Dissertation la musique avant toute chose
Mémoire : Dissertation la musique avant toute chose. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireses répétions soulignent son état d’âme habité par un sentiment de tristesse amplifié et temporellement étiré par la répétition des mots « triste » et « à cause ». Elles peuvent aussi servir à traduire une perception d’un univers particulier. Ainsi,lorsque le poète écrit « tournez,tournez, bon chevaux de bois,
tournez cent tours, tournez mille tours,
tournez souvent et tournez toujours,
tournez, tournez au son des hautbois. » (Bruxelles, Chevaux de bois p.141) il employe plusieurs fois le même mot et les mêmes sons, cela produit un effet qui traduit un mouvement répétitif et continu comme celui d' un manège.apporte aussi de la musique comme un refrain
Toutefois ce qui caractérise Verlaine c’est sa grande originalité au niveau du choix des mètres. Le poème « il pleure dans mon cœur » (p. 127 la III des Arièttes oubliées) est formé d'hexasyllabes qui créent un effet de rythme comparable au bruit de la pluie ou les larmes, il y a correspondance entre le son et le sens. Il a également recours à des vers plus court qui produisent un effet d’échos et de fluidité comme dans « Charlerroi » (p.137, II poèmes paysage Belges)citer des vers et expliquer ce qu'il y a de remarquable. L’écrivant peut ainsi plus facilement transmettre des perceptions diverses comme des murmures et de sifflements. Alors qu’ordinairement l’alexandrin et l’octosyllabe enfermaient le poète dans une rigueur absolue, comme dans la poésie romantique de Lamartine, le recours au vers court permet à Verlaine de déstabiliser le lecteur. Ainsi, les vers impairs vont lui permettre de créer la naissance d’un certain sentiment d’incertitude et même d’incantation qui aboutit à des suggestions.
Dans le poème numéro III des Ariettes oubliées Verlaine conserve les rimes en fin de vers. Toutefois l’auteur utilisera des enjambements(lui permet d'éviter l'alexandrin trop classique), des assonances et des allitérations à l’intérieur du vers afin de les atténuer.
« Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ? »
Peu à peu Verlaine tend vers une versification plus libre, car pour lui la rime est une barrière à son « art poétique ».
De plus nous pouvons constater que la nature occupe un rôle prépondérant dans sa poésie. Ses émotions se fondent avec les paysages environnant. A démontrer
Verlaine a réussi à rendre sa poésie douce et mélodique. Sa beauté et son originalité donnent un caractère intemporel à son art. Il a su donner un nouveau sens à la poésie.
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