Organisation Des Institutions Financières
Rapports de Stage : Organisation Des Institutions Financières. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresaux du marché=URIBOR=taux d’échange entre les banques< 1an qui est influencé par le taux directeur de la banque centrale, taux d’avance en dernier recours. Ce taux va influencer l’inflation, la croissance et la stabilité de la devise). Ce taux est passé de 1,5% à 5%, ce qui a eu comme conséquence d’augmenter les mensualités à rembourser, et donc d’augmenter le non remboursement.
Vient donc ensuite une diminution des prix et vu le climat d’incertitude, les banques ont restreint l’accès au crédit. Ce phénomène s’est étendu à tous les marchés via les produits toxiques : titrisation et CDS (crédit défaut swap). Les banques ont donc un problème de solvabilité, elles n’ont plus les fonds propres suffisants pour couvrir les risques.
Il faut savoir que les ratios BAL 1 et 2 obligent les banques à avoir un certain niveau de fonds propres, ils sont de l’ordre de 8% (en comparaison aux entreprises pour lesquelles on demande 30 à 40%). Quand les banques sont à la limite, elles vont essayer d’augmenter leurs fonds propres par titrisation. Elles créent un outil dans lequel elles vont mettre une partie de l’actif de la banque, dans ce cas-ci, elles y ont mis les prêts hypothécaires risqués. Au départ, comme l’immobilier était en croissance, c’était plutôt considéré comme une valeur sûre. Ces titres vont être rachetés par des autres organismes financiers, et ainsi de suite…
De plus, une banque, afin de décider si oui ou non elle va investir dans tel ou tel titre, se fie aux sociétés de cotation. Et ces sociétés avaient donné une valeur AAA ou AA à ces titres.
En ce qui concerne les CDS, ce sont des produits dérivés qui sont là pour lutter contre le risque de non paiement, ils constituent une assurance pour le prêteur. Si la personne venait à ne pas rembourser ce qu’elle doit, elle doit restituer le bien.
Tout ceci se fait sur le marché interbancaire et tout repose sur la confiance du système. Si la confiance diminue et que les banques ne veulent plus se prêter entre elles, la seule solution est de demander un prêt à la banque centrale, mais celle-ci exige plus de garanties avant de prêter et donc le montant des prêts va être fortement limité.
Les nouvelles normes IFRS sont encore venues diminuer la confiance.
Comme personne ne voulait plus de ces titres « pourris », il n’y avait plus de moyens de les vendre et donc les banques se sont retrouver face à un problème de liquidité et de solvabilité (en Belgique, c’est l’Etat qui les a sauvées). Les diverses banques centrales ont mené plusieurs opérations conjointes d’injection de liquidités.
L’effet positif, c’est que la demande a diminué et donc les prix ont diminué, ainsi que les prix des matières premières et du pétrole. Ces développements ont influé sur la politique monétaire des banques centrales, par ex, les taux de la FED sont quasi nuls pour favoriser le réinvestissement et relancer l’économie. Mais le risque c’est que le taux d’inflation n’augmente trop vite à cause d’une forte demande d’investissement à taux faibles.
Projections économiques
Après 4 années de croissance soutenue, l’économie mondiale est engagée dans une phase de ralentissement sensible :
– tensions financières ;
– corrections sensibles sur les marchés immobiliers ;
– renchérissement généralisé des matières premières ;
– Le PIB mondial reviendrait de 5,1% en 2007 à 4,2% en 2008 et à 4% en 2009 ;
– Dans la zone Euro, la croissance du PIB s’établirait entre 1,5 2,1% en 2008 et entre 1 et 2% en 2009 ;
– L’inflation passerait de 2,1 en 2007 à 3,4% en 2008 ;
– pour revenir entre 1,8 à 3% en 2009.
Pour la 1ère fois en Belgique, on devrait avoir un budget négatif pour 2009. On a un taux d’inflation qui est revenu à 0,5%.
A l’heure actuelle, comme le nombre de faillites augmente, les entreprises ne savent pas rembourser aux banques, on est face à un problème de solvabilité.
