Fiche De Lecture
Note de Recherches : Fiche De Lecture. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresle l’empathie et la tromperie intentionnelle.
• 2. D’autres auteurs sont plus modérés : • l’auto-exploration dans le miroir est une preuve de la reconnaissance de soi-même mais pas de la théorie de l’esprit. • Un a gu e t e faveur de cela est le suivant : chez les U argument en aveu e ce a e su va t c e es enfants, des manifestations importantes de la théorie de l’esprit (comme par exemple la compréhension des fausses croyances, cf. le passage vidéo avec les marionnettes) se développent plus tardivement par rapport à l’autoexploration dans le miroir (36-48 mois par rapport à 18-24 mois).
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30/01/2012
Question 3 : quelles critiques méthodologiques pouvez-vous émettre vis-àvis de ce test ?
• 3. le comportement d’auto-exploration dans le miroir n’implique même pas la reconnaissance de soi-même. • Cecilia Heyes (1994, 1996) suggère qu’une représentation explicite du « soi »
n’est pas nécessaire: il suffit d’apprendre la corrélation entre les mouvement du corps et l changements de l’i les h d l’image visuelle: l’ i l peut voir l’i i ll l’animal i l’image d l dans le miroir comme un autre animal et lorsqu’il touche la marque sur son propre visage, il peut penser « il a une marque sur sa tête, je me demande si j’en ai une aussi ». • Une observation intéressante: la réussite au test décroît avec l’âge chez le chimpanzé, ce qui suggère que le mouvement exploratoire est plus important que la représentation de soi. • De plus, Mitchell (1993, 1997) dit qu’il faut être prudent car certains enfants essuient une tache inexistante sur leur propre nez après avoir vu une marque sur quelqu’un d’autre.
• L’aspect subjectif de l’observation : des comportements très subtils (ex : regarder le miroir tout en touchant son visage) peuvent être facilement sous- ou au contraire surestimés. • Ce problème peut être réglé en utilisant la méthode interjuges (plusieurs observateurs). • Les comportements d’auto-exploration sont plus rapides chez certaines espèces de singes que chez d’autres.
• le test du miroir a été appliqué à un grand nombre d’espèces, ce qui pose le problème de la validité : • est-il pertinent d’utiliser un test créé pour p p l’homme et le chimpanzé sur d’autres espèces ? • si ces échecs sont de vrais échecs (absence de la conscience de soi) ou bien un problème méthodologique (absence de la capacité à montrer la conscience de soi à travers le test).
• Certains animaux peuvent échouer au test du miroir car ils sont plus facilement distraits par la situation expérimentale ou par l’observateur. • Pour voir le rôle des facteurs motivationnels, on p peut utiliser, en p plus des marques sur le visage, q g une marque sur le poignet avant le test. Si l’animal touche et nettoie la marque sur le poignet (qui est accessible sans miroir) mais ne prête pas d’attention aux marques sur le visage face à un miroir, on en conclura que l’animal est motivé pour toucher les marques, mais qu’il n’a pas intégré les propriétés du miroir.
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