Réagir face aux pulsions par Freud

Commentaire​ ​de​ ​texte​ ​:​ ​Extrait​ ​des​ ​“5​ ​leçons​ ​de​ ​psychanalyse”​ ​de Freud

Dans ce texte, l’auteur démontre qu’il faut céder à ses désirs et à ses passions sous peine de névroses. Il pose la question de savoir comment faire face à ses pulsions et désirs dans une société pronant des valeurs morales qui ne peuvent apparemment pas coopérer avec le fait d’assumer librement sa sexualité. Plusieurs enjeux peuvent être relevés ici : le bonheur,​ ​la​ ​survie​ ​et​ ​la​ ​liberté.

Dans ce texte, Freud expose une solution face au refoulement des pulsions et des désirs. Selon lui, la meilleure façon d’éviter les névroses est d’y céder. La névrose est une affection nerveuse qui s’accompagne souvent d’obsessions, de phobies ou encore d’angoisses. Elle déclenche donc une conscience pénible, perturbée. Elle affecte donc le “moi”. Pour Freud, le “moi” est comme un médiateur entre le “ça”, le “surmoi” et le monde extérieur réel. En effet, les pulsions sont issues du “ça” qui est gouverné par le plaisir. Le “ça” pousse inconsciemment le “moi” à satisfaire la ou les pulsions. Cependant, ce “moi” prend aussi en compte la réalité. Ainsi, la plupart des pulsions sont refoulées car jugées immorales​ ​par​ ​rapport​ ​à​ ​ce​ ​que​ ​le​ ​monde​ ​extérieur​ ​exige.

Cette fameuse réalité illustre la société, qui impose des valeurs morales et des règles implicites de bienséance. En effet, chaque individu doit donner une image pure, ou du moins lisse et agit en conséquence. Mais Freud n’hésite pas à rappeler que l’humain possède un instinct animal et qu’il est donc inutile d’ignorer ses pulsions. Dans une société dite idéale, l’individu n’aurait pas l’obligation voire la nécessité de refouler son instinct et donc son comportement​ ​animal,​ ​comme​ ​dans​ ​les​ ​civilisations​ ​préhistoriques​ ​ou​ ​même​ ​primitives.

Face a cette impossibilité d’assumer pleinement ses pulsions, certains utilisent la sublimation de leurs désirs. Elle consiste à dévier les pulsions sexuelles vers des buts sans aucun rapport avec la sexualité. Par exemple, Freud explique dans ​“Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci”

​ , que De Vinci aurait dépassé son homosexualité en exploitant sa créativité et son ingéniosité. Le but serait donc de transformer une envie apparemment immorale par la société par quelque chose d’utile, de bénéfique pour celle-ci, comme pour se