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Compte Rendu : Philo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires« fruit » du travail. Le produit c’est ce qui résulte du travail (connaissance, objet). Le produit a une utilité, c’est sa valeur d’usage. La marchandise est une valeur d’échange.
Il y a une rétribution, une contrepartie : le salaire, des avantages.
A travers ces définitions on retrouve les caractères du travail qui est à la fois une contrainte et une finalité positive.
A - LA VISION TRADITIONNELLE : L’HOMMME CONDAMNE AU TRAVAIL
Le travail est une nécessité. Il est lié à la survie des sociétés humaines.
Les conditions d’existences des sociétés humaines ne sont pas données par la natures mais elles sont construites par l’homme, comme par exemple : apprendre a se protéger du froid, construire des abris, les techniques de chasses, l’agriculture qui sont inné chez les animaux, sont chez l’homme un travail.
Cette nécessité est une condamnation, une malédiction.
BIBLE : Episode du Jardin d’Eden : harmonie entre l’homme et la nature, qui fournit aux hommes tout ce dont ils ont besoins. Le travail est une sanction, comme le travail de l’accouchement pour Eve et le travail de la terre pour Adam donc ici le « travail » est une souffrance, un effort, un fardeau
Dans l’antiquité grecque, les activités : guerre (courage), sport, art, intellectuelles, politiques. Donc le travail est lié a l’esclavage car le travail manuel, physique d’une part et utilitaires (produit des biens utiles : vêtements, tables) sont considérés indignes comme un homme libre.
Le travail s’inscrit dans un rapport de domination d’homme par homme. Dans une conception traditionnelle, le travail est vécu comme une aliénation qui est le fait d’être étranger a soi même, ne pas s’appartenir.
BILAN : Le travail n’est pas vu comme quelque chose de spirituel mais lié à des besoins naturels. Hanna Arendt dit que le cycle du travail donne lieu à un produit qui ce produit donne lieu à une consommation (destruction), une utilisation (usure) pour satisfaire des besoins vitaux mais pour cela la force du travail est régénérée par le travail. C’est une vision extrêmement pessimiste du travail car on travaille pour travailler, on travaille pour satisfaire ses besoins du lendemain donc à travailler.
Cette conception du travail à aussi un aspect social qui est que le travail est vue comme un instrument de domination
B – LE TRAVAIL COMME UNSTRUMENT DE LIBERATION OU DE REALISATION DE SOI
Le travail dans son essence même est un moyen de réaliser nos aptitudes donc la contrainte est un moyen de nous amener à développer nos capacités.
Le travail est un moyen de se réaliser soi-même (a) et de se libérer (b)
(a) HEGEL : Le travail est nécessaire pour développer et accomplir nos potentialités ou que le travail est nécessaire pour prendre conscience de soi, pour se sentir exister, pour se connaitre ou se reconnaître dans le fruit de notre travail.
Pour HEGEL : Toutes les activités humaines s’expliquent par un besoin de prendre conscience de soi même, par exemple, l’enfant qui regarde les ronds à la surface de l’eau après avoir jeter des cailloux regarde « le spectacle de sa propre activité ».
(b) Se libérer de l’emprise des pensées sur nous (les extérioriser, les exprimer, les réaliser)
On peut penser que le travail permet de se libérer des contraintes naturelles.
Se libérer dit HEGEL c’est imprimer les caractères de l’esprit dans le monde extérieur. Le sujet veut transformer les caractères hostiles de la nature pour s’y reconnaître dedans.
Le travail (un instrument de libération) est en fait une libération du travail chez le maitre et un travail forcé chez l’esclave.
D’après la Dialectique du maître et de l’esclave d’HEGEL
-1ère étape : Le rapport entre esprit et la nature (désir d’imprimer notre marque dans le monde extérieur)
Hegel explique que travailler la matière, la nature ne suffit pas pour se réaliser.
-2ème étape : On ne peut se sentir exister que si l’on existe dans le regard d’un autre sujet.