2. Crise financière: derniers rebondissements
– 15 septembre 2009 : lundi noir pour le secteur bancaire ;
– Faillite de la banque d’affaire « Lehman Brothers » ;
– Bank of America avale Merrill Linch (50 milliards de dollars);
– AIG au bord de la faillite (CDS) ;
– Inquiétudes et spéculations touchent tout le système bancaire : AIG ;Citi ; Bank of America; Fortis ; Dexia ; Ethias … ;
– La Fed accorde un prêt de 85 milliards de $ à AIG.
3 problèmes à régler pour le secteur :
– Rentabilité : perte sur crédits (subprime) – internationalisation du phénomène (utilisation des nouveaux outils : titrisation, Cds, …) ;
– Liquidité : crise de confiance dans le marché interbancaire ;
– Solvabilité : fonds propres insuffisants (Bâle 2) : levée de nouveaux capitaux.
3. Mesures prises
– Intervention des Banques Centrales ;
– Intervention des Etats : plan de relance ;
– Politique monétaire moins stricte : diminution des taux directeurs (FED : 0% et BCE : 1,5%) ;
– Politique d’aide et de soutien aux entreprises : création du CEFIP, assouplissement de l’accès aux Fonds de Participation,…
(Cours du 3 avril 2009)
Petite Introduction :
Dernièrement, s’est déroulé la réunion du G20, on a abordé entre autres les problèmes liés aux paradis fiscaux et au secret bancaire. Le G20 a constitué trois listes, une liste noir où sont inscrits 32 pays, une liste grise foncée et finalement une liste grise claire où se retrouvent la Belgique et le Luxembourg. La Belgique comme le Luxembourg ont bien failli se retrouver dans la liste des paradis fiscaux car le secret bancaire est extrêmement bien gardé dans ces deux pays. On leur avait déjà imposé de retenir un précompte sur les intérêts payés aux clients dont le taux augmentait d’année en année. Il est de 15% aujourd’hui, on l’impose à du 35% en 2011. Mais la Belgique a aujourd’hui décidé de communiquer les informations bancaires de ces clients, le Luxembourg aussi mais seulement dans la mesure où il existe une suspicion justifiée sur certains comptes bancaires.
Au G20, on a également mis en place des mesures de régulation concernant les hedgefunds. Ce sont des fonds non régulés, libres et donc qui sont sujets à énormément de spéculations surtout sur les produits dérivés. Cette spéculation engendre de gros risques, ce sont des ventes à découvert cela signifie que les spéculateurs vendent des titres qu’ils n’ont pas en espérant qu’à terme les prix diminuent.
La dernière mesure prise par le G20 est de redéfinir le rôle des organismes de notation.
Après ce sommet, les bourses ont connus une augmentation de l’ordre de 3%, en passant de 4 à 7% traduisant un sursaut de confiance dans le marché.
4. Les mesures américaines du 24 mars 2009 :
– Le rachat des produits toxiques des banques par le gouvernement et par certains particuliers, les banques vont donc pouvoir extourner leurs provisions ;
– La diminution du taux de la FED à 0%, du jamais vu !!;
– Une diminution d’impôt pour les particuliers. Cette mesure est particulièrement délicate car il y a deux impacts à celle-ci, un impact positif, l’augmentation des dépenses privées, et un impact négatif, l’augmentation du déficit public. Lequel des deux va s’imposer, les paris sont ouverts !! + le soutien à l’investissement dans plusieurs secteurs ;
– Le rachat des créances à court terme à des entreprises ;
– Le rachat des emprunts d’états pour 300 milliards de dollars, ils rachètent leur propre dette pour éviter que les taux long terme ne remontent ;
– Le rachat de créances hypothécaires pour libérer des fonds ;
– Le rachat d’obligations adossées à des prêts à la consommation et aux PME de bonne qualité crédit.
1. Chapitre 1 : Le secteur financier en Belgique
1. Introduction : Un environnement en mutation
Au cours de cette dernière décennie, les banques ont vu leur champ d’action se modifier sur plusieurs plans:
a. Régulation/Dérégulation
b. Dématérialisation
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