La Vie La Mort

onsciente). Le jour de la mort de la patiente, le fils ressent un soulagement. « Il revit »

Cet exemple montre qu’une réussite technique peut être un échec éthique. Dans ce cas, la survie de la mère peut entrainer la mort du fils. Enfin, la mort des un peut entrainer la survie des autres.

La vie.

Qu’est-ce que la vie… ?

Sur le plan purement biologique : Respiration = Consommation d’oxygène et production de CO2 et H2O.

Au niveau cellulaire, la vie est basée sur les fonctions métaboliques, consommation de substrats essentiels et production d’énergie… ATP Cycle de Krebs.

Au niveau d’un organe (Amas cellulaire)

Ex du cœur. Organe très simple. Fibres musculaires (et nerveuses…) qui a un potentiel de fonctionnement automatique.

Le foie est un des organes les plus compliqués de l’organisme. Il transforme des choses. C’est une usine chimique detoxificatrice (déchèterie)

Le cerveau. C’est également un organe EXTREMEMENT compliqué. Il recouvre a la fois des fonctions motrices et des fonctions sensitives ou affectives.

Au niveau de l’individu :

Donc au final, la vie d’un individu c’est l’assemblage et la connexion des fonctionnements organiques de façon harmonieuse. (Mais ce n’est pas pour autant qu’un bout de foie, un bout de cœur et un cerveau fonctionnels font un individu)

Etapes de la vie organique :

1) Conception, croissance In utero. ( Problème de la contraception, de l’avortement)

2) Naissance

3) Croissance = Maturation

4) Maturité (adulte)

5) Déclin organique

6) (Mort organique)

La mort :

Mort d’une cellule. Il suffit d’une petite blessure. Elles meurent même en masse de façon naturelle (apoptose)

N.B : (Certaines cellules peuvent se régénérer (peau muscles…) alors que les cellules nerveuses NON.)

Trois cas de figure pour les organes :

Organe non vital avec peu de conséquences en cas d’ablation.

Organe vital (ou non) mais remplaçable (Cœur, foie)

Organe vital irremplaçable (Cerveau)

Mort d’un individu !

• Avant, la mort c’était la fin de la respiration.

• Maintenant on a la notion de mort cérébrale.

Mort cérébrale, prise en charge du donneur et la transplantation.

1959 = Coma dépassé (Ils comprenaient la notion de ME, mais ne l’avaient pas encore définie)

1968 = Mort cérébrale = Mort Encéphalique (M.E) Notion introduite par des chercheurs américains.

=MORT (Dans sa nouvelle définition)

Œdème cérébral. Hausse de la pression intracrânienne. Elle devient supérieure à la pression cérébrale de perfusion. (ICP > CPP)

Puis une phase de vasoconstriction cérébrale.

Reflexe de Lazare. (Résurrection de Lazare) (Ou Reflexe d’embrassement)

Reflexe occulocardiaque. (Quand on appuie sur les yeux, ralentissement du cœur)

Diagnostique de mort cérébrale : Pupille aréactive (mydriase bilatérale)

(Disparition du reflexe occulocardiaque…

Disparition de la ventilation…) A confirmer.

Pour donner les organes, on fait d’abord un test d’hyperventilation (pour s’assurer qu’il est bien mort sans abimer les organes) On met le corps du sujet en hypertonie (hyperoxie quoi…) et on vérifie bien qu’il n’y ait pas d’oxygénation naturelle des organes. Cela n’abime pas les organes car ils ont été suroxygénés.

Lors d’une mort cérébrale, le cœur bat toujours et le corps du sujet est chaud.

Des examens complémentaires sont exigés sur le plan médicolégal. Artériographie cérébrale (des carotides et des artères cérébrales). (Iode, opaque aux X) si l’iode circule dans le cerveau, pas de mort encéphalique. SI l’iode ne circule pas ME

Ce qui est fragile en cas de ME : Tension artérielle (qui a tendance a chuter assez rapidement), rein, coagulation et rythme cardiaque.

