Devoir sur le sommeil
Dissertation : Devoir sur le sommeil. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Alex martin • 8 Novembre 2020 • Dissertation • 1 109 Mots (5 Pages) • 2 627 Vues
2. Expliquez ce qu’ est le syndrome de retard de phase chez l’adolescent et ses
conséquences .
Le syndrome de retard de phase est un trouble circadien du sommeil qui se traduit
par un sommeil décalé trop tardivement dans la soirée par rapport au rythme du jour
et de la nuit, associé à un réveil spontané tardif.
En période scolaire ce syndrome de retard de phase va créer une dette de sommeil.
Couchers et levers tardifs en raison du travail scolaire abondant, des sorties plus
fréquentes, des activités telles que jeux vidéos ou discussions sur internet le soir et
opposition au comportement familial d’un coucher plus précoce. Et une récupération
le week-end avec des grasses matinées.
Cette tendance au décalage a aussi des causes biologiques avec une envie de dormir
plus tardive à cet âge .
Les conséquences possibles du manque de sommeil chez l’adolescent sont :
-fatigue ;
-somnolence ;
- diminution des performances scolaires ;
-troubles de l’humeur et de la vigilance ;
- difficultés psychopathologiques (anxiété, phobie scolaire, dépression).
Donc les bouleversements hormonaux et les modifications de comportements ont un
impact non négligeable sur le sommeil des adolescents.
Cette phase peut être transitoire et sans conséquences si l’adolescent peut dormir
suffisamment et s’il a des horaires compatibles avec ses activités.
Il faudrait expliquer à l’adolescent l’importance et les rôles du sommeil sur le poids,
l’humeur, la croissance, la cognition, sur la santé en général( trop souvent dormir c’est
une perte de temps pour lui) .
3. Quelles sont les six attitudes préconisées en neurosciences affectives ?
Les dernières découvertes des neurosciences affectives sont majeures. Elles aident à
mieux comprendre l’enfant et éclairent sur les conditions nécessaires à
l’épanouissement de l’être humain et incitent à une véritable révolution éducative.
Les six attitudes préconisées en neurosciences affectives sont les suivantes :
- amour inconditionnel ;
-empathie ;
-bienveillance ;
- liberté d’expression ;
-ne pas vivre dans la crainte d’être puni ;
- émotions saines.
De plus les adultes de son entourage sont des modèles pour l’enfant, leur influence
est majeure: ce que fait l’adulte l’enfant le reproduit.
Le stress est également délétère pour le développement cérébral de l’enfant.
Quand le stress est important en quantité et prolongé dans le temps, le cortisol peut
détruire les neurones qui jouent un rôle dans la mémoire, la gestion des émotions, la
résilience et les capacités relationnelles.
Ainsi, les connaissances sur l’immaturité du cerveau de l’enfant permettent de mieux
comprendre pourquoi l’enfant est en proie à de véritables tempêtes émotionnelles et
peut éprouver de véritables paniques.
Il ne faut donc pas le laisser seul face à sa détresse et le réconforter .
Car pendant cette période s’il est compris et apaisé par ses parents, à l’age de raison il
saura réguler ses émotions.
Partie II – Réflexion
1. Exposition du problème (quels troubles ? début ? fréquence ? contexte ? Etc.)
Ma fille de 18 ans a souffert d’insomnies ponctuelles qui étaient liées à ses examens.
Cela faisait des semaines qu’elle révisait et les épreuves du baccalauréat approchaient
à grand pas.
Environ 15 jours avant le début de l’examen, j’ai constaté qu’elle n’avait plus d’heure
limite pour réviser.
Elle veillait très tard et se levait tôt donc elle n’avait plus son quota de sommeil.
Tous les soirs, elle passait beaucoup de temps à lire et relire ses notes et à répéter ses
résumés.
Elle me disait qu’elle avait la sensation de ne pas avoir suffisamment révisée alors elle
sacrifiait son sommeil.
Le week-end, elle ne sortait plus avec ses amies.
2. Conséquences du problème (ex : agitation, difficultés diverses
Les conséquences étaient délétères .
Elle était très fatiguée au réveil et somnolait en cours. Pendant le week-end elle
n’arrivait pas à récupérer. Des migraines se sont installées. Elle était irritable, anxieuse.
La concentration était également mise à rude épreuve : elle n’arrivait pas à retenir ses
cours. Plus elle avançait dans le temps et plus elle avait l’impression de ne rien savoir.
Et son appétit envers les produits sucrés augmentait.
3. Moyens mis en place pour résoudre le problème (traitement ou autre) et résultats.
Il est tout à fait normal d’angoisser à l’approche d’un moment important tel qu’un
examen mais il fallait qu’elle décroche un peu de ses révisions et qu’elle se change les
idées, qu’elle s’aère l’esprit.
Je
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