Michel De Montaigne
Commentaires Composés : Michel De Montaigne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirese ménager sa volonté ». (Il ira ensuite à l’encontre de cette déclaration dans le chapitre 10 ou il dira être parfois trop tendre, on constate de nouveau une inconstance de sa part.
2) Les thèmes de l’inconstance et de la mobilité.
Certain thème sont bien plus mis en avant par Montaigne. Notamment celui de l’inconstance, rien n’est définitif. Par exemple, au chapitre « de l’utile et de l’honnête », il évoquera le fait que chaque personne est des besoins différents. Il le soulignera par sa citation disant : « nous ne possédons pas de figure solide et nette… ». Rien n’est fait d’une seule et unique manière. Cette sensation de situation bancale revient dans « du repentir », et de manière assez forte car il dira la chose de manière extrêmement explicite : « Le monde n’est qu’un branloire pérenne ».
Dans presque toute l’autobiographie il ne cessera d’opposer de nombreux éléments, montrant ainsi l’instabilité des choix, et décisions des hommes. Pour lui il y a toujours plusieurs façon de faire les choses.
L’apogée de la démonstration de cette instabilité est cependant dans le chapitre « les coches ». La il exprimera le faite que l’on peut être à la fois fou, mais aussi sage. Chose que l’homme a tendance à extra-polarisé.
D’un point de vue parallèle, on peut également trouver l’instabilité chez l’homme : en effet, Montaigne cesse de cité, et ceux dans tout les chapitres, que l’homme est traitre. Le mot trahison apparait ainsi énormément dans cet écris. Peut être Montaigne cherche t-il à démontrer la défiance des hommes. Il n’arrête pas d’en revenir au faite que l’homme n’est en fait pas digne de confiance : il est inconstant, tantôt votre amis, sitôt votre adversaire. Cependant Montaigne exprimera une envie de juste milieu, a la page 363.
3) Le thème de la nature.
Montaigne utilise beaucoup la nature, que ce soit pour comparer avec l’homme, ou tout simple pour introduire celle-ci, car elle est plutôt importante.
La nature revient le plus souvent dans les citations auquel Montaigne à recours. Ces dernières viennent souvent appuyer ce qu’il à dit, ou va dire, ou elle vienne proposer une comparaison. Par exemple la citation de la page 9 :
« Il est doux, quand sur la vaste mer les vents soulèvent les flots, d’observer depuis la terre le rude effort d’autrui. »
Ou encore celle qui vient appuyer l’idée de l’inconstance des éléments [vu dans le 2°] à la page 43 :
« Ainsi, lorsque, déshabitués des forêts, les fauves enfermés dans leur cage se sont apprivoisés, qu’ils ont abandonné leur air menaçant et appris à souffrir l’homme, si un peu de sang parvient dans leur gueule brûlante, renaissant la rage et la sauvagerie ; et retrouvant le goût du sang, leur gosier enfle, la colère bouillonne et épargne à grand-peine le maitre tremblant. »
Peut être que tout ramener à la nature est une façon de réécrire un nouveau monde, d’aider à former l’utopie qu’à Montaigne d’un monde moins divagant. Peut être aussi profite t-il de la nature comme une force invaincue, et donc supérieur aux hommes : ce qui est rare. Il formulera cette supposition dans le chapitre « les coches ».
Une autre forme de nature apparait cependant dans le chapitre « de ménager sa volonté », ici Montaigne aborde la nature de l’homme, comme par exemple à la page 363, ou il décrit l’homme en indiquant qu’il ne peut faire autrement : c’est dans sa nature.
4) L’autre.
Ici Montaigne parle énormément du libéralisme, qui est un courant de pensée de philosophie politique, il vient en faite formuler une opposition à l'absolutisme et au droit divin de l’époque. Il évoquera le système royal de son temps.
On constate tout au long du chapitre « les coches » que Montaigne formule une véritable admiration envers les Indiens d’Amérique. Il ne cessera d’en parler avec des termes positifs, ventant leur courage, et leur force d’esprit ainsi que leur sagesse et leur « âmes pure ». Son Utopie, tout au long du roman est peut être même fondé sur le monde de vie des anciens. Il renforcera ici son admiration en dégradant les européens. Il déplorera beaucoup les pertes dues à la conquête européenne. Ils leur reproche d’être trop centré sur le matérialisme.
Cependant même s’il la critique, Montaigne ne remet pas en cause la suprématie des européens, il formule donc quelque part un discours contradictoire, qui la encore, peut venir argumenter l’inconstance constante de se monde.
5) Le corps.
Montaigne était un stoïcien, mais cela ne l’empêchais pas de défendre le corps. Dans ce dernier chapitre il nous dira : « C'est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être. » Il est donc pour ce faire plaisir, manger, boire, respecter son corps, même si, à cause de sa maladie, il préfèrera lutter contre la douleur. « De l’expérience
...