Fiche Europe Médiévale.
Mémoires Gratuits : Fiche Europe Médiévale.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresuête progressive de la Gaule par Rome qui prend fin avec Octave. Intégrée dans l'empire romain au 1° après JC. 4 provinces qui s'organisent autour de cités → auto administration des peuples. Changement sous le bas empire, concentration des pouvoirs aux mains de l'empereur et contrôle renforcé. Provoque des changements sociaux et l'apparition d'une hiérarchie au sein des peuples de chaque province. Poussées barbares au 5° qui entrainent une coalition entre gallos romains et peuples fédérés qui vivaient dans l'empire. Les francs conquièrent le nord de la gaule et s'y imposent.
I- Les mérovingiens
Personnage le plus important → Clovis. Établissement de la domination par des conquêtes. Avènement de Clovis → unité de la Gaule. Dualité dans les traditions, aspects barbares et romains à la fois.
1. Traditions germaniques
- Liens de fidélité rois/guerriers. Puis extension du serment aux sujets libres (le roi avait besoin de l'appui des grands pour gouverner) et aux membres de la garde personnelle du roi.
- Protection générale du roi sur ses sujets qui dispose d'un pouvoir de commandement.
- Patrimonialité du pouvoir → le roi est élu par les grands dans la lignée des descendants mâles de Clovis. Loi salique et partage des terres entre les descendants. Par ex, partage du royaume en 4 à la mort de Clovis. Guerres permanentes et instabilité du royaume.
- Consultation des grands du royaume lorsque l'on voulait élaborer des règles d'ordre général → intervention du peuple en qq sorte. Concertation et collaboration roi/élites.
2. Traditions chrétiennes
- Reprise du vocabulaire juridique romain, du concept d'auctoritas pour affirmer la légitimité du roi (successeur des empereurs romains)
- Christianisation des I. Le roi serait le ministre de Dieu. Mais l'église affirme son autonomie par des conciles, notamment à propos de la nomination des évêques car elle veut se détacher de l'emprise royale. Puis à nouveau intervention du roi, son assentiment devient nécessaire.
3. Fusion traditions romaines/franques
- Palais = administration centrale. Était itinérant.
- Comtes, en charges de l'administration locale. Recrutés dans quelques familles de l'aristocratie. Marchandage → soutien au roi en échange du poste. Le comte = délégué du roi et il est en charge de la fonction judiciaire.
- « Plaid », assemblée des grands qui conseillaient le roi. Rôle surtout consultatif mais le roi devait les consulter. Au 7°, devient l'assemblée du peuple.
Principe de la personnalités des lois, chaque peuple avait les siennes. Si deux personnes d'ethnies différentes s'opposent, on suit la loi du mari pour ce qui a trait au mariage, celle du propriétaire en cas de litige ou celle de l'accusé en matière criminelle. Autant de lois que de peuples. Puis unification et mise en place de normes applicables à l'ensemble des populations.
- Lois wisigothes → bréviaire d'Alaric (506) adopté par Clovis. S'adresse aux sujets vivant sous la loi romaine.
- Lois Franques → Loi salique qui met en place un systèmes de rachat de peines, ce qui a pour conséquence de faire disparaître le droit à la vengeance.
Deux juridictions: mallus et tribunal du roi. Chaque H libre était obligé d'exercer la justice. Le comte faisait acclamer le jugement par l'A des hommes libres. Affaires les plus graves portées devant le mallus. Le tribunal du palais n'est saisi que des affaires qui mettent en cause la personne du roi, en cas d'appel de la décision du mallus ou en cas de déni de justice de celui-ci. Procédure accusatoire uniquement, le tribunal ne peut s'auto-saisir. Et compensation pécuniaire partagée entre la famille et les autorités. Preuve apportée par les parties et le juge décide sur quelle partie la charge de la preuve repose.
