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La crise de 2008

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l sera question des divers événements qui ont formé cette crise, en effet c’est dans un contexte bien précis que cette crise a pu se former et créer ce dont nous connaissons actuellement. Ensuite dans une seconde partie nous étudierons les causes et les conséquences de ce contexte si particulier. Puis c’est à travers une troisième partie que seront présentés les divers politiques menées par les gouvernements du monde. Le rôle des politiques est très important dans un contexte comme celui-ci et il ne serait donc pas possible de présenter cette crise de 2008 sans en présenter les différentes politiques effectuées pour assurer une certaine stabilité.

Les origines de la crise

2007 est une période charnière dans l’apparition de cette crise. Il est vrai que c’est en août de cette même année que tout bascule. En effet c’est l’apparition de la crise des subprimes. C’est ainsi qu’avant de développer ce sujet il est nécessaire de présenter le contexte dans lequel cette crise est apparue, différents facteurs sont à l’ origine de cette crise. Depuis toujours les banques centrales ont une volonté d’assurer un contrôle important de la masse monétaire afin d’éviter l’inflation. Cette politique Friedmanienne fut très utile et a fonctionné dans de nombreux pays et notamment aux Etats-Unis. C’est ainsi que la crédibilité des banques centrales est devenue plus importante. Ainsi les marchés ont facilement pris en compte l’efficacité de ces politiques de lutte contre l’inflation, mais avec une volonté de chercher une rentabilité plus importante. La création de produits spéculatifs ne font que se succéder et leurs créations deviennent de plus en plus incontrôlables.

L’excès de liquidité au niveau mondial est un élément très important de cette instabilité du système macroéconomique. Les réserves de changes des banques centrales des pays émergents, tel que la Chine en particulier, ont considérablement augmentés. De plus, il y a une augmentation très importante des crédits du fait d’une baisse des taux d’intérêts qui ont donc favorisé la création de liquidité. Mais aucune inflation n’a pu voir le jour car les banques centrales assuraient un contrôle important de ces risques inflationnistes. Ainsi bien qu’il y ai eu cette importante création de liquidité aucune inflation ne s’est formée, bien au contraire celle-ci a eu même tendance a diminué au niveau mondial (de 12% a moins de 5% depuis environ une dizaine d’années) comme au niveau régional. De plus, la volatilité de ces liquidités à elle aussi diminuée. Ainsi il y a bien une certaine stabilité de l’inflation, le PIB reste stable et on constate une amélioration de la situation macroéconomiques et une modernisation des structures financières des pays émergents. La confiance dans le domaine de l’international est donc favorisé. De plus de ces particularités, s’ajoute une baisse des taux d’intérêts sur le long terme du fait de cette baisse de la volatilité et de l’inflation. En conséquence du fait de ce contexte très particulier, la quantité de crédit va s’accroitre considérablement notamment aux Etats-Unis. Mais dans un même temps les prix des biens de la consommation vont augmenter du fait de la récession de 2001 et de la croissance molle de 2003 dans les pays développés ; Et la concurrence des pays émergents a des conséquences sur le prix des biens produits ce qui entraine des difficultés pour les pays développés qui ne peuvent produire avec des coûts salariaux aussi faibles, de plus le prix des matières premières ne font qu’augmenter du fait des pays émergents qui demande de plus en plus de ces produits nécessaire a leurs activitées et à leurs développements. De plus de ces caractéristiques du début du XXIème siècle on constate une augmentation du prix des actifs. Si l’excès de liquidité n’a pas eu d’incidence sur le prix des biens et services, il en a eu une sur les prix d’actifs dont l’offre est davantage limitée. Tout comme les États, les entreprises gèrent au plus près leur émission de titres, voire procèdent à des rachats, avec l’idée d’accroître ainsi la rentabilité de leurs capitaux propres, sachant en outre que la croissance des pays émergents offre des opportunités d’investissements rentables. La hausse du prix des actifs favorise l’expansion des crédits hypothécaires, puisque les emprunts sont misés sur la valeur des actifs immobiliers (principe de l’accélérateur financier). On peut aussi ajouter que la hausse des prix de l’immobilier exerce une pression sur la politique monétaire dans la mesure où des taux d’intérêt peu élevés préservaient l’accessibilité financière des logements. La hausse du prix des actifs a également une incidence sur la consommation et s’est traduite par un regain d’optimisme favorable à la croissance : c’est ce qu’on appelle « l’effet richesse. » De plus de ces problèmes macroéconomiques, il est important de constater qu’il y a eu aussi des dysfonctionnements microéconomiques. En effet après une chute des valeurs boursière en 2000, les intermédiaires financiers qui spéculent sur les marchés pour divers clients doivent trouver des placements ayant une rentabilité plus importante. Ainsi le marché des obligations s’accroit au détriment du marché des actions. Afin de pouvoir satisfaire cette volonté de rentabilité, les banques commerciales ont dû augmenter leurs volumes d’activités pour cela elles ont revu à la baisse les conditions d’attribution des prêts. Ainsi c’est la création d’un marché dit subprimes qui se forment. Ces marchés deviennent de plus en plus importants et en parallèle la qualité des crédits qui sont proposés aux ménages sont de plus en plus dégradés. Ainsi la titrisation de ces nouveaux produits de crédits s’installent et de nouvelles garanties se forment. Ce qui va notamment faire basculer le monde dans la crise c’est cette particularité à titriser ces divers produits de créance. Leurs particularités c’est que ces produits peuvent être réunis en « pools » ce qui permet de pouvoir réunir divers crédits titrisés qui correspondent à plusieurs pools ainsi tous ces crédits sont mélangés les uns avec les autres avec pour seul point commun leurs niveaux de risque que divers agences de notation (comme Standard & poor’s, Moody’s, Fitch et Dagong) estiment et contrôlent. Par le biais de ces notations

