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Jacques Brel

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plus tard le deuxième album de Brel " Quand on n’a que l’amour ". Le succès est immédiat : Jacques reçoit le Grand Prix de l’Académie Charles Cros et entame une série de concerts à l’Olympia en première partie de Philippe Clay.

C’est avec la sortie de son quatrième opus en 1959 que Jacques Brel va confirmer son talent d’auteur-compositeur-interprète aux yeux du public francophone. " La valse à mille temps " est un triomphe et une tournée mondiale est organisée. Les Etats-Unis, l’URSS, l’Afrique, le Canada... Brel multiplie les concerts et les apparitions jusqu’en octobre 1961 où, pour la première fois en tête d’affiche, Jacques se produit sur la scène mythique de l’Olympia, devant un public conquis.

En 1962, Brel quitte sa maison de disque pour rejoindre l’équipe de son ami Eddy Barclay. La même année est publié " Le plat pays ", qui reste l’un des titres les plus populaires de l’artiste, tout comme " Amsterdam ", paru deux ans plus tard.

Après la mort de ses parents et une deuxième tournée mondiale couronnée de succès, Jacques Brel décide en 1966 de quitter le devant de la scène et d’abandonner sa carrière de chanteur pour se consacrer au cinéma.

Entre 1967 et 1973, Jacques Brel apparaît dans une dizaine de films à succès: Les risques du métier, L’aventure c’est l’aventure L’emmerdeur ou Mon oncle Benjamin.

En 1975, alors que sa santé se dégrade peu à peu, Jacques Brel et toute sa famille s’installe aux Iles Marquises, loin des lumières de Paris. Cependant, en 1977, il décide de revenir pour enregistrer un ultime album. La sortie du disque est un événement national.

Affaibli par un cancer au poumon, Jacques Brel s’éteint le 9 octobre 1978 à l’hôpital de Bobigny, dans la région parisienne.

Pendant que d'innombrables hommages lui sont rendus en France, en Belgique et à travers le monde, son corps est ramené aux Marquises le 12 octobre. Il est enterré sur son île d'Hiva-Oa près de la tombe du peintre Gauguin.

Jacques Brel, le pilote

Jacques Brel n’a jamais chanté les avions, c’était pourtant un pilote passionné. Aux Marquises, où il vécut, les derniers années de sa vie, Jojo, son bimoteur, Twin Bonanza, vient d’être restauré à l’occasion du 25eme anniversaire de sa mort. Une restauration rendue possible grâce à une rencontre entre Bernard Bonzom, un technicien de Dassault Aviation et Serge Lecordier, un inconditionnel de l’artiste. Et il était temps, exposé, sur la place du village d’Atuona, après avoir été sauvé une première fois de la destruction à Tahiti, Jojo était au bord de l’agonie.

«L’avion était très abîmé, il était très corrodé, en tant que spécialiste, je pense qu’il n’aurait pas résisté plus de deux ans. J’ai vu l’avion pour la première fois en rendant visite à un cousin. Puis j’ai rencontré Serge lors d’un apéritif, j’ai alors pris l’engagement de revenir restaurer le Jojo. Sur le coup Serge pensait que c’était pas très sérieux. Il ne connaissait pas les capacités de ma société et de ses hommes. Nous avons donc fait le pari de le restaurer, je suis revenu avec deux copains. En un mois et demi, nous avons fait l’exploit de retaper le Jojo entièrement».

Sur l’île d’Hiva Oa, Jacques Brel, plus que chanteur, c’était avant tout l’homme à l’avion. Le lien entre cette île isolée du Pacifique et Papeete, situé à plus de 1500 kilomètres.

«Jacques Brel s’est aperçu que tous les crédits qui venaient de l’Etat français étaient souvent bloqués et utilisés uniquement sur la grande île de Tahiti. Il en avait fait son cheval de bataille. Il s’est beaucoup battu avec les administrations et les autorités locales. Comme il n’y avait rien, il s’est dit moi avec mon avion, je vais faire quelque chose, il a demandé des autorisations pour faire un vol hebdomadaire sur Tahiti chaque vendredi. Il transportait le courrier, des médicaments et parfois il rapportait des paires de lunettes aux habitants d’Hiva Oa car il n’y avait pas d’opticien sur l’île».

«Ce qui m’a motivé dans ce projet, c’est Brel, le pilote. Le pilote qui s’est mis au service des Marquises. Cet homme a fait de nombreuses évacuations sanitaires, il y a de nombreux marquisiens qui lui doivent la vie. On en parle peu, et rien que pour ça on doit lui rendre hommage. C’est très fort».

Extrait: "Les chroniques du ciel"

Un hommage à Jacques Brel ... une simulation du "Jojo".... son avion aux Marquises.

La quête

Rêver un impossible rêve

Porter le chagrin des départs

Brûler d'une possible fièvre

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