3 - Greffe :

Nbr de patients greffés en France en 2005 : 4238. (A peine augmenté depuis) Le rein est le plus fréquent : 2500, Le foie : 1024.

La greffe de cœur est en diminution de fréquence : Grace à la revascularisation coronarienne qui substitue à la greffe.

Par contre la greffe de pancréas (+rein) est en augmentation mais il y a de gros problèmes d’immunologie. Sur le graphique on voit qu’il y a beaucoup de malades en attente pour un pancréas et peu de greffes réalisées.

% de survie des receveurs : Elle montre l’efficacité de la greffe. La greffe de rein est celle pour laquelle le taux de survie est le plus élevé (97%) C’est pour ça que la limite entre hémodialyse et greffe a été abaissée dernièrement. La greffe est un progrès énorme pour un insuffisant rénal : Plus aucune dépendance à une machine (juste qlq médicaments)

Puis le foie, CSH (Organes hématopoïétiques), Cœur, Poumon et enfin les greffes couplées cœur/poumon.

4 - Aspects règlementaires éthiques et religieux.

+++ Les lois de bioéthique. 2 grandes lois (+une en préparation) qui sont basées sur :

* L’inviolabilité du sujet, on ne fait pas n’importe quoi avec le corps du sujet.

* Absence de droit patrimonial, cad que le corps n’appartient à personne. Ni la famille ni les enfants… (Est-ce qu’il m’appartient)

* Gratuité du don (pas de cadeau ou d’argent en échange, pour éviter le trafic d’organes) C’est pourquoi les greffes ne sont pratiquées que dans les hôpitaux publics qui ne sont par conséquent pas liés à une rentabilité comme pourraient l’être des hôpitaux privés.

* Anonymat du donneur. Eviter les relations de dépendance, la culpabilité du receveur.

* Pas de pub. Mais on peut faire de la sensibilisation au don d’organe.

* Equité.

* Sécurité sanitaire. Traçabilité.

• Prélèvement à partir d’un donneur décédé. (Exemple : ME)

On fait le diagnostic clinique, qui doit être validé par 2 médecins. On fait 2 EEG ou une Angiographie.

Mais il faut également s’assurer que le malade n’a pas exprimé de refus.

3 modes de refus : Enregistrement sur un registre OU petit papier dans son portefeuille OU à l’oral (repas de famille)

France Espagne UK suède Italie… Consentement présumé. Plus pratique, pas besoin de prendre la peine de DIRE je suis d’accord. C’est plus efficace.

Allemagne Hollande Suisse : Consentement Express. (Faut avoir dit OUI, donc c ‘est moins efficace)

Contre-indication au don d’organe :

Il n’y a pas de limite d’âge à partir du moment où l’organe est en bon état (pas comme avant). On ne va pas hésiter à greffer un organe de 80 ans sur un receveur de 80 ans, par contre on va hésiter à le donner à un jeune de 20 ans.

Evolution de l’âge des donneurs (graphique). De plus en plus de sujets âgés sont donneurs. (Merci la sécurité routière)

On contrôle également la séropositivité (SIDA, HTLV, Hépatites B C et Syphilis) mais également certaines maladies (Creutzfeld Jacob, maladie neurologique)

On ne peut faire des greffes que dans les établissements ayant une autorisation ministérielle. La greffe doit être gratuite pour le malade. (Mais évidemment elle ne l’est pas pour l’établissement et pour l’état : On paye le personnel, les locaux, le matériel…)

Facette religieuse :

Chrétiens : Le don est un geste de générosité. (AMEN) Chez les chrétiens.

Juifs : Congrégation générale des Rabbins de France l’autorise mais certains israéliens restent contre.

Bouddhistes : Favorables à la greffe si l’on respecte un rituel de quelque jours… Pour que la résurrection soit assurée.

Islamistes : Dans la mesure où c’est un acte généreux, ils veulent bien. Tunisie, Egypte Mauritanie… Aucun problème. En