Df2 Deavs
Documents Gratuits : Df2 Deavs. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresnt au hall d’accueil sert de salon de télévision et de lecture tous les matins.
Un salon de coiffure existe dans l'établissement, une coiffeuse est à disposition deux fois par semaine.
Les espaces de soins comprennent un bureau médical fermé par une serrure à code, comprenant une armoire réservée aux dossiers médicaux.
Une infirmerie munie également d’une serrure à code contient la pharmacie et dispose d’un coffre pour les produits toxiques.
Enfin, une buanderie pour le linge des résidents fonctionne uniquement la nuit pour des raisons économiques et écologiques et pratiques.
les Missions de l’HEPAD
Le projet d'établissement et la redynamisation du conseil de la vie social :
l’établissement garantit à chaque résident la plus grande autonomie possible du point de vue social, physique et psychique.
Afin d’atteindre les objectifs fixés à travers le projet d'établissement, les priorités retenues sont les suivantes :
. Assurer une meilleure qualité des soins
. Garantir l'hygiène des locaux
.Respecter la charte des droits et liberté de la personne accueillie.
Motifs d’entrée
Les motifs d'entrée sont très variés : baisse de l'état général, syndrome de glissement pathologie diverses liées ou non au vieillissement , affections neuraux-dégénératives, démences, fin de vie.
L’âge moyen des résidents est 87 ans, allant du GIR1 au GIR5.
Les plus nombreuses sont des femmes en GIR2.
La capacité totale des résidents est de 67 personnes.
Quatre personnes en GIR 6 qui sont en chambre d'hôtes.
Les prestations proposées
Les Hauts de Menton offrent un cadre de vie favorisant la vie sociale et relationnelle de la personne âgée tout en respectant son intimité.
Des espaces privatifs (chambres) peuvent être personnalisés par le résident, tout en offrant une surface suffisante afin de permettre un fonctionnement optimal et adapté, en cas de perte d’autonomie de la personne.
Un service religieux mensuel est assuré. coiffeuse, esthéticienne, manucure, pédicure viennent sur place à la demande des résidents, un service de livraison du courrier, journaux est assuré chaque matin.
Le financement des prestations
L'établissement opte pour le tarif partiel, diverses aides du Conseil Régional et d’autres associations participent au financement à l’hébergement.
Présentation des activités effectuées
* La 1ère semaine j’ai été affecté en service d’après-midi, au 3ème étage où les personnes sont les plus autonomes. J’ai assisté les aides soignantes à installer les résidents pour la sieste après le déjeuner. Pendant ces heures de repos, nous faisions la surveillance de l'étage.
A 15h30 nous allions réveiller les résidents, vérifier si les protections étaient souillées et apporter le goûter (thé, café, jus de fruit et petit gâteaux).
Ensuite à 16h00, ma fonction a été d’assister l’animatrice dans les jeux de lettres et de mémoire dans la salle du rez de chaussée (scrabble, baccalauréat etc.) .
A partir de 18h15 je me rendais dans la salle de restaurent afin d’y dresser les couverts pour le diner qui est servi à 19h00. A partir de 18h45 j’ai pu aider à l’accueil des résidents et les installer confortablement à leurs tables en leur servant un verre d’eau. Il fallait ensuite apporter les plats en respectant les régimes de chacun.(sans sel-diabétiques etc.…)
*Les semaines 2 et 3, j’ai été affecté au 2ème et 1er étage en service du matin.
A mon arrivée, à 7h30, nous préparions les petits déjeuners, toujours en respectant le régime alimentaire, pour d’autres résidents plus fragiles, nous aidions à la prise de Blédine.
Après le petit déjeuner, chacun des membres du personnel est affecté à plusieurs chambres où il doit effectuer la toilette et la réfection des lits.
Les premiers jours je suivais l'équipe dans son travail et par la suite on m’a attribué les personnes les plus autonomes afin de stimuler leur toilette et de les aider dans le choix de leur vêtements et ci besoins les habiller.
A 11h15, je me rendais au petit restaurant où se regroupent les personnes les plus dépendantes, je les installais confortablement dans leur fauteuil devant un verre d’eau, puis à 11h45 le chariot repas est monté par l’un d’entre nous. Couper la viande en petit morceaux, donner à manger aux personnes hémiplégiques faisait partie des mes attributions.
Nous apportions aussi les plateaux repas dans les chambres pour deux personnes alitées, pour les autres le repas est servi dans le petit salon.
Après le repas, le choix est laissé au résident d’aller prendre un bain de soleil ou de faire une sieste.
ETUDE D’UNE SITUATION D’ACCOMPAGNEMENT
J’ai choisi le cas de Madame C. car le premier soir de mon stage, elle a appelé à l’aide dans sa chambre, elle pleurait car elle avait besoin d’une oreille attentive et de parler à quelqu’un.
Par la suite, j’ai demandé conseil à Mr S. psychologue sur le cas de madame C. et sur le besoin de se divertir, ce dernier m’a donné son aval pour m’occuper de cette personne
Madame C. est née le 12 janvier 1927 à Menton et y a toujours vécu.
Issue d’une famille aisée et d’un mari protecteur, elle n’a jamais travaillé. Elle est maman de trois garçons, tous dans la police.
Ses enfants sont très proches d’elle mais son maintien à domicile était devenu impossible depuis le décès de son mari survenu le 1er mai 2011.
Depuis le décès de ce dernier, elle sombre dans une dépression et une démence avec perte d’autonomie n’entrainant pas de déficits moteurs. Selon le médecin il s’agirait d’une démence d’origine dégénérative.
Madame C. a toujours besoin de contacts, d’affection, elle est toujours en demande et sollicite sans cesse les membres de l’équipe.
Madame C. est dans une chambre double mais n’a pas de voisine pour le moment, sa chambre est composée d’un lit, d’une table et de sa chaise, un placard avec étagère de rangement et d’une penderie et aussi d’un chevet rempli de photos de famille. Egalement un poste de télévision qu’elle n’allume pas beaucoup et d’un téléphone qui lui permet d’avoir très régulièrement les membres de sa famille.
La salle de bain est équipée d’une douche à siphon de sol, un siège de douche, lavabo et WC
EVALUATION DES SES BESOINS DANS LA VIE QUOTIDIENNE
A mon arrivée dans l’établissement Madame C. n’était admise que depuis quelques jours, elle n’assurait pas ses transferts toute seule et en fonction de sa propre volonté l’équipe soignante lui a laissé un temps d’adaptation.
C’est donc dans un fauteuil roulant, la mine triste, que je rencontre Madame C.
Elle ne veut rien faire seule, ni se lever, se doucher ou s’habiller. Elle ne veut pas participer aux activités sous prétexte qu’elle a une mauvaise vue ou ne connait pas les règles.
A mon avis, elle sombre dans une dépression.
Mais j’ai vite compris que pour faire plaisir, elle était capable de beaucoup, j’ai donc essayé de la divertir, la faire s’ouvrir aux autres, la faire prendre part aux discussions.
Je l’ai amenée dans la cour pour « prendre un bol d’air », j’ai
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