ces agences présentent les risques plus ou moins important que peut procurer l’achat de certains titres. Or ces titres de créances dit subprime ont fait l’objet d’une excellente note ce qui a incité de nombreux investisseurs à avoir recours à l’achat de ces titres. Les banques ont ainsi effectué cette opération afin de disperser les risques et donc d’éviter une perte massive de gains possible. A travers cette partie nous avons donc vu que le contexte macro ainsi que micro économique, ont un rôle important dans cette formation de la crise de 2008. Mais après en avoir présenté les origines il est nécessaire d’en présenter les causes car bien qu’il y ai eu des facteurs déterminants de cette crise il n’en est pas moins que divers éléments s’expliquent à travers nombreuses causes plus ou moins importantes sur la formation de cette crise.

Les causes de cette crise

Divers éléments sont à l’origine de la crise de 2008 mais tous s’inscrivent dans une certaine chronologie qu’il est nécessaire de respecter afin de comprendre comment et pourquoi nous avons pu en arriver à une crise économique mondiale. En effet pour plus ou moins résumer comment s’est formée cette crise trois étapes sont à détailler. Tout d’abord il y a eu une crise immobilière aux Etats-Unis, qui a engendré une crise financière du fait d’une crise bancaire et boursière. C’est par la suite que s’est formée cette crise économique. De nombreux spécialistes affirmeront que la crise économique provient de divers autres éléments mais le plus important fut tout de même cette crise de l’immobilier qui s’explique par le contexte présenté cidessus. Comme il a été possible de le constater dans cette première partie les banques de second rang ont souhaités favoriser l’accès aux crédits. Mais cette augmentations des crédits s’est fait au détriment de la solvabilité des ménages américains, en effet de nombreux crédits sont proposés à ces ménages bien que les agents commerciaux qui proposent ces prêts soient tout à fait au courant que ces clients n’ont pas la possibilité de rembourser, ainsi de nombreux crédits dient subprime sont proposés. Ces crédits sont fournis à ces clients qui n’ont pas toutes les garanties pour rembourser leurs prêts et donc ne peuvent bénéficier des taux d’intérêts les plus bas. Ces crédits sont donc des crédits hypothécaires c’est-à-dire pour lequel le client a hypothéqué son bien immobilier en cas de non-paiement du prêt. De plus le surendettement des ménages a été possible du fait de ces taux d’intérêts très bas de la banque centrale américaine : la FED. Ces subprimes proposés à ces clients sont très particuliers en effet le taux d’intérêts pour ces prêts est basé sur le taux directeur c’est-à-dire celui qui est fixé par la FED. Le schéma ci-dessous permet de comprendre comment sont formés ces prêts et explique donc comment un système peut être à l’ origine d’une crise mondiale.

Par la titrisation des actifs de nombreux problèmes sont apparus au travers de ces prêts. En effet bien que ceux-ci soient « toxiques » ils n’ont fait que s’accroitre.

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