Philo

* « que dois-je faire ? » (notre morale)

Ces trois questions se ramènent à une quatrième :

* « qu’est ce que l’homme ? »

La philosophie est donc une activité de conscience, de réflexions organisées, argumentées, rationnelles pour autant que c’est possible éclairer nos choix dans notre vie.

* Philosophie littéraire

Dans notre culture occidentale, les 1ere formes de philosophies empruntent le langage poétique. La forme poétique a pour contenu la forme sensible et concrète. Le risque est que l’idée philosophique s’y perde. C’est pourquoi pour dépasser ces suffisantes, Platon (IVème siècle av. JC) constitue un 1er système philosophique et dit qu’il faut chasser les poètes de la cité car on retiendra d’eux seulement des hymnes et des éloges. Les philosophes doivent s’attacher à définir des idées, à travailler avec des concepts, avec la précision thématique (ex : Socrate va voir les gens et leur posent des questions, il va voir l’homme politique et lui demande ce qu’est la justice). Plus près de nous, la pensée philosophique a été marquée par un certain nombre de prise de conscience, qu’il ne peut y avoir de vérité absolue.

« Pour retrouver la fonction entière du philosophe, il faut se rappeler que même les philosophes-auteurs que nous lisons n’ont jamais cessé de reconnaitre comme patron, un homme qui n’écrivait pas, qui n’enseignait pas, qui s’adressait à ceux qu’il rencontrait dans la rue et qui a eu des difficultés avec l’opinion et les pouvoirs, il faut se rappeler Socrate » MERLAU-PONTY

Socrate est la prise de conscience de nos ignorances, la chasse aux non-savoirs. Le philosophe est celui qui se pose des questions là où il ne faut pas, l’empêcheur de tourner en rond. Il dit « moi ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». Se questionner, s’apercevoir de toutes nos « capacités », nos ignorances a pour but de combler tous ces manques.

* Philosophie et science

Elles relèvent de la même attitude (étonnement et questionnement) : on veut comprendre et savoir. Le philosophe est le même que l’homme de science, il est au départ de la réflexion et de la connaissance.

« Ce fut l’étonnement qui poussa les premiers penseurs aux spéculations philosophiques » ARISTOTE

Comme chez Platon, l’étonnement constitue le point de départ de la réflexion qu’elle soit philosophique ou scientifique.

« Apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaitre sa propre ignorance » ARISTOTE

Pendant toute la période de la philosophie classique il n’y aura pas de différence entre la philosophie et la science. Cependant la philosophie a la prétention d’aller plus loin que les connaissances particulières de science et de répondre à toutes les questions. A partir du XVIème siècle, les sciences vont se développer indépendamment.

On trouve plusieurs régions scientifiques :

* Physique : Galilée loi de la chute des corps / Newton théorie de la gravité et de l’attraction.

* Biologie : Darwin théorie de l’évolution des espèces. La biologie est une science objective née pour se débarrasser de tous les mythes de la vie.

La place de la réflexion philosophique :

* Les sciences ont besoin d’être pensées, réfléchies (on peut s’interroger sur leurs fondements, leurs méthodes…) : philosophie de la science Epistémologie

* Les sciences ne répondent pas à toutes les questions. La science s’occupe des objets et la philosophie, elle, des sujets. Le mouvement du positivisme affirme que les sciences doivent se contenter de décrire le monde tel qu’il fonctionne.

* Philosophie et religion

La philosophie est impressionnée par le discours religieux qui prétend savoir la vérité absolue. Le philosophe ne rejette pas la religion mais s’en préoccupe. La religion est aussi un objet de pensée, de réflexion car c’est un discours dominant dans l’histoire.

D’une autre part le philosophe est dans une position de questionnement, d’inquiétude