Service militaire pour tout H libre. L'équipement est à la charge du soldat, c'est pourquoi on instaure en compensation des dons de terres prises aux monastères. Différents impôts → foncier, capitation, tonlieu (ponts) et droits de péage. L'église percevait ses propres impôts et en reversait une partie à l'état. Existaient des territoires « immunistes » qui ne payaient pas d'impôt et étaient exemptés de la charge de plaid. Donc souverain = source de tout pouvoir.
L'église dispose de ses propres I et normes. Donc séparation église/état mais maintien de l'unité de l'église sur le territoire après la fin de l'empire romain d'occident. Le roi intervient cpdt dans le recrutement du clergé et pour la réunion de conciles. Et intervention des évêques dans le gouvernement royal. On distingue: les évêques, le clergé séculier. Conciles nationaux autorisés par le roi et où l'on complète le droit canonique/synodes provinciaux.
4. économie et société
Nouveaux centres urbains et agrandissement des villes. Multiplication des églises (imptce du spirituel). Renouveau du commerce maritime au 6° (à Marseille et autour du Rhin). Passage monnaie or → monnaie argent. Aristocratie hiérarchisée (Rivalité Francs/gallos romains), paysannerie (colons, H semis libres liés à la terre et alleutier, H libre sous protection du seigneur) et esclavage (de naissance ou csq d'une capture de guerre. L'église a cherché à les aider).
II- Le royaume des goths
1. Le royaume Wisigothique
Peuple de Scandinavie, liés à Rome au départ puis indépendant à partir du 5°. S'établit à Barcelone puis Tolède. Leur roi se convertit au catholicisme. Le roi commande les armés et est chef de l'église. Pas d'hérédité mais pouvoir monopolisé par une famille. Pas d'intervention des grands. Le comte est le principal agent du roi et la province disparaît au profit de la cité qui prend de l'importance. Faiblesse de la royauté qui fait du roi un objet aux mains des grandes familles.
2. Le royaume ostrogoth
Installé en Italie puis chassé par l'empereur Byzantin. Certaine romanité dans les I. Lien avec Byzance, l'autorité du roi venait de Constantinople. Personnalisation marquée du pouvoir, la personne du roi prime sur les I. pouvoir de faire la loi et pouvoir judiciaire. Reprise des I romaines et au niveau local, comte.
→ Ces différents royaumes disposaient de la force mais pas des techniques d'administration.
Chapitre 2: L'empire carolingien
Ascension de la famille aristocrate des Pépinides. Déclin des rois mérovingiens et transfert du pouvoir à certaines familles de l'aristocratie. A cette époque division du territoire en 3. Le maire du palais obtient un pouvoir politique (sorte de vice roi), ce qui renforce le pouvoir des grandes familles. Le maire acquiert la réalité du pouvoir politique. Les pépinides s'imposent pour la fonction de maire et imposent l'hérédité pour ce poste. Charles Martel s'impose comme maire du palais d'austrasie et reconstruit la puissance du royaume → restaure la puissance franque. Mène une politique de long terme et cherche à christianiser ainsi qu'à pacifier les régions d'outre Rhin. Martel est reconnu par le Pape comme le représentant des Francs puisque c'est à lui qu'il s'adresse et non au roi. Rôle de protection de l'église qui lui revient alors qu'il est normalement du ressort des Byzantins. Tente d'étendre le royaume en profitant du prestige acquis lors de la bataille de Poitiers. → est le réel chef du royaume Franc.
Impose le principe d'hérédité et partage le royaume entre ses fils. Parmi eux c'est Pépin le bref qui va finir par gérer seul le royaume. Veut devenir le réel souverain et virer le roi mérovingien. Le Pape reconnaît d'abord que c'est lui qui devrait avoir le titre de roi, puis cérémonie de Soisson où il est élu roi par le peuple, et enfin sacre du pape → Naissance de la dynastie carolingienne.
I- Les fondements de la royauté carolingienne
1. Le sacre royal
Extension du territoire, le gouvernement des carolingiens se veut universel. Sacre = cérémonie à l'origine de la redéfinition des fondements de la royauté. Origine qui remonte à l'ancien testament. Le sacre apporte la légitimité
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