Vivan Los Mojados
Note de Recherches : Vivan Los Mojados. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires. Il signe aussi les accords de limitation des armes nucléaires (SALT 2) avec Brejnev en 1979 même si celui-ci ne fût pas ratifié par le congrès… Mais la politique pacifiste et de dégagement du président américain va lui jouer des tours. En effet, il diminue par la suite ses aides à des régimes comme l’Iran. Le Shah n’a alors plus l’aide des Etats-Unis sous Carter. De décembre 1978 à janvier 1979, la révolution islamiste éclate en Iran. La république islamiste se met alors en place avec à sa tête l’ayatollah Khomeiny qui mène un politique antiaméricaine (surnommé « le Grand Satan ») et antirusse. On connaît alors une succession de prises d’otages tel que celle des employés de l’ambassade américaine à Téhéran (1979-1981). L’Iran est le « Japon du Moyen-Orient ». Il est composé de riches occidentalisés et d’une masse, majoritaire et pauvre, de xénophobes islamistes. La politique de l’ayatollah s’appuie sur le Coran. Il règne alors un intégrisme religieux en opposition avec toutes les valeurs occidentales.
A partir de ce foyer de tensions, va se développer l’islamisme. LA révolution iranienne va en effet donner des idées à l’Irak et au Pakistan où même les mouvements chiites vont êtres soutenus. Toute la région est déstabilisée.
Croyant que l’Iran est incapable de riposter sévèrement en raison de la révolution nouvelle, Saddam Hussein entre en guerre avec le pays en vue de s’approprier les zones pétrolières du Golfe Persique, convoitées par l’Iran et l’Irak. La guerre dure huit ans et fait un million de morts jusqu’à la demande de l’armistice par l’Iran en août 1988.
Pour Saddam, ce conflit sanglant et à cause du second choc pétrolier qu’il a entraîné en 1979, est un réel échec. Malgré cela, la guerre lui a permis de combattre les islamistes de son pays et de mettre en place sa dictature, abreuvée en armes par la France et la Grande-Bretagne…
En Afghanistan, Karmal, dirigeant communiste, subit la révolte islamiste des moudjahiddines, séduits par la révolution iranienne. L’URSS intervient alors en décembre 1979 pour conserver ce bastion communiste, conter la poussée islamiste dans la région et pour les réserves pétrolières1979 qu’elle renferme… Elle envahit l’Afghanistan malgré les protestations de l’ONU. C’est la première fois depuis 1945 que l’URSS engage l’armée rouge pour conquérir un territoire étranger, ce qui montre bien la nouvelle ambition impériale soviétique.
Ce conflit abouti à des tensions américano-russes, les américains boycottent les JO de Moscou en 1980. Les russes s’enlisent progressivement, critiqués par l’Occident et surtout par leurs alliés du tiers-Monde.
Reagan va donc développer les missiles Mx, les bombardiers B21 et des fusées Pershing pour les placer en Europe de l’Ouest face aux SS20 soviétiques, en 1993. Il lance la même année le projet IDS (Initiative de Défense Stratégique). L’idée est d’avoir un bouclier de protection antimissile extrêmement sophistiqué et agissant en plein vol à l’aide d’un réseau de satellites militaires de surveillance. Mais le programme, trop coûteux, n’aboutit pas.
Ce dernier a tout de même fait peur à l’URSS et provoque, en ne respectant pas SALT 2 de 1979.
Le monde est de nouveau en proie à de nouvelles tensions. En 1983, un avion de ligne coréen s’égare au dessus du sol soviétique, il est détruit. En Europe, au début des années 1980, l’affrontement se fait par missiles interposés.
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Au début des années 1980, Brejnev n’a pas réussi ses réformes, notamment en raison du désintérêt de la population. Celle-ci ne veut pas gagner plus car elle ne peut pas acheter. Elles ont également échouées par manque de moyens, le coût de l’armement pompant 20% du PNB. Il y a aussi des problèmes de contestations. Les gens, souvent assez instruits, se posent de plus en plus de questions et voient que la Russie fonce droit dans le mur.
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En 1982, Brejnev meurt et lui succède Andropov de novembre 1982 à février 1984, lui-même remplacé par Alexis Tchernenko. En mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir. Il met en place la « Glasnost » (transparence) qui consiste en une censure moins présente. Il libéralise alors un peu le système de l’expansion, notamment au niveau de l’art.
