intérêts, objectifs, buts, représentations, et ne tient pas compte non plus des phénomènes liés à cette interaction. Il n’explique que les phénomènes mécaniques et unilatéraux de la communication.
La situation de communication par le langage, le contact psychologique entre individus ne sont pas pris en compte.
c.la psycholinguistique
C’est à la fois une étude psychologique qui s’intéresse à l’étude de la langue, qui a été proposée en (1954). Une autre composante de la psycholinguistique est létude du de la biologie du langage, et la neuroscience.
Aire de Broca: région du cerveau responsable de la parole.
Les chercheurs en neurosciences ont élaboré des modèles du comportement cérébral en communication; la psycholinguistique s’intéresse à la façon dont nous élaborons nos phrases, à la perception du langage (processus de perception des sons, identification des mots, perception des phrases), à la compréhension du langage, la mémorisation, les procédures inférentielles, de construire un scénario, un script, et la représentation en mémoire.
Ils s’intéressent à la planification et à la production du langage. Comment élabore-t-on ses phrases, comment construit-on son langage?
Pour que la mémoire fonctionne, il faut un cerveau en bon état (sommeil, connections nerveuses, etc.), et une fois que toutes ces fonctions neurologiques sont en bon état de marche, il y a tout un nombre de variables contextuelles qui vont j’ajouter qui vont faire que l’on va plus ou moins bien mémoriser. Contrairement aux idées reçues, c’est surtout une histoire de motivation et non pas de QI.
On a besoin d’une approche biologique mais aussi psychologique pour bien cerner la psycholinguistique.
Une autre fonction de la psycholinguistique est d’aborder les maladies de difficulté du langage. L’approche est intra-individuelle (à l’intérieur de moi-même), à l’instar de la psychanalyse. La situation de dialogue est envisagée comme une forme de résolution de problèmes. La psycholinguistique appartient au domaine de la psychologie cognitive (résolution de problèmes, traitement de l’information). Pour la psycholinguistique, le statut de la personne communicante est un peu celui de l’auditeur/écouteur idéal: on part du principe que la personne «étudiée» maîtrise sa langue à la perfection; «le langage est en quelque sorte abordé comme le véhicule transparent des intentions et attitudes: un simple outil de transmission des informations qui circulent sans résistance d’un système cognitif à l’autre.» (Beauvois & Ghiglione, 1981).
III Les modèles linguistiques
On va s’intéresser à la langue pure et dure dans ce chapitre; les modèles linguistiques sont fondés sur les langages dans les communications, sont apparus sous un jour prometteur à la psychologie sociale en proposant de décrire la complexité des communications humaines d’une manière plus satisfaisante que les modèles techniques.
Saussure1857 –1913: Il oppose langue et parole.
Jakobson(1963): il reprend les grandes idées des modèles techniques tout en introduisant des éléments spécifiques aux communications par le langage:
d.référentielle
Emetteur Message Récepteur
Dans une communication donnée, on peut trouver six fonctions par le langage:
- La fonction référentielle (dénotative): elle est centrée sur le contenu de mon discours. C’est la fonction la plus fréquente dans les communications verbales, elle
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