Se protéger contre le traumatisme ou se reconstruire.

SYNTHESE :

        Dans une deuxième partie nous évoquerons comment se protéger contre le traumatisme ou se reconstruire.

        Tout d’abord, il est possible de se protéger ou de se reconstruire d’un traumatisme en le niant.

En effet, d’après Stendhal, « La Chartreuse de Parme », il s’agit d’une scène de guerre ou le soldat à vécu un traumatisme fort. Sa souffrance est due au bruit, à la peur et à l’horreur. Fabrice se protège en prenant de la distance, il décrit sa souffrance comme si c’était un tableau et se réfugie dans une admiration enfantine.

De même, selon Orfali dans « Le Regard psychosocial et évènements extraordinaires », il évoque également un traumatisme fort et violent. Sa souffrance est due à plusieurs choses comme le changement de repères, une vision différente des choses et la destruction des rêves.

Communier avec les autres, se mettre dans un groupe est la solution mais celui-ci tombe dans le déni, ce qui n’est pas une bonne solution afin de se guérir du traumatisme.

Ensuite, on peut également se reconstruire ou se protéger d’un traumatisme en partageant ses souffrances avec d’autres.

En effet, d’après l’autoportrait de Frida Kahlo « La colonne brisée » datant de 1944, elle aussi a vécu un traumatisme violent. Dans son autoportrait nous pouvons voir qu’elle a la colonne brisée, le corps ouvert et des clous qui transpercent son corps. Nous pouvons voir les effets de sa souffrance à travers son œuvre d’art, ou elle se représente en larme, seule avec un décor désertique et la sensation d’être enfermée dans son corps avec le corset.

Créer son autoportrait ou elle se représente avec un regard fixe, est sa manière de partager sa souffrance et de guérir de son traumatisme.

De même, Boris Cyrulnik dans « Je me souviens » datant de 2010, il évoque un traumatisme lié à l’enfance. Il a perdu une partie de sois même et les effets de sa souffrance sont l’oubli et l’’amputation d’une partie de sa vie.

Sa manière de se reconstruire de son traumatisme est en acceptant de se souvenir de son passé et de l’assumer.