Il met en place en avril 1985, la « Perestroïka » (reconstruction) qui consiste en une reconstruction de l’économie. On réintroduit la concurrence et la motivation par l’intérêt. Les entreprises industrielles autofinancées peuvent de nouveau faire des bénéfices. L’agriculture privée réapparaît. Au niveau politique, il y a démocratisation notable avec la pluralité de partis. Ces réformes ne mettent pas en cause, pour lui, le communisme. Il fallait simplement le réparer, le renouveler et le maîtriser. Le système en lui-même n’est pas remis en cause.
Par la suite, on assiste à une nouvelle détente, le dialogue reprend et conduit au désarmement.
Avec tous ses problèmes internes, l’URSS est prête à négocier et baisser son budget militaire.
Les Etats-Unis sont également dans un contexte de crise économique et de grosses dépenses militaires.
Le premier contact entre les deux dirigeants a lieu en novembre 1985 à Genève puis en octobre 1986 à Reykjavik. L’engagement est de réduire de 50% l’armement nucléaire de chaque côté.
En décembre 1987, le traité de Washington entre Reagan et Gorbatchev prévoit le démantèlement des Pershing et des SS20.
En juillet 1991, les accords START 1 entre Bush et Gorbatchev prévoient ne baisse d’un tiers des missiles à longue portée.
La détente entre les deux blocs permet le règlement de certains conflits. En effet, entre avril 1988 et février 1989, les armées russes se retirent d’Afghanistan. L’URSS, à partir de 1988, cesse toute aide militaire extérieure, notamment au Vietnam (dont l’armée quitte le Cambodge en 1989) et en Angola.
Avec les accords de Paris en juillet 1991, le Cambodge organise des élections.
Les Etats-Unis, de leur côté, cessent toute aide aux dictatures d’Amérique centrale. Des élections libres se tiennent au Nicaragua en 1989 et au Chili en mars 1990. Le régime de l’Apartheid « pro-US » en Afrique du Sud va libérer Mandela « pro-URSS » en 1990. Celui-ci deviendra président en mai 1994.
On observe enfin un effondrement du communisme dans le monde entier. La démocratisation voulue par Gorbatchev fait tâche d’huile à l’Est. Associée aux problèmes économiques connus par les démocraties populaires, il va y avoir de l’agitation. L’armée rouge est désormais désignée comme armée d’occupation.
En Pologne, en avril 1989, a lieu un accord entre le gouvernement Solidarnosc et Jaruzelski. Solidarnosc devient légal. En juin de la même année, des élections libres sont organisées. En décembre 1990, le parlement majoritairement libéral nomme Walesa président.
En Hongrie, en octobre 1989, des élections sont organisées et aboutissent à un gouvernement plus libéral. Il fait immédiatement supprimer les barbelés marquant la frontière avec l’Autriche. Les allemands de l’Est peuvent désormais aller à l’Ouest. Le mur de Berlin n’a plus de raison d’exister, il est détruit le 9 novembre 1989. La réunification allemande s’en suit, sous Kohl, en 1990.
En Tchécoslovaquie, en 1989, c’est la révolution de Velours. Des manifestations sont organisées. Les élections ont lieu, Vaclav Havel devient président et Duback, président du parlement.
Une révolution plus violente a lieu en Roumanie. Le dictateur Ceausescu essaie de se maintenir. Un faux procès est organisé à son encontre par ses anciens alliés qui ne veulent pas tomber avec lui. Il est exécuté en 1989.
En Yougoslavie, une loi, en janvier 1990, annule le rôle dominant du parti communiste. La Yougoslavie éclate en décembre 1989.
Il s’en suit une implosion de l’URSS. En mars et avril 1989, des élections sont organisées. C’est la chute du parti communiste. Il s’en suit alors l’élection d’opposants tel que Sakharov ou Soljenitsyne. L’assemblée de 2250 membres estime qu’elle doit faire son devoir (budget, loi…) car précédemment, elle ne faisait qu’enregistrer les décisions du parti communiste. En mars 1990, ils votent la fin du rôle dominant de ce parti. De plus, les démocraties populaires sont en train de se révolter. En 1990, les républiques baltes et la Géorgie proclament leur indépendance.
En juin 1991, Eltsine, président du Russie, fait de nouvelles réformes pour donner l’autonomie en août 1991.
Les conservateurs désirent alors faire un coup d’Etat mais Eltsine appelle la population à se révolter et sauve la mise à Gorbatchev. Après ce coup d’Etat manqué, Eltsine est en position de force. Le 25 décembre 1991, Gorbatchev démissionne.
L’URSS n’existe donc plus. La CEI (Communauté d’Etats Indépendants), avec tous les pays de l’ancienne URSS (à part les pays baltes et la Géorgie) est constituée. Mais ce n’est qu’une
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