Commentaire sur les Méditations de Descartes de Maine de Biran

FIGARELLA                                                                                                                TES2

Gauthier

Devoir maison de Philosophie

Texte 1

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       Durant le XVIIème et le XVIIIème siècles, des philosophes tels que René Descartes et Emmanuel Kant se sont penchés sur l’anatomie humaine et sa manière de fonctionner. Tout deux ont en sujet commun la conscience, élément qui est soit disant fondamentale à notre existence et à notre élévation dans le monde parmi les autres espèces.

Dans ce texte, « Commentaire sur les Méditations Métaphysiques de Descartes », de Maine de Biran, philosophe du XVIIIème siècle, il développe son avis sur la pensée humaine et ce qu’elle nous apporte. La question soulevée dans ce texte est de savoir si l’enveloppe corporelle est liée à notre esprit, si notre esprit est source de vie ou encore si l’esprit et le corps sont unis ou si ils doivent juste cohabiter.

Ainsi l’étude de cet extrait d’œuvre est à l’image de ce mouvement de pensée, l’analyse de ce texte point par point le démontre. Puis à la suite de cette analyse le lien de l’esprit et du corps, nous développerons un avis personnel pour exprimer notre point de vue

« N’y a t-il pas contradiction à dire que je ne suis qu’autant que je pense et que je cesserais d’exister si je cessais totalement de penser, et à dire d’un autre côté en croyant n’admettre rien qui ne soit nécessairement vrai, je ne suis précisément parlant qu’une chose qui pense, savoir un esprit » (lignes 1 à 4)

Ici, l’auteur décrit deux thèmes contradictoires. Le premier va de la ligne 1 à 2 : « […] je ne suis qu’autant que je pense et que je cesserais d’exister si je cessais totalement de penser ». Dans ce passage Maine de Biran explique que si l’on pense cela signifie que l’on existe, qu’on est quelqu’un, mais que le jour où l’on cesse de penser nous cessons de vivre d’une manière humaine.

En contradiction, dans le passage ligne 2 à 4, « […] et à dire d’un autre côté en croyant n’admettre rien qui ne soit nécessairement vrai, je ne suis précisément parlant qu’une chose qui pense, savoir une esprit. »,  l’auteur explique que si nous n’avons pas de libre arbitre, qu’on ne se différencie pas avec des pensées qui sont propres à chacun, uniquement en suivant un mouvement, alors on devient une chose pensante et non un être humain.

Dans un second temps, l’auteur nous donne son point de vue sur l’importance de la pensée, de la ligne 4 à 5 : « En effet, si vous êtes une chose durable, et dont la pensée est un mode, il répugne d’affirmer que le mode étant ôté, la chose qui en est douée s’évanouisse. ». Il prétend que la pensée est comme une façon d’être, une chose que l’on détient et qui nous maintient en éveille, mais que le jour où on perd ce mode, alors on a plus de raison d’être, on est plus, on cesse d’être quelqu’un.

Enfin, dans la dernière partie du texte, de la ligne 5 à  la fin « Cette expression une chose qui pense indique la relation d’un attribut ou d’un mode qu’on appelle la pensée, à une substance durable qui est conçue ou crue permanente, indépendamment de cet attribut, quoique nous ne puissions dire quelle est cette substance ni en avoir aucune sorte d’idée séparée. », Maine de Biran nous présente l’humain en deux parties. D’abord « un mode » ou « un attribut » qui correspondent à la pensée, une partie qui nous est propre à chacun, que tout le monde possède mais s’en sert de manière différente. Puis on est aussi composé d’une « substance » qui représente l’enveloppe corporelle. Ainsi le corps et l’esprit sont deux choses séparés qui n’ont pas besoin de l’autre pour exister, juste la pensée nous permet de vivre et se loge dans une carapace pour pouvoir se développer et s’exprimer.