Psychopathologie
Résumé : Psychopathologie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Mbpsycog • 28 Juillet 2021 • Résumé • 5 702 Mots (23 Pages) • 571 Vues
Psychopathologie générale
Objectif cour : question des limites en psychopatho avec la vision psycha, avec pour point de départ le triptyque freudien.
Biblio :
- Confusion des langues entre l’enfant et l’adulte Ferenczi
Introduction :
Différents aspects des limites dont les limites nosographiques hériter de Freud => triptyque + patho entre les structures névrotiques et psychotiques.
Sujet humain non réductible à une patho + pas tout comprendre du patient => personne n’est que névrotique ou psychotique.
Pathologie limite = ensemble de pathologie diverses qui ne se réduise pas au fonctionnement limite ni à la perversion qui ne sont que des aspects visibles mais on ne peut pas parler de structure.
- On trouve : addictions, dépressions, mélancolie, normopathie etc.
- Point commun : surinvestissement des limites (= différencié dehors/dedans, intérieur/extérieur, Moi/non Moi) + surinvestissement de ce qui se différencie ds le psychisme (= vu comme un lieu)
- Question du territoire dans les dysfonctionnements = insupportable de perdre ce qui est à eux (ex : dans le langage)
- Défaut dans construction psychique de la fonction contenante = délimitation du psychisme ds les premiers temps influencé par le psychisme des parents. le registre œdipien est là mais il ne parvient pas à la fonction suffisamment bien comme organisation de l’ensemble du fonctionnement psychique.
- Croyance que tout est possible puisque rien n’a été possible dans les premiers temps
- Difficulté à dissocier insécurité extérieur et intérieur = sentiment de solitude
Psychanalyse : Tout n’est pas analysable chez une personne, toute souffrance psychique n’est pas traitable.
- Tout n’est pas possible avec
- Elle n’accède pas à la totalité d’une personne
- « la théorie n’empêche pas d’exister » (Freud)
- Manière de mettre en place un cadre qui rend possible pour un sujet d’exploration de son fonctionnement psychique à partir de la présence psychique d’un autre
- Ce qui soigne = méthode investigation de son propre fonctionnement (=l’autre qui rend possible) + thérapeutique + métapsychologie
- But : essayer de permettre au sujet de prendre la responsabilité de sa conflictualité interne c a d ce qui cause sa souffrance = supporter que c’est de notre faute et celle des autres aussi.
- Limites : surtout celle du psychanalyste => chaque rencontre est susceptible de nous modifier. L’analyste doit savoir s’il peut ou pas avec tel ou tel personne
Psychotique et état limite (= dysfonctionnement ds relation précoce) ont une demande paradoxal : « j’ai besoin de toi pour te prouver que je vais bien » = l’amour n’existe qu’à être défait.
Caractéristique de notre époque = croyance que tout est possible ! = négation des différences. Ce retrouve dans patho limites + proche de l’univers psychiques ado = vécu proche fin du monde.
Tout le monde : dimension d’énigme => on ne se comprend jamais entièrement. Il faut accepter de partager de l’inconnaissable avec les autres car des choses nous échappent.
2/10/14
- Effraction traumatique et négativité chez Ferenczi
1er à réinventer psycha après F dès 1908 jusqu’à 1933. Ses concepts seront notamment redéployés par Winnicott.
Concept identification à l’agresseur est de lui.
Il reprend un des 2 aspects de l’approche traumatique de F qui est l’effraction
Effraction = expérience qui déborde les capacités du traitement psychique du sujet. Pas de comportement possible de fuite extérieur. Toute expérience traumatique de ce type réactive une expérience psychique précoce (= état de dépendance/de détresse psychique du nourrisson)
Fe prend en compte le rôle joué par la réalité psychique de l’environnement dans la construction psychique de tout petit alors que F ne s’interroge que sur l’enfant présent dans l’adulte névrosé.
- Fe : quel bb c’était ? (patient psychotique, limite)
- F : psychisme toujours déjà là
Névrosé pas de soucis sur la psyché comme lieu contenant # psychotique car trous dans construction
Donc Fe : obligation de s’interroger sur la construction psychique du nourrisson
Effraction-après coup = après période œdipienne ms active état de détresse initiale.
