Term Es, Ses
Rapports de Stage : Term Es, Ses. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresrmettant leur renouvellement pour les générations à venir. En même temps, il convient de maîtriser la croissance de la pollution sur la planète, ce qui appelle à une solidarité mondiale des Etats. La conférence de Kyoto en 1997 est le reflet de l’introduction d’une éthique dans le monde économique. Le facteur résiduel est la partie inexpliquée de la croissance. On peut en effet la quantifier à partir de la contribution des facteurs de production : le capital et le travail. Les économistes français Carré, Dubois et Malinvaud, en utilisant la fonction de Cobb-Douglas, ont mesuré la forte croissance française de 5 % par an sur la période 1951-1969. Il en ressort que le facteur travail a contribué à la croissance à hauteur de 1 %, le facteur capital à hauteur de 1,5 %, mais qu’il reste un facteur « résiduel » ou inexpliqué de 2,5 %. Il y a donc de nombreux facteurs, en dehors du travail et du capital, qui contribuent à la croissance et que l’on regroupe sous le vocable de « facteur qualitatif ». On évoquera ainsi une meilleure formation professionnelle du personnel, le développement de l’innovation ou des échanges extérieurs. Le PIB est accusé de ne pas mesurer exactement la croissance car : • il ne prend pas en compte le travail domestique, ni le travail illicite de « l’économie souterraine » ; • il fonctionne seulement par addition. Plus les accidents de la circulation sont nombreux, plus les frais opératoires s’élèveront.
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Fiche Cours
Nº : 25001
ECONOMIE
Série ES
LE TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE
Ils seront considérés dans le PIB comme une augmentation de la richesse nationale ; • enfin, le développement économique d’un pays ne fait pas l’objet d’une croissance régulière. Des cycles d’expansion et de dépression se succèdent alternativement. On distingue : - les cycles longs de Kondratieff qui durent entre 30 et 50 ans ; - les cycles à moyen terme de Juglar qui durent entre 6 et 8 ans ; - les cycles à court terme de Kitchin dont la durée s’étend entre 2 et 4 ans en moyenne.
II - Problèmes économiques et sociaux
Les facteurs de la croissance
Il est extrêmement difficile, tant ils sont nombreux, de recenser tous les facteurs quantitatifs ou qualitatifs qui vont influer sur la croissance et la développer. Il convient cependant d’évoquer : • les facteurs traditionnels, mis en avant par les économistes classiques, comme le travail, le capital et les ressources naturelles ; • l’innovation, facteur souligné par Schumpeter, qui par le progrès technique qu’elle engendre, impulse des phases de croissance économique ; • le développement de la concentration dans le système de production économique ; • l’amélioration de la qualification et du capital humain dans la population active ; • le développement interventionniste de l’Etat qui, par la création d’infrastructures, les dépenses publiques ou la redistribution sociale, favorise le développement de l’économie ; • l’ouverture au libéralisme des échanges et à la mondialisation financière ; • l’évolution sociologique et culturelle de la population tout comme la psychologie plus ou moins « entreprenante » du chef d’entreprise, selon Keynes ; • enfin, l’amélioration des techniques de gestion ou management de l’entreprise qui contribue fortement à l’essor de la croissance économique.
Croissance et société
Le développement de la croissance conduit à la modification des structures sociales. Les activités productives, classées par l’économiste Colin Clark en secteurs primaire, secondaire et tertiaire, ont connu des mutations profondes au cours du XXe siècle. Le secteur primaire a vu une diminution permanente de ses effectifs et le secteur tertiaire a connu au contraire un développement de ses activités. Cette tertiarisation de la société s’est accompagnée : • d’une forte urbanisation car les villes offrent de multiples services en matière de santé, transport et loisirs à la population ; • d’une réduction du nombre des agriculteurs et travailleurs indépendants au profit du développement de l’emploi salarié, encore appelé salarisation de la société ; • d’une féminisation du travail liée à la montée, dans la seconde partie du XXe siècle, de l’émancipation féminine ; • d’une évolution profonde dans la composition des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). La catégorie des « Cadres et professions intellectuelles supérieures » a doublé en quarante ans, tandis que la catégorie des « Employés » a connu un développement important de ses effectifs lié à l’augmentation parallèle du secteur tertiaire. La croissance n’est donc pas seulement une simple addition de valeur ajoutée, c’est aussi le levier profond d’une transformation de la société.
Croissance et intervention de l’Etat
Le développement économique n’est pas indépendant du développement de l’intervention de l’Etat. R. Musgrave a défini en 1959 les trois fonctions d’un Etat moderne : • fonction d’allocation des ressources publiques pour développer une politique industrielle, d’éducation ou de transport ; • fonction de redistribution des revenus dans un souci de justice sociale ; • fonction de régulation de l’activité économique afin d’approcher un équilibre macroéconomique et de plein-emploi. Cette intervention a permis incontestablement d’accroître le développement économique du pays. L’existence de structures politiques défaillantes est l’une des causes explicatives du sous-développement dans certains PED. Mais les modalités d’interventions de l’Etat sur le marché économique sont à présent remises en cause. Les politiques keynesiennes ne peuvent plus rééquilibrer le marché national dans une économie ouverte à la mondialisation des échanges. Les stratégies nationales de politique monétaire et
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de change s’arrêtent devant le traité de Maastricht et la construction de l’Union européenne. Depuis les années 1980, le triomphe des idées libérales entraîne un processus de déréglementation et de libéralisation financière. L’action de l’Etat sur les structures et la conjoncture économique pour améliorer le potentiel de la croissance est l’un des problèmes les plus complexes de nos sociétés actuelles.
Croissance et valeurs
Max Weber (1864-1920) a le premier souligné l’importance de l’évolution des valeurs dans l’accompagnement du développement économique des pays. Dans L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme (1905), il relève que l’essor du système capitaliste est lié au développement du protestantisme calviniste. Contrairement à l’Eglise catholique condamnant l’accumulation des richesses, le culte protestant encourage l’esprit d’épargne et d’accumulation du capital, piliers du développement économique. Il relève également qu’aux sociétés traditionnelles reposant sur des croyances religieuses et des coutumes succèdent à présent des sociétés où prédomine la rationalité. Aux explications mythiques ou religieuses d’autrefois, la société occidentale apporte à présent des réponses scientifiques et rationnelles. Cette modernité de la pensée permet d’accroître l’efficacité de l’initiative économique et le développement de l’innovation dans la société.
III - Théories et auteurs
La première approche de la croissance peut être attribuée à Adam Smith (1723-1790). Pour lui, c’est le principe de la division du travail, allié à la mécanisation, qui va permettre d’augmenter la production économique. Contemporain de Smith, Ricardo (1772-1823) est beaucoup plus pessimiste vis-à-vis du développement économique. Il privilégie la loi des rendements décroissants selon laquelle toute nouvelle superficie agricole mise en exploitation rapporte moins que les terres déjà préalablement exploitées. Dans cette même optique, Malthus (1766-1834) voit augmenter la population (progression géométrique) de façon plus rapide que les biens économiques (progression arithmétique). Pour lui, la croissance ne peut donc provenir que de la réduction de cette surpopulation par une limitation volontaire des naissances. W.W. Rostow (1916-2003) dans son livre Les Etapes de la croissance économique a distingué cinq étapes pour arriver à la croissance dans un pays : • la société traditionnelle, hiérarchisée et à prédominance agricole ; • les conditions préalables au développement qui voient un essor de l’agriculture,
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