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II Les fondements de l'organisation
La théorie des organisations a été fondé par des recherches et écrits menés par des économistes et sociologues. Elle a pour but d'étudier les théories de l'organisation, le fonctionnement et la direction de l'organisation mais aussi le comportement et la motivation des différents acteurs : salariés, cadre, direction.
Mode d'approche : travaux de W. Scott qui définie deux axes d'analyse, de classification. On appelle cela des axes bipolaires : 4 poles
SCHEMA
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L'approche rationnelle est centrée sur les résultats techniques et économiques. Il y a une recherche d'efficacité à travers une rationalisation du travail sous toutes ces formes.
L'approche sociale est davantage centrée sur les salariés.
L'organisation comme système fermée est centrée sur la gestion des variables internes, ne s'occupant pas de l'environnement.
Ex : laboratoire développement
Organisation comme système ouvert : la dynamique de l'organisation est modelé tout ou en partie par les environnements. L'enjeu sera de maîtriser les forces de l'environnement (technologique, politique, juridique, revendication salariés).
Zone 1 : système fermé, approche rationnelle, l'école classique des organisations
Le Taylorisme veut gagner de l'efficacité pour réduire les coûts.
La zone 1 correspond à la fabrication de produit plutôt que de service.
Époque 1900-1930.
Autres auteurs : Ford, Fayol, Weber
L'objectif est de produire efficacement
OST : Organisation Scientifique du Travail
TAYLOR (1856-1917), ingénieur, consultant en organisation
Il a mesuré les temps e travail, observation des employés (ouvriers). Cela a permis de réfléchir la solution optimale qui permet à l'ouvrier de produire mieux et plus.
analyse des postes de travail
codification des opérations
mesure du temps pour les effectuer
meilleure capacité de travail pour une tâche délimitée et maîtrisée
division verticale du travail : séparation stricte entre la conception des tâches par les responsables et les salariés. Seul les encadrants peuvent concevoir et coordonner le travail.
L'aptitude des salariés correspond à l'exécution des tâches.
Contrôle rigoureux de la part de l'encadrement pour la bonne exécution des tâches.
FAYOL (1841-1925) tête de la compagnie minière et sidérurgique
Il a analysé la nature de la fonction de direction. Il s'intéresse plus à l'administration. Il a conçu les principes généraux d'administration.
La division du travail est une condition de productivité. L'autorité tient à la personne mais aussi à la fonction. L'autorité s'exerce par la sanction et la récompense.
L'unité de commandement est un subordonné qui ne peut recevoir d'ordre que d'un seul chef. C'est ce qui engendre la notion de voie hiérarchique. On a donc une structure pyramidale.
WEBER (1864-1920) sociologue allemand
Son centre d'intérêt est l'analyse du rôle de leader dans l'organisation. Il a analysé la réaction de diverses formes d'autorité.
L'autorité traditionnelle est liée à la personne et moins à la fonction.
L'autorité charismatique caractérise les qualités d'ascendant (leader) sur les autres. Il est lié à la personnalité.
L'autorité rationnelle (légale) : la fonction est plus importante que l'individu, elle est investit par l'autorité.
Il y a continuité de l'autorité même lorsqu'il y a un nouveau responsable. C'est ce qu'on appelle la bureaucratie.
Il considère que c'est la forme la plus efficace d'administration.
Caractéristiques de la bureaucratie :
structure clairement définie hiérarchiquement (autorité / discipline, contrôle du travail sont exercés par le supérieur)
Les titulaires des postes sont nommés par concours (fonction publique), séparation entre l'Homme et la fonction.
Les salaires sont fixes et liés à une position hiérarchique et à une responsabilité. On ne peut pas négocier le salaire (se calcule par l'ancienneté). Efficace car règles écrites.
A RETENIR
Dans le modèle classique, l'individu est à la base de l'organisation. Pour qu'il soit efficace, son travail est divisé et spécialisé.
Les tâches sont définies rigoureusement et le manageur contrôle le travail.
Le salarié respecte les règles, les modes opératoires mais ne pense pas.
Le supérieur hiérarchique représente l'autorité. Le profit est la mesure de la performance.
Les facteurs humains sont occultés.
Zone 2 : système fermé, approche sociale, école des relations humaines
L'analyse de Taylor focalisait sur les compétences physiques des individus. Ici le courant des relations humaines traite des relations entre l'organisation et l'individu.
Revoir les conséquences humaines du taylorisme.
MAYO (1880-1949) et l'homme social
Il est le fondateur de la sociologie en milieu industriel et du mouvement des relations humaines.
Il a identifié les fondements non économique de la satisfaction du travail et les a reliés à l'intérêt du travail plus qu'à la satisfaction financière.
Expérience à Western Electric : on va voir si le rendement et la productivité ont un impact sur les conditions de travail. Il teste les conditions de travail en modifiant la luminosité au travail.
Mayo met donc en évidence suite à cette expérience :
l'importance des relations de groupe qui se constituent entre salariés
l'importance et les conséquences du climat psychologique sur le comportement des travailleurs
Le climat psychologique :
nature des relations avec l'encadrement
le sentiment d'appartenance à un groupe
Selon Mayo, le travailleur est un être social qui vit en interdépendance avec les autres. Ce travailleur a besoin de considération et de liberté.
La clef de la bonne motivation au travail c'est la bonne relation entre chefs et subordonnés mais également entre travailleurs.
Les travailleurs ont des besoins sociaux qu'ils satisfont sur le lieu de travail. Cela révèle l'importance des émotions, du respect humain pour diriger les individus.
C'est l'amorce du concept de communication entre la direction et les salariés.
MAC GREGOR (1906-1960) et les théories X et Y, psycho-sociologue
Les théories X et Y sont deux conceptions opposées de l'homme au travail. Il a donc une formulation contradictoire des deux théories.
Il met en évidence le lien interactif qui existe entre l'organisation (sa structure), le style de management, les motivations du personnel.
Pour la théorie X suppose que l'homme a une aversion (déteste) pour le travail.
Il fera tout pour l'éviter. L'individu a horreur des responsabilités.
Il a peu d'ambition et recherche la sécurité.
Il a besoin de directives strictes, il ne prend pas d'initiatives personnelles.
Il n'aime pas les changements.
Il déduit le rôle de l'encadrement (obliger l'homme à travailler donc beaucoup de contrôle).
L'entreprise doit avoir une structure contraignante : très hiérarchisée, fermée sur l'extérieur. Elle doit mettre en place des règlements, des procédures détaillées (process), une parcellisation des tâches, un management autoritaire. C'est
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