Analyse de texte aristote
Commentaire de texte : Analyse de texte aristote. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Shoushou Cap • 28 Décembre 2015 • Commentaire de texte • 1 115 Mots (5 Pages) • 2 392 Vues
Le texte d’Aristote dont nous allons mener l’étude est extrait d’un ouvrage nommé Seconds analytiques. L’auteur y traite le syllogisme scientifique, c’est à dire un raisonnement logique à deux propositions, également appelées prémisses, conduisant à une conclusion. Aristote aborde la question de la connaissance scientifique, du savoir. Comment estimons nous posséder la science d’une chose d’une manière absolue et non pas d’une manière purement accidentelle quand nous croyons que nous connaissons la cause par laquelle la chose est?. Autrement dit, en vertu de quoi, peut on dire que chaque homme possède la science d’une quelconque chose de manière absolue, quand nous croyons connaître la cause de cette chose? Pour résoudre ce problème, Aristote établit ici le lien entre la connaissance du savoir et la démonstration. Autrement dit la connaissance scientifique s’appuie elle aussi sur la démonstration et par démonstration, il entend le syllogisme scientifique. Cependant pour asseoir une démonstration, il faut partir sur de vraie prémisses c’est à dire deux propositions vérifiables et celles-ci doivent être premières et indémontrables, ce qui en soit signifie qu’elles sont véridiques et posés sans démonstration tout en étant démontrable. Nous pouvons déceler plusieurs moments successifs dans le propos de l’auteur: tout d’abord, dans le premier paragraphe jusqu’à la ligne 8, l’auteur semble nous faire comprendre que l’homme a la possibilité d’articuler des jugements prédicatifs. Enfin, dans le second paragraphe, l’auteur établit le lien que nos jugements prédicatifs sont la forme même de la démonstration grâce à des syllogismes qui permettent de conclure.
Le texte s’ouvre avec une affirmation: celle de la possession de la science (« posséder la science » l-1), c’est à dire que chaque homme possède un savoir scientifique ou du moins une logique qui lui permettrait ainsi de comprendre en quoi une chose peut-être cette chose. Aristote nous livre donc que l’homme posséderai en lui la science des choses d’une manière absolue, c’est-à dire d’une manière logique, claire et concise. Cependant, pour Aristote, la science de cette chose ne peut-être de manière purement accidentelle comme le pense les sophistes. L’homme réfléchit, pense, conçoit, déduit, toutes ces facultés lui permettent un discernement. Il peut donc affirmer ce qui est vrai de ce qui est faux. Il possède donc en lui une raison, une raison universelle, qui lui permet de connaitre la vérité. Et donc d’avoir un esprit ou du moins une démarche scientifique qui va l’aider à trouver ou du moins à comprendre ce que pourquoi cette chose est cette chose, de comprendre l’origine de la cause qui a donnée cette chose. Aux lignes 3, 4 et 5, Aristote aborde le fait que c’est parce que nous pensons connaitre la cause de la formation de cette chose qu’il est logique que la chose ne soit autre chose qu’elle n’est. L’homme possède donc un esprit logique. Cette logique est une science nécessaire puisqu’elle permet de conclure sur la cause par laquelle la chose est. La cause est donc ce qui permet à l’intellect d’être dans la vérité . C’est pourquoi la science est pour Aristote une vertu intellectuelle, car, avec la vertu de l’intelligence, elle permet à l’intellect d’atteindre sa fin qui est la vérité. Aristote en arrive à la conclusion ligne 6 à 7 que « l’objet de la science au sens propre est quelque chose qui ne peut pas être autre qu’il n’est ». Par ces mots, Aristote semble nous dire que la science a pour objet le nécessaire. L’auteur semble donc établir un lien entre l’intellect et la cause. Il semble établir que nos jugements que nous portons sont la forme même de la démonstration puisqu’inconsciemment, nous utilisons des syllogismes qui nous permettent de conclure sur la nature, la forme, la création d’une chose. Mais cette démonstration doit s’appuyer sur des connaissances déjà apprises, ou qui sont innées. Cependant pour que l’intellect soit dans la vérité, il ne doit pas seulement connaître la cause mais il doit comprendre comment la cause peut déboucher à un sujet. C’est ainsi que la science est acquise par la démonstration, car le fait de démontrer consiste justement à montrer comment une cause est unie
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