La Flexibilité Du Travail
Mémoire : La Flexibilité Du Travail. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresvolume d'heures de travail plus important dans les périodes où les ventes de l'entreprise s'accroissent, et en diminuant ce volume dans les périodes plus difficiles.
2. La flexibilité favorise aussi l'adaptation aux contraintes de compétitivité créées par la concurrence. Lorsque la baisse des prix de vente constitue un facteur important pour maintenir ou accroître les parts de marché de l'entreprise, l'ajustement des coûts salariaux grâce à la flexibilité du travail est un moyen de diminuer les coûts de production, donc les prix proposés aux clients.
B) Cette souplesse est censée diminuer les risques de chômage et d'exclusion
1. D'après un raisonnement inspiré par la théorie économique classique, la flexibilité du travail est favorable à l'emploi car elle limite les contraintes qui accroissent le coût du travail et peuvent dissuader un entrepreneur d'embaucher, notamment : - le risque d'avoir à verser des indemnité élevées en cas de licenciement, risque dont l'estimation entre en compte dans le coût du travail; - les contraintes de durée hebdomadaire légale du travail; - l'existence d'un niveau minimum de rémunération...
2. Les stages ou les contrats à durée déterminée (CDD) sont parfois considérés comme une étape avant l'embauche en contrat à durée indéterminée (CDI). Ils favoriseraient ainsi l'insertion professionnelle et sociale de certaines catégories de la population comme les jeunes, limitant leur installation dans des situations d'exclusion ou de d'assistance.
II.- La flexibilité externe du travail, qui est la forme la plus répandue, a cependant des inconvénients qui incitent à privilégier davantage la flexibilité interne et la flexibilité fonctionnelle
A) Les effets positifs de la flexibilité externe du travail sur l'emploi sont loin d'être assurés
1. Les emplois précaires ne jouent qu'assez marginalement le rôle de porte d'accès à un emploi stable. L’enquête « Génération 98 » du Cereq fait apparaître que moins d’un quart des jeunes diplômés recrutés avec un contrat de travail précaire, à la fin de leurs études en 1998, se trouvaient en CDI dans la même entreprise en 2001. Le développement de ce type d'emplois renforce donc davantage les inégalités sociales qu'il ne contribue à les réduire.
2. En outre, l’augmentation du nombre d’emplois précaire, qui est passé de 0,7 à 2,1 millions entre 1985 et 2004, n'est pas favorable à un fort dynamisme de la consommation. L'incertitude des travailleurs précaires sur leurs revenus futurs les incite à privilégier davantage l'épargne. Or la croissance de la production, donc du nombre d'emplois, dépend assez largement de l'évolution de la consommation.
B) Les différentes formes de flexibilité interne du travail, notamment la flexibilité fonctionnelle, n'ont pas les mêmes inconvénients, ce qui suscite de l’intérêt pour ces solutions encore peu explorées en France
1. La flexibilité interne du travail, grâce à la modulation des horaires notamment, ainsi que la flexibilité fonctionnelle, grâce à la polyvalence des travailleurs et à l'adaptation de leurs qualifications par la formation continue, permettent de faire face aux évolutions de la demande et de la concurrence : - sans entretenir des situations de précarité nuisibles à la consommation et donc à la croissance économique en général, - et sans perdre le savoir-faire accumulé par les salariés dans l'entreprise.
2. Ces formes sont peu utilisées en France par rapport à d'autres pays, comme les Pays-Bas où le travail à temps partiel concerne environ 20% de la population, ou encore la Suède et le Japon dont les entreprises ont développé la flexibilité fonctionnelle. Dans ces trois pays, le taux de chômage est notablement inférieur à celui de la France.
Concl : La flexibilité du travail peut être par conséquent une arme dans la lutte contre le chômage, mais elle ne constitue
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