Publicité

ente des personnages parfaits, un monde aseptisé et gentil; le réel est submergé par une féerie publicitaire. Jacques Lendrevie et Bernard Brochand souligne que la publicité n’est que le simple reflet des stéréotypes des différents milieux qu’elle vise; elle peut être machiste ou féministe, snob ou familiale et elle n’est pas obligé d’être le reflet de la vérité. Chacun est plus ou moins influençable selon l'éducation, le cadre de vie et l'âge. Frédérique Beigbeder quand à lui évoque le fait que la publicité est un bonheur parfait retouché par un logiciel. On retrouve dans les trois textes l’allusion au ciel bleu, aux femmes parfaites, enfant charmants. La publicité joue sur les fantasmes des consommateurs : les belles femmes, et les beaux hommes avec des corps d'athlètes qui correspondent à l'idée que les gens ont de la perfection, idée qui est tirée de la Grèce antique et de ses canons de la beauté qui furent représentés par leurs sculptures. Ainsi Cette démarche est nécessaire et souhaitable pour les uns…

La publicité s’adapte aux envies et fait partie intégrante de son fonctionnement.

C’est une démarche essentielle au fonctionnement de la publicité. La publicité est adaptée au marché. En effet Frédérique Beigbeder souligne que pour créer des besoins, il faut attirer la jalousie, la douleur, l’inassouvissement tel est la recette pour ciblé le public. La publicité doit répondre aux attentes et aux rêves des consommateurs. D’après le sondage SOFRES la principale attente des consommateurs est que la publicité soit claire et facile à comprendre. L’esthétique passe en second plan. Frédérique Beigbeder s’exclame que c’est le publicitaire qui fait rêver le consommateur de chose qu’il n’aura sans doute jamais. La publicité se nourri de nouveauté, comme le dit Frédérique Beigbeder, l’avantage avec la nouveauté c’est qu’elle ne reste jamais neuve. En effet, chaque produit ou service proposé dans les publicités est sans cesse retravaillé afin de répondre chaque fois un peu plus à l’attente des consommateurs, afin de les pousser chaque jour un peu plus a la consommation. C’est la perfection qui est visée, malgré que cette perfection n’existe pas, le but est de faire espérer et croire aux consommateurs qu’elle pourrait exister dans un monde parfait et idyllique. Jacques Lendrevie et Bernard Brochand pensent que le registre de la publicité est celui de la comédie et que c’est une théâtralisation car c’est la seule qui n’annonce que des bonnes nouvelles. Les enquêtes SOFRES nous démontrent qu’en 1989 seulement 14% des personnes interviewées attendaient une tentative par la pub d’influer sur leurs besoins, or ce pourcentage augmente à 23% en 2005. Mais les consommateurs attendent aussi de la publicité, qu’elle soit claire et facile à comprendre (37% en 1989 contre 48% en 2005). C’est la bien la preuve que les consommateurs souhaitent voir des produits convaincants et qui leur donne envie de les acheter.

Les conséquences de la publicité.

Cependant cette démarche n’a pas que des effets positifs. En effet la publicité est un engrenage infernal. Elle a pour effet une perte de notion de la réalité. Comme nous le fait remarquer Frédérique Beigbeder, la publicité dope le commerce et nous fait rêver à des choses que nous n’aurons jamais, et crée chez le consommateur des besoins qu’il n’avait sans doute pas auparavant… Il y a beaucoup de raisons à cette idéalisation. Selon Jean-Claude Guillebaud, la publicité veut nous faire consommer soit en nous faisant croire qu’acheter nous rend heureux, soit en nous donnant un sentiment amical envers elle comme le souligne Jacques Lendrevie et Bernard Brochand. Selon Frédérique Beigbeder, elle va même plus loin en donnant toujours envie de choses nouvelles. Or la réalité n’est pas du tout l’image de ces publicités, et dans la réalité les facteurs économiques des ménages ne permettent pas toujours la concrétisation de ces achats, ou de ces souhaits d’achats.