L'avenir du dopage
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Dans une telle hypothèse, il n'aurait même pas à subir des prélèvements des différents types de tissus. Rien n'empêche d'imaginer une simple ponction de cellules souches permettant, par la suite, de différencier les tissus in vitro. Quelques cellules pour un stock de muscles et de tendons prêts à l'emploi. L'échange est équitable et reste dans les limites de l'acceptable !
Mais après tout pourquoi ne pas se greffer des muscles OGM plus puissant, ou encore un nouveau cœur plus résistant ?...
Actuellement , les grands axes de recherche en cours sont :
la modification des seuils de sensibilités des récepteurs hormonaux,
l'amélioration du transport et de la durée de vie des hormones dans l'organisme,
l'activation de neurotransmetteurs agissant au niveau du système nerveux central...
L'AMA (Agence Mondiale Antidopage), a déjà consacré dans son magazine Franc Jeu une édition sur les faits et dangers du dopage génétique, et aux actions entreprises par l'AMA pour faire face à cette menace, alors qu'il y a seulement deux à trois ans on en parlait à peine dans le magazine "Sciences et Avenir" la revue dérivé de la très sérieuse édition "Sciences et vie" qui pourtant parle énormément au conditionnel, cherche plus à faire rêver qu'à instruire.
Vous l'avez certainement compris, le dopage n'est pas près de s'arrêter, il serait cependant criminel d'être pessimiste au point de s'engager dans la politique du laisser faire, comme il aurait été criminel de ne rien faire contre dans le passé.
La nature humaine est telle qu'il y aura toujours des "tricheries" ou un système l'encourageant, la cupidité, l'ambition, la faiblesse, le pessimiste, tout ce qui est humain encouragera peut-être à l'avenir à dénaturer l'organisme des athlètes car désormais le dopage est entrée dans l'ère génétique...
Depuis peu les scientifiques ont décodés la carte génétique humaine et même s'ils ne maîtrisent pas l'ensemble des intéractions entre les gènes et des rétroactions entre gènes et "environnement", ils peuvent "manipuler" les propriétés de l'organisme. Introduire de nouvelles bases afin de changer les propriétés de tels gènes codant pour tels tissus, agir sur l'expression de tel gène afin qu'il n'entrave pas l'action de tel autre...
Actuellement les techniques des génies génétiques permettent de synthétiser des molécules tout simplement c'est à dire copier des molécules naturelles et les faire se multiplier in vitro. Nous avons déjà parlé de l'EPO, de l'hormone de croissance qui sont produites de cette manière. Bientôt d'autres substances contrôlant la croissance des neurones, des vaisseaux, des muscles, des tendons, des os… seront bientôt à la disposition des médecins mais aussi des dopeurs.
Il sera bientôt possible de prélever un morceau de muscle ou de tendon, de le faire proliférer dans une éprouvette avec un facteur de croissance et de le réimplanter au sportif. Cette technique est déjà utilisée dans le milieu médical avec du cartilage. D'ici à imaginer qu'un sportif (ou tout simplement un patient qui a besoins d'une greffe) dispose par avance de sa "banque" de tissus prêts à être utilisés en cas de pépin...
Dans une telle hypothèse, il n'aurait même pas à subir des prélèvements des différents types de tissus. Rien n'empêche d'imaginer une simple ponction de cellules souches permettant, par la suite, de différencier les tissus in vitro. Quelques cellules pour un stock de muscles et de tendons prêts à l'emploi. L'échange est équitable et reste dans les limites de l'acceptable !
Mais après tout pourquoi ne pas se greffer des muscles OGM plus puissant, ou encore un nouveau cœur plus résistant ?...
Actuellement , les grands axes de recherche en cours sont :
• la modification des seuils de sensibilités des récepteurs hormonaux,
• l'amélioration du transport et de la durée de vie des hormones dans l'organisme,
• l'activation de neurotransmetteurs agissant au niveau du système nerveux central...
L'AMA (Agence Mondiale Antidopage), a déjà consacré dans son magazine Franc Jeu une édition sur les faits et dangers du dopage génétique, et aux actions entreprises par l'AMA pour faire face à cette menace, alors qu'il y a seulement deux à trois ans on en parlait à peine dans le magazine "Sciences et Avenir" la revue dérivé de la très sérieuse édition "Sciences et vie" qui pourtant parle énormément au conditionnel, cherche plus à faire rêver qu'à instruire.
Selon Olivier Rabin, le directeur de l’Agence mondiale antidopage (AMA), de récents travaux ont permis de concevoir des tests sanguins pouvant détecter les modifications génétiques menées sur un athlète.
Ce type de dopage, vraisemblablement encore jamais utilisé du fait de sa complexité, mais aussi des risques inhérents à cette technique, pourrait néanmoins faire son apparition dans les vestiaires des sportifs les plus déterminés ces prochaines années. Il s’agit d’injecter
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