Trauma négatif = pb dès le départ très important
Le rêve trauma = la personne rêve la scène de manière la plus réaliste quasi identique. Il a une fonction traumatolitique = pour enfin la vivre, la ressentir, s’approprier l’expérience pour sortir de l’état de sidération.
Identification à l’agresseur = idéalisation = petit enfant besoin protection car immaturité phy et psy dc environnement s’adapter aux besoins mais si environnement est défaillant alors c’est le bb qui va devoir s’adapter. L’agression peut être par excès (séduction sexuelle) ou par défaut d’adaptation.
Pour avoir malgré tous des parents bb va devoir s’ne inventer (# roman familiale) => plus les parents sont défaillants plus il doit idéaliser. Si pas suffisamment bon alors expé de trauma précoce caractérisé par du « pas assez » = façon de parler de négativité => ce qui fait problème c’est ce qui n’a pas eu lieu.
Se reflète dans la cure => hypocrisie professionnel c a d qu’avec patient non névrotique la cure tombe dans l’impasse en dvp un symptôme qui est l’idéalisation de l’analyste // idéalisation parentale (tt est incst)
- Le patient va s’adapter au psycha alors que défaillance car ne supporte pas être imparfait. Un jeu se fait : incapable de s’interroger sur son propre fonctionnement psychique alors défaillance donc idéalisation (s’y cache de la haine)
Les patients limites pour aller bien doit passer par la haine meurtrière de l’autre mais pour ça l’analyste doit se rendre compte qu’il y a une répétition. Ne vivre que dans la haine doit faire l’expérience rationnelle de l’affect.
Compulsion de répétition = résiste à un fonctionnement psychique satisfaisant (côté négatif) mais doit passer par là pour s’en sortir (côté positif)
Enjeu fonctionnement limite = revivre de manière élaborable les aspects patho de la phase de dépendance du nourrisson = accepter l’insupportable.
Fr inventeur de la notion de l’incestualité (mot de Racamier) = sous-entend un inceste sans abus sexuel c à d confusions des places « moi adulte te soumet à mes besoins narcissique toi l’enfant »
Dans l’incestualité il y a une absence d’agresseur car l’enfant est soumis au besoin narcissique de la personne dont il dépend vitalement.
Inceste = rien de moins sexuel (relationnel) que l’abus sex car dimension narcissique = abus narcissique.
16/10/14
Identification à l’agresseur = identification à la culpabilité de l’agresseur sur 3 générations c a d rester enfant de ses parents ou parent de son propre enfant. Le parent encore enfant n’est pas disponible/disposé aux besoins de son enfant donc devient défaillant.
Si l’enfant n’a pas cet instance de parent il est obligé de le reconstruire imaginairement = idéalisation + supporter haine. L’enfant s’identifie à la culpabilité incst du parent pour les sauver.
Fe 3 modalités pour l’identification à l’agresseur :
- La séduction : agir incestueux/incestuel. La tendresse de l’enfant est déformée en demande sexuel par l’adulte
- Punition passionnel : châtiment corporel avec contact physique. La dimension sexuel est mal placé = surinvestit par l’adulte qui en tire un plaisir (ex : allaitement, fessé etc.) il y a problème quand il y a plaisir pour l’enfant à cause de l’identification.
- Le terrorisme de la souffrance : « si tu veux que je t’aime prend garde à moi » = enfant thérapeute = l’enfant doit s’adapter au parent qui soigne sur la base de sa disparition.
- le parent reste fidèle à ses propres parents sans savoir ce qu’il fait subir à son enfant. Pour ne pas voir la défaillance de ses propres parents il refait la même avec le sien.
Plus le parent assume son trouble moins son comportement sera nocif pour l’enfant.
Débouche sur conception générale du trauma => tt expé trauma d’effraction prend une dimension traumatique car réactive expé originel de dépendance vital du nourrisson qui est sans solution car l’autre est absent. La réalité de l’environnement joue un rôle dans construction psychique.
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