Chapitre 1- Les Leçons De l'Histoire

utre. Prémisse de la mondialisation.

-transformation des structures sociales : apparition de classes sociales : ouvrière et bourgeoisie.

-l’Etat gendarme : augmentation des dépenses publiques.

B. Le take-off : Rupture : passage d’une économie stagnante à une économie de croissance. Industrie textile fut le premier secteur moteur. (1760-1830)

Secteur moteur : secteur ayant des effets d’entrainement sur l’ensemble de l’économie.

C. Thèse de Rostow :

Enumère les différentes étapes de la croissance d’après un processus universel et linéaire :

-La société traditionnelle : agricole

-La préparation au décollage (take-off) : Révolution agricole

-Le take-off

-La maturité, tertiarisation de l’économie : production et consommation de masse.

III. Changement social :

Passage de la société traditionnelle à la société moderne. 3 indicateurs :

-Temps : rupture : passage de S d’ordres à S de classe

-Concerne l’ensemble du système social

-Conséquences durables.

Plus qu’un changement dans la société, un changement de société.

Différents indicateurs en fonction des sociologues :

-Durkeim : Division du travail : Changement du lien social : Lien communautaire à marchand.

-Weber : Transformation des valeurs : valeurs du protestantisme : mise en avant de la valeur W, enrichissement signe de l’élection divine, début de l’épargne.

-Toqueville : Egalisation des conditions, structure démocratique.

-Marx : « le moteur de l’histoire [des changements sociaux] c’est la lutte des classes ». Toute société est conflictuelle : rapport d’exploitation, dominants-dominés.

IV. évolution de la pensée économique

Les courants de pensée économiques ont fortement influé sur leur époque et inversement sont nés d’un contexte particulier.

A.Les Classiques

Pensée mercantiliste : Richesse=quantité d’or. « Enrichissement du prince passe par l’appauvrissement de ses sujets » Machiavel. Economie stagnante post take-off : Economie à somme nulle : ne dégageant pas de surplus.

Pensée libérale : Fin du XVIII-mi XIX. En rupture avec la pensée mercantiliste. Passage à une économie à somme positive : économie de croissance. Adam Smith parle de « la richesse des nations » : la source de l’enrichissement c’est l’échange et la production. L’échange profite à tous. La puissance productive : accumuler des moyens de production et non de l’or.

Le concept d’Adam Smith :

-Division du W

-La main invisible : somme des intérêts des particuliers mène à l’intérêt général. Le marché est le principal élément régulateur.

-Le libre échange : refus du protectionnisme (taxes douanières…)

Pensée néo-classique : Evolution de la pensée libérale au cours du XIX. La science économique : science à part entière. Contexte : siècle du scientisme : confiance dans le progrès de la science et des techniques. Développement de la pensée rationnelle. Les agents économiques : homoeconomicus : décisions parfaitement rationnelles guidées par son intérêt et non ses émotions. Utilisation de l’outil mathématique : Concurrence pure et parfaite : autorégulation du marché.

B. Le marxisme

Contexte : XIX : progrès technique : machinisme. Phénomène de prolétarisation de la population. Naissance d’un mouvement de contestation ouvrier puis politique : le sociale, doté d’un socle : l’idéologie marxiste.

Le concept de Marx :

-Lutte des classes

-rapport d’exploitation

-holisme

-plus-value

-contradictions du capitalisme

-matérialisme historique/dialectique

Société conflictuelle : appropriation des richesses : le matérialisme dialectique. Rapport d’exploitation prolétariat-bourgeoisie. Mouvement de salarisation.

Plus-value