Le Cheval s'Étant Voulu Venger Du Cerf
Mémoire : Le Cheval s'Étant Voulu Venger Du Cerf. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestre l’Homme et le Cheval. Rapport de force traduit par l’impératif : « demeurez » qui montre l’autorité de l’ho ou le vb « implora » qui montre la soumission du cheval; arguments persuasifs de l’ho avec un vocabulaire valorisant : « meilleur », « bien »
II. Plusieurs leçons de morale
A . Une critique à peine voilée de la société du XVIIème siècle
Vers 5 à 8 : accumulation renforcée par la répétition de « tant » de termes qui renvoient à des outils de domestication et de contrainte du cheval. On remarque une gradation ds ces termes : du plus modeste (la selle) au plus magnifique (le carrosse), et on constate aussi qu’ils s’appliquent de plus en plus aux êtres humains (chaises et carrosses). LF veut montrer par là qu’il vise les hommes de son temps qui n’ont plus la liberté que les animaux avaient aux origines. Il critique aussi le luxe de la cour : « tant de festins et tant de noces » s’oppose au temps où « le genre humain de gland se contentait ».
B. La vanité de la vengeance
Celle-ci est critiquée : d’une part elle pt sembler cruelle, car elle conduit à la mort du cerf, (périphrase : « n’y laissa la vie ») pour un motif peu fondé, qui reste vague, qui est qualifié de « légère offense » (v.30). LF préconise donc le pardon : « Sage s’il eût remis une légère offense » même s’il reconnaît que la vengeance peut procurer de la satisfaction « quel que soit le plaisir que cause la vengeance ». Cette vengeance est vue comme une impulsion qu’on regrette ensuite (« il avait fait folie » : le plus que parfait montre que le cheval ne réalise les faits qu’après les avoir commis)
C. L’éloge de la liberté
Ponctuation qui montre l’engagement de LF : interjection « hélas ! » et question rhétorique posée au lecteur : « que sert la bonne chère/Quand on n’a pas la liberté ? » C’est un vrai idéal pour LF, qui n’a pas été un courtisan modèle auprès de Louis XIV : il était fidèle à Fouquet, qui a été disgracié par Louis XIV. Or les courtisans se faisaient acheter leur liberté de penser : « Et jusqu’au ventre la litière » peut faire allusion au fait qu’ils étaient logés et nourris à Versailles, par le roi, de même que l’expression « bonne chère ». Dernier vers=p ointe finale de la fable sous forme de périphrase « un bien/ sans qui les autres ne sont rien »= le lecteur doit deviner que c’est la liberté qui compte plus que tout le reste.
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