Théories Sur Le Stress

t expliquer de manière plus appropriée les différences en matière de détresse psychologique que les mesures conventionnelles des événements qui surgissent dans la vie d’une personne ou encore que les tensions chroniques.

La théorie de la conservation des ressources (Hobfoll, 2002)

« Les individus n’attendent pas seulement que le stress et les tragédies se produisent mais cherchent activement à se positionner eux et leurs ressources dans une position avantageuse ».

Ainsi selon Hobfoll la réaction de stress se déclenche dès lors que les individus sont confrontés à une situation induisant une perte ou un risque de perte significatif de ressources.

Il fait alors de la perte et de la relation à celle-ci un pricipe de base de sa théorie disant que les individus luttent pour obtenir, conserver et protéger les choses auxquelles ils accordent de l’importance.

Sa définition du stress est alors : « Le stress psychologique est défini en réaction à l’environnement dans lequel il se trouve une menace de perte nette de ressources, une perte nette de ressources ou un manque de gain de ressources par rapport aux ressources engagées ».

Ou encore : « Le stress est supposé se produire en temps que résultat de circonstance qui représentent une menace de perte de ressources ou une perte de ressources requise pour assurer l’équilibre famille/organisation sociale. De plus, puisque les individus investissent ce qui estime remporter plus tard, le stress est supposé se produire dès lors que ces individus ne reçoivent pas des gains raisonnables pour eux ou leur groupe social ».

Pour Hobfoll les ressources ne sont pas déterminées individuellements mais sont transculturelles et le fruit de la culture.

Stratégie d’ajustement (Lazarus et Folkman, 1984)

Pour Lazarus et Folkman, les individus gèrent un problème de deux façons : le coping centré sur le problème et le coping centré sur l’émotion.

Le coping centré sur le problème comprend deux facteurs plus petits, la résolution du problème (recherche d’informations, élaboration de plans d’action) et l’affrontement de la situation (efforts et actions directs pour modifier le problème). Le coping centré sur l’émotion vise à gérer les réponses émotionnelles induites par

la situation. La régulation des émotions peut se faire de diverses façons (émotionnelle, physiologique, cognitive, comportementale). Il existe beaucoup de réponses appartenant à cette catégorie : consommer des substances (alcool, tabac, drogues), s’engager dans diverses activités distrayantes (exercice physique, lecture, télévision,...), se sentir responsable (auto-accusation), exprimer ses émotions (colère, anxiété,...). Une modalité cognitive de ce coping consiste à transformer la signification de la situation par exemple, en modérant sa gravité (minimisation), une autre à nier la réalité (pensée magique, dénégation). La chanson «tout va très bien, madame la marquise« illustre très bien la stratégie de minimisation de la menace.

Facteurs se rattachant au coping centré sur l’émotion :

- minimisation de la menace, prise de distance (j’ai fait comme si rien ne s’était passé, je me suis dit que ce n’était pas si grave,...) ;

- réévaluation positive (je suis sorti plus fort de cette épreuve,...) ;

- l’auto-accusation (j’ai compris que c’était moi qui avais créé le problème) ;

- l’évitement-fuite (j’ai essayé de me sentir mieux en buvant ou fumant ; j’ai essayé de tout oublier,...) ;