-3ème étape : L’esclave c’est celui qui choisit de perdre sa liberté contre la survie. Donc il choisit de s’assouvir au maitre contre sa survie. L’esclave est pour le maitre un instrument pour la reconnaissance, qui ne voulait pas se libérer du travail mais simplement être reconnu par les autres
Dans ce contexte reconnaissance signifie ici considérer l’autre comme un sujet qui possède une liberté, ne pas confondre avec la gratitude.
-4ème étape : Le maitre perd sa liberté, perd la reconnaissance de son statut de sujet pour les deux raisons : il ne sait plus travailler et il dépend du travail de l’esclave. Donc le maitre se croit libre alors qu’il est passer de l’état du l’homme libre au statut d’homme qui se laisse aller et qui est dépendant des autres. Le maitre est l’esclave de l’esclave, car il dépend du travail de l’esclave et si l’esclave un jour décide d’arrêter de travailler le maitre se retrouvera seul dépourvu de toute aptitude à travailler.
Le travail pour HEGEL c’est un intermédiaire (efforts, travail, savoir faire) entre les désirs et la satisfaction de ces désirs.
Désirs
Désirs
Satisfaction
Satisfaction
Le maitre se laisser aller, il tombe dans l’immédiateté a propos de la réalisation de ses désirs, il a choisit un mode de vie animal qui ne lui permet plus de se réaliser.
Le rapport maitre/esclave est voué à s’inverser et il ne permet pas au sujet d’être reconnu et de se réaliser. Le travail est lié à l’humanisation, il est anthropogène c’est a dire que l’humanité apparait lorsque on ne peut plus suivre ses instincts et qu’on est obliger de travailler pour arriver à nos fins.
C – POURQUOI LE TRAVAIL DEVIENT-IL ALIENANT ?
Le travail en lui même est un accomplissement du sujet humain alors que le travail réel, effectif qui est organisé dans une société est souvent perçu comme quelque chose d’aliénant.
TEXTE P196 – MARX Entre l’homme et la nature, le travail
L 1 à 9 : à 1ère vue, en apparence : Le travail humain consiste à utiliser les forces que la nature nous a donner, et la finalité est naturelle aussi puisqu’il s’agit de la réalisations de nos désirs. Donc le travail est une nécessité vitale, c’est un phénomène naturel. Le travail est présenté à la fin de cette partie comme un détour, un effort, une médiation pour se réaliser soi même.
Les hommes semblent se livrer à une activité proche des animaux (Les insectes dans une ruche ou une fourmilières appelées des « ouvrières ») et les hommes font pareils. Mais il dit qu’en faisant cela l’homme se transforme lui même.
En apparence / En réalité
W = fait naturel W = spécifiquement humain
Commun aux animaux Fait intervenir la pensée
CHRONOLIQUEMENT PREMIER CONSTATE DANS L’HISTOIRE
Instinctif, mécanique Projection, pensée, concept
L 9 à 19 : Abeille / Architecte
Il y a une analogie entre ce que fait l’abeille pour la ruche et ce que fait l’architecte pour une maison. De la part de l’abeille, dans le monde animal il n’y a pas de différence, ni quantitative, ni qualitative. Alors que dans le monde humain, il y a une extériorisation, une réalisation d’une pensée préalable (« objectivation »).
L 19 à la fin : (1) Le travail exprime, manifeste la conscience du travailleur OU (2) le travail permet de prendre conscience de nous-même.
(1) A propos tu travail physique, manuel est l’expression de l’esprit. La finalité c’est la cause du travail et de son organisation. (ARISTOTE appelle ca la « cause finale »)
La volonté du travailleur ne se détermine pas par elle même, mais elle se règle sur la finalité, elle se plie au résultat et aux méthodes pour l’obtenir.
(2) Crée une œuvre hors de soi même c’est se reconnaitre dedans, comme se reconnaître dans le monde extérieur.
A la fin du texte, la conscience et la volonté du travailleur sont requises au service d’une activité qui devient mécanique et aliénante.
Prolongement = le sens de l’ « aliénation » selon Marx
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