La toxicomanie

LA TOXICOMANIE

"MALADIE à CARRACTERE SOCIAL "

La toxicomanie est la prise répétée et abusive à une ou plusieurs substances toxiques sans justification thérapeutique. Elle crée un état de dépendance physique par une accoutumance à ses substances licites et illicites. Elle se définit selon 3 axes : plaisir, contrainte et toxicité. L'anxiété, les problèmes relationnels, personnels, les traumatismes du passé, le mal-être ainsi que dans les zones de conflit sont à l'origine des usages à la toxicomanie. Bref, elle concerne tout le monde de l'adolescent à l'âge adulte et sans distinction sociale.

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L'influence sociétale est donc importante. Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), c'est à partir de la seconde moitié du 20ème siècle que lorsque la consommation s'est massifiée dans les sociétés occidentales que l'ethnologie, l'anthropologie et la sociologie se sont intéressées aux problèmes posés par les drogues et la toxicomanie. Ces phénomènes échappent en effet aux règles de la société et sont étiquetées comme "fléau social", relevant de la solidarité nationale et des compétences de l'état.

La toxicomanie touche un grand nombre de personnes sans distinction sociale mais elle est plus fréquente chez les hommes que les femmes. Elle est également très répandue chez les jeunes entre 15 et 25 ans. Elle est souvent associée à la jeunesse, la délinquance et à la santé mentale mais qui n'est pas considérée comme une <<maladie mentale>>.

La toxicomanie devient donc un problème social, parce que, dit-on à l'époque, la drogue développerait l'immoralité, ferait perdre le goût du travail, ruinerait la santé physique et mentale des personnes, conduirait à la délinquance, causerait l'échec solaire, détruirait des familles, aggraverait l'insécurité, propagerait des maladies, désagrégerait les banlieues, ferait prospérer la grande criminalité, déstabiliserait les démocraties et encore cette liste n'est que purement indicative.

De très nombreux auteurs mondiaux du domaine médical s'accordent pour dire que la toxicomanie et l'alcoolisme seraient des conséquences des troubles bipolaires et non des maladies à part.

Parmi les toxiques utilisés, les substances licites le tabac et l'alcool sont les plus consommés. Ils sont intégrés dans une culture occidentale. Il convient ensuite de situer les médicaments psychotropes en 3ème position. L'usage de tranquillisants ou autres sédatifs, ils y trouvent leur place dans un acte thérapeutique. Ils soulagent l'anxiété, la douleur ou tout "autre mal-être". Ils sont prescrits légalement parfois à tort par les médecins et pour certains tranquillisants ou sédatifs ils sont en vente libre en pharmacie ou parapharmacie ou sur internet.

En ce qui concerne le commerce légal en occident de l'alcool (vin - bière - spiritueux) est extrêmement florissant sur le plan économique.

Malgré que le tabac soit la 1ère cause de mortalité évitable en France, l'industrie de fabrication de tabac se partage le marché mondial et réalise des bénéfices importants. D'ailleurs, en France, l'état perçoit les taxes sur les paquets de cigarette.

Quant aux autres drogues dures, elles sont principalement produites à l'étranger, en Amérique du Sud pour la cocaïne, au Moyen-Orient pour l'héroïne, etc. ...Ce commerce intentionnel est très fructueux.

L'usage des autres drogues illicites concerne une population plus faible mais à tendance à s'accentuer sous le coup d'une disponibilité croissante et à un prix abordable pour certaines. Le cannabis devient un phénomène de "mode", la cocaïne, les champignons hallucinogènes, le LSD et l'ecstasy. Quant à l'héroïne, elle a connu un rebond dans les années 2000, notamment parmi les jeunes adultes.

Les consommations des drogues illicites autres que le cannabis renvoie à de nombreux contextes d'usages qui se révèlent très hétérogènes. Elles peuvent être abordées autant comme marqueurs d'un certain mode de vie que des pratiques présentant certains risques sanitaires et sociaux.

L'usage des substances psychoactives et les pratiques addictives sont au cœur des enjeux de la santé publique actuels, comptant parmi les comportements qui ont un impact important sur la morbidité et la mortalité des populations.

