Après avoir caractérisé les échanges commerciaux français, vous expliquerez les raisons des faiblesses de celui-ci
Mémoires Gratuits : Après avoir caractérisé les échanges commerciaux français, vous expliquerez les raisons des faiblesses de celui-ci. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresein essor économique, et dorénavant ils occupent une place capitale dans la mondialisation …), les pays européens qui sont hors de l’Union Européenne, l’Amérique (les Etats-Unis : la puissance mondiale ) et l’Afrique.
La France capitalise des excédents commerciaux dans plusieurs groupes de biens. Notamment dans les industries des biens d’équipement où elle assure un surplus commercial de 8,3 milliards d’euros en 2008 (d’après le document 4). Mais aussi elle comptabilise un excédent commercial dans le domaine de l’agriculture (la sylviculture et la pêche) où ses exportations sont supérieures de 6 milliards d’euros par rapport à ses importations. Ainsi que dans les industries agro-alimentaires, où elle affiche une balance commerciale excédentaire de plus 3,5 milliards d’euros en 2008.
En revanche, le solde du commerce extérieur français est à découvert dans le secteur de l’énergie avec un déficit de plus de 58 milliards d’euros ! De surcroît, elle est en déficit commercial dans le domaine des industries de biens de consommation où elle enregistre un déficit de plus de 10 milliards d’euros. Dans la branche des industries des biens intermédiaires la France a importé 13,6 milliards de plus que ce qu’elle a importé. Enfin, dans l’industrie automobile on constate aussi un déficit de 3,5 milliards d’euros.
La France s’est considérablement ouverte sur le monde en 50 ans (entre 1958 et 2008) et à donc beaucoup évolué. Comme nous le démontre le document 3, ses échanges ont doublé pendant cette période : les exportations représentaient 15% du PIB en 1958, elles en représentaient plus de 25% en 2008 soit environ deux fois plus. Il en est de même pour les importations : la France importait environ pour 15% en part de PIB en 1958, elle en importait pour 30% du PIB en 2008 soit aussi deux fois plus. De manière un peu plus précise, on peut observer qu’il y a un équilibre entre les importations et les exportations de 1958 à 1968. Puis on a des tendance entre une balance commerciale excédentaire (comme c’est le cas en 1978, 1998 : les importations étaient supérieures aux exportations) et une balance commerciale déficitaire (par exemple en 1988, 2008, mais c’est aussi le cas de nos jours les exportations sont supérieures aux importations … ).
On peut ajouter, d’après le document 2, que entre 1990 et 2001, la France avait gagné en compétitivité prix par la désinflation et la modération salariale, donc elle maitrisait mieux ses couts salariaux par rapport à l’Allemagne ou les pays anglo-saxons ; par conséquent la France a gagné des parts de marché dans le commerce mondial. Et cela a bien payé puisque « la part des exportations françaises dans le commerce mondial, soutenue par la faiblesse de l’euro et la modération salariale, a atteint un point haut en 2001.
Plusieurs raisons sont exposées pour expliquer les faiblesses du commerce extérieur français actuel.
En premier lieu on sait que nos principaux clients sont les pays de l’Union Européenne , cependant aujourd’hui ces pays vont mal , leur croissance est atone. Ce qui ne les incite pas à consommer, à importer … On peut donc noter que la demande intérieure française est plus importante que la demande extérieure, or il est plus facile de réduire le déficit quand la demande extérieur est supérieure à la demande intérieure... Ce qui nuit à nos exportations et donc à notre solde des transactions courantes. Car on peut comprendre grâce au document 1, que nos importations augmentent à un rythme plus soutenu que nos exportations (entre 2000 et 2008 nos importations ont bondi de 34%, tant dis que nos exportations ont augmenté de « seulement » 18% ; elles ont donc deux fois moins augmenté que les importations sur la même période).
Dans un second temps, notre déficit commercial peut s’expliquer par une perte de compétitivité prix durant ces dernières années, or « les prix restent aujourd’hui un des éléments clés de la concurrence entre pays dans le domaine industriel » (document 6).
D’une part à cause dû cout de la main d’œuvre qui est trop couteux en France par rapport à d’autres pays : comme par exemple les pays émergents (ex : Chine, Inde…). Aujourd’hui il n’y a plus seulement les pays industrialisés, comme ceux qui forment la Triade (pays de l’Union Européenne, Etats-Unis, Japon) qui dominent le monde, mais il y a aussi les pays émergent qui sont sur le devant de la scène mondiale : il faut se diviser les parts de marché ! Donc il existe une réelle concurrence, car le cout de main d’œuvre peu cher de ces pays nuit sur notre commerce extérieur surtout en contexte de crise (les entreprises se délocalisent dans ces pays, …).
La France a perdu en compétitivité prix, à l’inverse de l’Allemagne. Le fait de réduire l’âge de bénéficier de la retraite, de diminuer le temps de travails quotidien (temps de travail journalier réduit à 35 heures) ont fait que les français travaillent moins pour approximativement le même salaire : de ce fait le cout salarial unitaire en France a augmenté et celle-ci a perdu en compétitivité prix (même si ce n’est pas la seule raison de la perte de compétitivité prix). Au contraire, l’Allemagne, elle, a augmenté l’âge de la retraite, et les allemands travaillent plus que nous français. De plus l’Allemagne a instauré une politique de réduction drastique de ses couts de production (d’après le document 2); si bien que celle-ci est devenue plus compétitive et a gagné des parts de marché au détriment d’autre pays en particulier la France (car la France a principalement les mêmes partenaires commerciaux que l’Allemagne). Ce qui compromet au commerce extérieur français.
D’autre part, la France perd en compétitivité à cause du taux de change des devises (autrement dis le cours d’une monnaie par rapport à une autre). Par exemple aujourd’hui, l’euro est plus élevé que le dollar : monnaie de référence internationale (mais c’est le même principe avec une autre monnaie), en conséquence cela ne favorise pas nos exportations ; car pour nos acheteurs nos produits (en euro) sont chers (par rapport à leur devise). Donc dès que l’euro se réévalue cela défavorise nos exportations.
Ensuite, la faiblesse de notre déficit commercial s’expliquer par le manque de matières premières (pétrole, gaz, …) sur notre territoire, que l’on est donc obligé d’importer. D’où notre important déficit dans ce domaine qui est pourtant stratégique. En outre, quand le prix de ces matières premières augmentent cela creuse encore plus notre déficit commercial.
De plus la France est mal positionnée géographiquement, elle est peu orientée vers les pays émergents (les nouveaux acteurs de la mondialisation).
Nous
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