Durkheim

: le sacré et le profane ». D’où une pensée religieuse qui se caractérise par « la division du monde e deux domaine comprenant, l’un tout ce qui est sacré et l’autre tout ce qui est profane ».

Cette opposition dynamique entre sacré et profane est créatrice de lien social, de pratiques et de rites.

Dans ce cadre qui met au centre du phénomène religieux le sacré, Durkheim propose de définir la religion :

« Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c’est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée Eglise, tous ceux qui y adhèrent ».

S’appuyant sur cette définition, il entreprend l’analyse des fondements ultimes de toute religion. Le choix d’analyser ce type de religion qu’il croit remonter aux origines de l’humanité, donc permettre à Durkheim de saisir l’essence de la réalité religieuse.

2. La société érigée en Dieu

a) La religion : une idée que se fait la société d’elle-même