Il y a de nombreuses circonstances qui peuvent mener à une consommation problématique à ses substances et/ou la favoriser par un contexte social défavorisé ou difficile, un contexte environnemental, problème psychologique ou de santé, puis dans un contexte de recherche de performance physique et au travail et enfin par des troubles de la personnalité.

La toxicomanie entraîne la perte de contrôle et un facteur intervenant dans certains accidents de la route et du travail. Elle a également d'autres effets néfastes de dépendance physique, d'inconfort, psychologique (violence envers les autres), incapacité à remplir ses obligations professionnelles, éducatives et familiales), l'aggravation de problèmes personnels ou sociaux causés par les effets à ces substances, et peuvent engendrer des douleurs physiques plus ou moins à long terme. Cette délinquance due à l'usage de ses drogues s'exprime par des violences conjugales, familiales, par la revente de drogues, par des vols, pousse à vers des activités criminelles, et par la prostitution, tout cela dans le but de subvenir à ses besoins.

L'alcool et les drogues peuvent avoir des effets négatifs sur tous les aspects de la vie : irritabilité ou dépression, difficultés à réfléchir, des difficultés avec autrui, des troubles de mémoire, un sentiment de désespoir et pour l'alcool des tremblements.

Ses substances psychoactives agissent sur le cerveau, modifient l'activité mentale, les sensations et le comportement. Elles peuvent avoir des effets négatifs mineurs ou majeurs sur l'individu même si une prise individuelle peut sembler inoffensive, les effets négatifs peuvent s'intensifier avec le temps.

La toxicomanie est considérée comme un phénomène de société ayant des conséquences sur l'individu et sur la société en général. Les consommateurs de substances illicites (drogues, cannabis, etc. …) s'exposent alors des poursuites pénales avec obligation de soins à la peine de d'emprisonnement associée à une amende.

Parmi les problèmes rencontrés chez les toxicomanes, on peut remarquer la survenue des cancers, des complications médicales diverses (problèmes cardio-vasculaires, convulsions, douleurs violentes, amaigrissement ou dénutrition, fatigue, transpiration, éruptions cutanées, …), surdose et allant même jusqu'à la mort de l'individu. L'alcool et le tabac sont les plus meurtriers dans le monde. Un autre problème lié à la toxicomanie est celui des modes de consommation comme l'injection intraveineuse qui est vecteur de propagation notamment du VIH et de l'Hépatite C.

Concernant les psychotropes illégaux, l'usage de produits illicites pourrait avoir aussi un impact au niveau des conséquences sanitaires par la surdose, l'intoxication avec des produits nocifs, un mélange de molécules incompatibles par ignorance de leur présence, etc....

Le toxicomane présente de fortes variations d'humeur, il est très irritable, parfois désorienté, des sensations euphoriques ou de détente, il a des propos incompréhensibles et incohérents. On remarque également des troubles d'élocution, des troubles de mémoire et de concentration. Il se plaint souvent de maux de tête, d'insomnie, de culpabilité, d'angoisse et parfois de solitude. La toxicomanie aboutit souvent à l'impasse d'une réjouissance immédiate, absolue et tyrannique. On peut également la décrire comme par un état de besoin intense, une perte de contrôle à l'égard de la consommation ou de fréquence. Le toxicomane peut être compulsif.

Le traitement des troubles de la toxicomanie varie selon la substance et les circonstances, il est complexe et comprend une ou plusieurs solutions thérapeutiques. Parfois les rechutes sont fréquentes.

La prise en charge médicale peut se faire soit à l'initiative de la personne toxicomane elle-même, soit à la suite d'un signalement. Un toxicomane peut bénéficier d'une cure de désintoxication.

Tout d'abord, il faut comprendre les conséquences de la dépendance sur la vie du toxicomane et sur celui de son entourage. Élaborer un plan d'abstinence et un plan de prévention des rechutes selon sa situation. Apprendre à gérer les signes avant-coureurs et les éléments déclencheurs d'une rechute.

Bien