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Discours à l'assemblée sur l'ivg

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être humain à part entière dès lors qu’il est formé. Mais là, il s’appuie sur le droit européen et sur les lois qui y sont liées. Il met en avant le fait que personne ne puisse décider de la vie ou de la mort d’un être humain. De plus, ce projet de loi viole les droits de l’homme car il précise que dans le cadre de la légalisation de l’avortement, un embryon est considéré comme un être humain qu’à partir de 10 semaines de vie utérine. Donc, en plus de violer les droits de l’homme et de l’enfant, ce projet viole les avis de la médecine qui eux, montrent que l’embryon est un être humain dès sa formation.

« N'en doutez pas : déjà, des capitaux sont impatients de s'investir dans l'industrie de la mort, et le temps n'est pas loin où nous connaîtrons en France ces « avortoirs » ( ces abattoirs ) où s'entassent des cadavres de petits hommes et que certains de nos collègues ont eu l'occasion de visiter à l'étranger »

Argument : Le député craint que la légalisation de l’avortement va développer une « industrie de la mort ». En effet, il annonce que des investisseurs veulent profiter de ce projet de loi et mettre en place tout un commerce de l’avortement. Il prédit qu’après l’adoption de ce projet de loi, une barbarie va se mettre en place pour tirer un maximum de profit et de bénéfices sans tenir compte de l’impact psychologique sur la mère et des actes meurtriers commis sur les embryons.

« Connaître l'âge, le milieu, la situation sociale d'un nombre significatif de femmes avortées, les circonstances, les motivations personnelles, aurait, je le crois, permis de définir le dispositif de dissuasion indispensable, dans le cadre d'une politique familiale rénovée qu'exigent la justice sociale et la démographie et qui semble se heurter, au sein du Gouvernement, à certaines difficultés financières. »

« Le grand défaut de votre texte ( avec la critique que j'en ai faite tout à l'heure ) c'est que les pouvoirs publics paraissent, à cette heure, se préoccuper bien plus des femmes qui veulent supprimer leur enfant que de celles qui souhaitent le conserver. »

Argument : A la légalisation de l’avortement, Jean FOYER préfèrerait que le gouvernement anticipe la situation et prenne les devant. Il préfèrerait que l’Etat développe des dispositifs de prévention pour empêcher que des enfants non désirés soient conçus. Il critique le fait qu’aucune information ne permette de savoir et donc de réduire le nombre d’avortement. Ainsi, il sous-entend par-là que le Gouvernement préfère une solution de facilité à une solution qui nécessiterait des moyens financiers, humains, et matériels, afin de prévenir des grossesses non désirées et par conséquent des avortements.

Il reproche aussi aux autorités publiques de cautionner des meurtres déguisés quand il dit que les femmes veulent supprimer leurs enfants.

« Pourtant, en matière de démographie, notre première responsabilité devant l'histoire est là. La question qui se pose à nous aujourd'hui, est de savoir si les historiens des siècles à venir pourront dire : En 1974, la natalité de la France c'est effondrée; il était né 100 000 enfants de moins que l'année précédente, et c'est cette année-là que les députés votèrent la liberté d'avorter. »

Argument : Enfin, il cherche à émouvoir et à sensibiliser l’Assemblée pour éviter que ce projet de loi soit adopté.

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