Strategie Marketing
Compte Rendu : Strategie Marketing. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresla distribution composant la gamme Fixation des objectifs de prix Choix de la stratégie de prix Fixation du prix de basse Établissement des CGV Mise en œuvre et négociation Contrôle des résultats Baisse ou hausse de prix
I.
L’étude de la demande
a. L’étude de la sensibilité des consommateurs au prix La sensibilité des consommateurs à la variation des prix d’un produit s’apprécie par l’élasticité‐prix.
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L’élasticité‐prix ou élasticité directe de la demande par rapport au prix est le rapport entre la variation relative de la quantité demandée d’un bien et la variation relative du prix de vente de ce bien E= Q1 – Q0 Q0 P1 – P0 P0 Exemple de baisse des prix qui provoque une hausse de la demande Q0 = 100 Q1 = 120 P0= 6 P1= 5 E= [20/100] / [(5‐6)/6] ‐> e =‐1.2 L’élasticité « e » peut –être négative, positive ou nulle • Quand elle est négative, cela signifie que la demande diminue lorsqu’on augmente le prix : la demande est dite normale • Quand l’élasticité est nulle, la demande est constante quel que soit le prix • Lorsque l’élasticité est positive, une augmentation de prix entraine un accroissement de la demande : la demande est type « atypique » (effet de Veblen, effet de spécialisation, effet de Giffen) Selon la valeur absolue de l’élasticité prix, la demande est dite élastique ou inélastique Elle est élastique quand e est supérieur à 1, la variation relative de la demande étant plus forte que celle du prix La demande est inélastique lorsque l’élasticité est inférieure à 1 L’idéal est d’estimer l’élasticité prix du produit à l’aide d’enquêtes, de tests de pris et de testes de marché… Dans le cas contraire, l’INSEE publie des relevés d’élasticité pour les produits les plus courants. b. Les enquêtes de première main Plusieurs méthodes sont possibles ‐ ‐ Enquêtes auprès d’experts : chef de crayon ; commerçants, constat Enquête auprès des consommateurs. Pour cette dernière, plusieurs méthodologies d’enquête auprès des consommateurs est envisageable
i. Le sondage avec questionnement direct On demande à un échantillon de consommateurs le prix auquel il achèterait le produit qu’on vient de lui présenter. Cette méthode manque de réaliste lorsqu’ elle produit réellement nouveau et que l’enquête n’a pas de point de référence. La méthodologie de Gabor et Granger (1964) est plus pertinente. Elle consiste à poser une 1ère question à l’interviewé et à approfondir ses réponses successives par des questions fermées et ouvertes : A tel pris achèteriez‐vous ce produit ? Qi oui, poser la même question avec un autre prix Si non, « Pourquoi ? » « Est ce parce qu’il est trop cher ? » « Ou parce qu’il est trop bon marché ? » ii. Le sondage avec questions associant le prix et la qualité Pour un acheteur potentiel, le juste prix n’est pas un chiffre précis mais une marge d’une certaine amplitude Le consommateur associe à chaque produit une zone de prix acceptable.
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Au dessus d’un certains prix, il refuse d’acheter le produit parce qu’il le juge trop cher pour la satisfaction qu’il pense en retirer ‐ Au dessous d’une limite inférieure, le consommateur doute de la qualité du produit et préfère ne pas l’acheter Pour estimer cette zone de prix de référence, la méthode de la plus utilisée depuis les travaux de Denis Adam consiste à interroger les consommateurs dans le cadre d’un sondage et de leur poser les 2 questions suivantes : ‐ Question 1 : o Au dessus de quel prix n’achèteriez vous pas ce produit, car vous le jugeriez trop cher ? o A quel prix pensez vous que ce produit soit trop cher ? ‐ Question 2 : o Au dessous de quel prix n’achèteriez vous pas ce produit, parce que vous penseriez qu’il n’est pas de bonne qualité ? o A quel prix auriez‐vous peur que ce produit soit de mauvaise qualité ? ‐ Question directe : au total combien accepteriez vous de le payer ? Exemple : lors d’un sondage auprès de 1000 personnes, les réponses suivantes sont collectées Question 1 le prix Question 2 la qualité Cumul des % de bas en haut 100 55 30 10 4 0 0 0
‐
Prix du Réponses % des Cumul des Réponses % réponses produit « trop réponses % de « trop « mauvaise « mauvaise cher » « trop cher » cher » qualité » qualité » 11 0 0 0 450 45 12 0 0 0 250 25 13 80 8 8 200 20 14 100 10 18 60 6 15 160 16 34 40 4 16 250 25 59 0 0 17 360 36 95 0 0 18 50 5 100 0 0 Prix (1) Prix trop (2) Qualité (3) = (1) + (2) élevé insuffisan % des te raisons de non achat 11 0% 100% 100% 12 0% 55% 55% 13 8% 30% 38%
(4)= 100% ‐ (3) % des acheteurs 0% 45% 62%
14
18%
10%
28%
72%
15 34% 4% 38% 62% 16 59% 0% 59% 41% 17 95% 0% 95% 5% 18 100% 0% 100% 0% Ce prix optimum appelé prix psychologique est celui qui correspond au pourcentage la plus élevé de consommateurs jugeant le prix ni trop élevé, ni trop bas.
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PRIX PRIX MAXIMUM DE CHERETE PRIX MINIMUM QUALITE 11 0% 45% 12 0% 70% 13 8% 90% 14 18% 96% 15 34% 100% 16 59% 100% 17 95% 100% 18 100% 100% Dans notre exemple, le prix psychologique est de 14. Il est considéré comme acceptable par 72% de la population interrogée
II.
Les objectifs de prix
Ils découlent directement des objectifs généraux de l’entreprise et des objectifs de marketing. Ventes en valeur = ventes en volume x PRIX CA = Q x p Marge = PRIX‐coût (complet ou partiel) On distingue généralement 4 catégories d’objectifs de prix : ‐ Les objectifs de volume : CA, PDM (valeur), taux de croissance des ventes ‐ Les objectifs de profit : marge, contribution d produit au bénéfice, rentabilité des capitaux investis, cash flow ‐ Les objectifs de la concurrence : stabilisation des prix, non price competition (amélioration du produit, communication services annexes, distributions) ‐ Les objectifs qualitatifs : positionnement, maintien de l’image, objectif de prestige, objectif de responsabilité sociale (prix équitable)
III.
Les stratégies de prix
On distingue les stratégies de prix de lancement et des stratégies de changement de prix a. Les stratégies de prix de lancement i. Les stratégies de prix pour un produit nouveau Une fois ses objectifs de prix clairement définis et les études préalables effectuées (analyse des couts, de la demande, de la concurrence), l’entreprise devra choisir entre la stratégie de prix
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