Mirages du progrès technique

Nous étudierons un texte de Victor Scardigli nommé « Mirages du progrès technique », Hors série n°16, paru en mars 1997 et provient de la revue Manière de voir issu du journal mensuel Le Monde diplomatique. En effet, le texte date de 1997: c’est donc les débuts de l’utilisation de l’Internet par le grand public. Internet s’installe dans les foyers/les familles. Nous sommes donc dans un contexte d’optimisme économique, l’utilisation d’Internet et la mondialisation qui donne un monde connecté. Nous sommes après la fin de la troisième révolution industrielle qui a vu l’apparition de la micro-technologie, de l’informatique, une considérable amélioration du progrès technique, qui donne donc le bien-être des populations et aussi dans le monde Occidental. Cette période marque donc les débuts de notre société actuelle. Par ailleurs dans cet article, Victor Scardigli mène une critique contre ce progrès technique dont il reproche une mauvaise influence sur la société occidentale. Il trouve que le développement technico-scientifique vient renforcer un type de société-ordonné autour de l’économie dans lequel l’Occident s’est enfermée.

Le progrès technique représente une invention (apporté par des connaissances nouvelles) qui débouchent sur les innovations qui améliorent des méthodes de production, ce qui fait accroitre la productivité, la fabrication d’un nouveau produit ou la mise en place des méthodes de production. Selon l’auteur, il pouvait mettre fin aux inégalités sur différents facteurs (comme la santé, alimentation, éducation, technologie) entre les pays du Nord et ceux du Sud. Cependant, il n’a fait que souligner les problèmes dans les pays du Sud puisqu’il a donné l’exemple de la révolution verte par rapport à l’alimentation, qui a permit de réduire la faim dans le monde, mais cela ne concerne pas tout le monde car en 1997, encore des centaines de millions d’habitants souffrent de la famine: « La déception est à la mesure de ces promesses. La « révolution verte » allait donner au tiers-monde des récoltes abondantes. » p.19. Il donne également l’exemple de l’impact des engrais et des pesticides dans l’écosystème: « Il faut aussi compter avec les effets pervers de chaque avancée catastrophes écologiques entraînées par des engrais et pesticides dans le tiers-monde et par l’industrialisation à tout va et le tout nucléaire en Europe de l’Est [...] risques d’eugénisme de la procréation médicalement» p.19. Il nous expose surtout des défaillances du progrès technique: « Quand à la plupart des programmes de développement par l’alphabétisation [...] leur échec est patent. » p.19. Scardigli dit que les inventions techniques nous apportent des conséquences négatives, c’est-à dire les développements techniques polluent notre environnement et nos santés. Des progrès techniques provoquent aussi beaucoup des problèmes sociaux tel que la guerre, l’électronique, l’exclusion ou

encore la drogue mais les sociétés n’évoluent pas de la même manière et disposent chacune de leurs problèmes.

Au cours du XXème siècle, les nouvelles technologies de l’information accroissent le chômage aussi dans les pays autrefois riches et a mit en péril certaines professions comme il nous propose quelques exemples: une recherche en cours sur l’aéronautique, une leçon sur la première expérimentation télématique français au début des années 80 et le téléphone. Il dénonce le progrès technique en mettant en avant l’automatisation du travail. Il précise qu’il renforce une société