Portrait

s comme la guerre dans son pays. Alors que les enfants allaient jouer avec leurs copains dehors après l’école, Ella devait rentrer directement chez elle après être revenu de l’école française. Sa mère a pu lui offrir la chance d’aller à l’école française ce qui n’est pas offert à tout le monde en Côte d’Ivoire. Ella n’avait pas le droit de regarder la télévision puisqu’ils montraient toutes les atrocités de la guerre. Un jour où elle espionnait la télévision, Ella a vu des images qui l’ont marquée, elle s’en souvenait encore. Elle me racontait qu’elle avait vu des morts qui baignaient dans leurs sangs et des femmes se faire viol, avec les yeux larmoyants.

Ella perdu son père à l’âge de huit ans, dans cet épreuve Ella avait très bien été entouré et a su passer au-dessus de tout sa et avancer. Elle m’avoue que souvent son père lui manque avec un air mélancolique. Mais qu’elle avait très peu de souvenir avec lui car elle l’a perdu à l’âge de neuf ans.

Sa mère avait peur pour sa famille donc elle décida de tout quitter pour aller habiter en France. Arriver en France, les galères commencent. Au début elle habite dans un tout petit appartement à Saint-Denis (93), sa mère travaille beaucoup et réussi alors à avoir un appartement à Clamart (92) où il réside encore. Ella s’y plaît beaucoup.

Ella a une idole et c’est sa mère. Elle définit sa mère comme une femme ambitieuse, courageuse, belle , généreuse et qui ferait tout pour le bonheur de ses enfants. Ella voudra ressembler à sa mère plus tard.

Quand on lui demande si son pays lui manque, Ella répond que son pays ne lui manque pas. Mais elle déclare que cette été sa sera la première fois qu’elle y retourne depuis son départ avec les yeux pétillants.