Devoir de mémoire

rès la guerre. Il a écris shemà en 1946. Le mot « shemà » signifie « écoute » en hébreu. Le poème rappelle au lecteur qu'il doit entretenir la mémoire des camps de concentration et ne pas oublier la douleur qu'ils ont fait au déportés. Les verbes à l'impératif accentue le fait de devoir se souvenir. Primo Levi s'adresse à tous ceux qui ignore ou qui ne veulent pas savoir ce qui s'est passé dans les camps. Le poème montre la déshumanisation dont son victimes les déportés dans les camps. L'auteur désigne la déportation par le pronom démonstratif « cela » car elle relève de l'innommable. De plus, ça permet de désigner cette réalité sans la décrire : le lecteur met les images, ce qui rend le sens plus fort.

Les verbes au subjonctif (« s'écroule », « accable », « se détourne ») appartient au champs lexical de la destruction et du malheur et résonne comme une menace. De plus, les mots « maison », « maladie », « enfant », renvoient aux termes de la 1° strophe « bien au chaud dans sa maison » « quiétude », « visage ami ».

L'art peut aussi se mettre au service de la mémoire sous la forme d'un tableau. Avec Guernica de Picasso. Picasso est un peintre espagnol né en 1881 en Espagne et mort en 1973 en France. C'est le fondateur du cubisme. Guernica est un tableau gigantesque (3,49 x 7,76 m) représentant le bombardement de la petite ville de Guernica en 1937 pendant la guerre civile d’Espagne.

Guernica est un tableau avec peu de couleur (noir, blanc et un peu de jaune) et avec beaucoup de symbole :

• Le cheval blessé représente le peuple opprimé par l'armée espagnole.

• Le taureau est une allégorie de la cruauté des soldats espagnol.

• L'épée brisée que tient le soldat la vie brisée des habitants de Guernica.

• La seule petite lueur d’espoir est la rose au premier plan du tableau.

Même si le but de Picasso était de dénoncer le massacre des espagnol durant la guerre civile, aujourd'hui, Guernica sert aussi à rappeler l'atrocité de cette guerre. Guernica peut donc servir à la mémoire.