Devoir sur le Vih
Mémoire : Devoir sur le Vih. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresunitaire. Il en résulte une augmentation de la quantité du virus (charge virale) dans le corps. Plus la quantité de virus est importante, plus le nombre de lymphocytes T4 diminue car :
1 Lorsque le virus se multiplie dans les lymphocytes T4, ceux-ci sont détruits.
2 Les lymphocytes T4 reçoivent des signaux aberrants qui leur donnent l’ordre d’arrêter de se multiplier ou encore de se suicider (apoptose).
3 La destruction des lymphocytes T4 est supérieure à la capacité de production. Les lymphocytes T4 ne sont plus fabriqués par les organes qui les produisent. Ces organes, lorsqu’ils sont envahis par le VIH, sont progressivement détruits.

Définition du CMH ou HLA :
Le CMH est l’acronyme pour désigner le Complexe majeur d’histocompatibilité, c’est à dire la compatibilité des cellules entre elles. C’est un système de reconnaissance des cellules, présent chez tous les Vertébrés (on parle de système HLA chez l’homme).
En pratique, c’est un ensemble protéique propre à chacun, qui sert de signature cellulaire. En prenant deux cellules identiques chez deux individus, on pourra les distinguer grâce à ces protéines présentes à la surface des membranes cellulaires. Elle servent donc au corps à différencier ce qui lui est propre de ce qui lui est étranger.
Ce système a une importance capitale dans le domaine des greffes par exemple, et est à l’origine de nombreux rejets : quand le système immunitaire reconnaît un système HLA étranger, il déclenche l’artillerie lourde pour éliminer ces cellules, les considérant comme étrangères et donc néfastes. Même dans le cas d’une greffe vitale…
Certaines cellules en sont dépourvues, comme les neurones ou les globules rouges par exemple, ce qui autorise les dons de sang entre personnes compatibles par le groupe sanguin.

Le lien entre le VIH et le système HLA :
Le VIH s’est adapté à la diversité génétique humaine
Il existe un lien entre le patrimoine génétique d’une personne et le SIDA.
En particulier, certains allèles des gènes, nommés système HLA de classe I (HLA I), ralentissent la progression de la maladie .
Cependant, il existe une très grande variabilité des gènes HLA I au sein des différentes populations qui résulte de l’histoire évolutive des hommes, en particulier, de leur résistance lors des différentes épidémies.
On vient de mettre en évidence des actions réciproques d’adaptation entre le VIH-1 et les différents HLA I.
En ce qui concerne les molécules HLA I, elles sont classées en trois groupes A, B et C. Elles présentent des fragments (épitopes) de protéines du VIH à la surface des cellules infectées afin de permettre leur reconnaissance par le système immunitaire et leur destruction par les lymphocytes T CD8+ (LTCD8). Certaines molécules HLA I sont plus adaptées à cette présentation de certains épitopes du VIH et protègent mieux l’organisme.
Cependant, le VIH-1 peut s’adapter car il mute beaucoup, encore plus que d’autres virus. Ces mutations peuvent avoir lieu dans les séquences codant pour les épitopes du VIH et peuvent permettre au virus d’échapper à la reconnaissance par les LTCD8
Le système HLA :

Les molécules HLA sont des présentoirs pour les déterminants antigéniques. Les chaînes polymorphes qui composent les molécules HLA sont codées par un ensemble de gènes situés sur le chromosome 6, ensemble de gènes très proches les uns des autres.
De ce fait, les gènes HLA sont transmis en bloc (haplotype) des parents aux enfants. Chaque enfant hérite d'un haplotype paternel et d'un haplotype maternel. Chaque allèle de chacun des 2 haplotypes est exprimé. L'identification de ces allèles correspond au groupage HLA.
Chez un individu donné, le nombre des différents présentoirs HLA qui sont exprimés est limité à 6 pour chacune des classes.
Les molécules HLA de classe I Les molécules HLA de classe II
 
Elles se composent d'une chaîne alpha - avec 3 domaines extracellulaires - et d'une petite chaîne polypeptidique, la bêta2-microglobuline. Leurs sites fixent 8 à 9 acides aminés. Elles sont formées de deux chaînes alpha et bêta - comportant chacune 2 domaines extracellulaires. Leurs sites fixent 13 à 34 acides aminés.
1. Sont codées par les gènes A, B et C
2. Sont synthétisées et exprimées à la surface de la quasi totalité des cellules de l'organisme - les cellules T cytotoxiques (lymphocytes T8) devant pouvoir cibler n'importe quelle cellule de l'organisme infectée par un virus ou un agent pathogène intracellulaire.
3. Sont mises en présence des fragments peptidiques - produits par la dégradation cytosolique des protéines endogènes par les protéosomes - au niveau du réticulum endoplasmique
4. Les molécules HLA de classe I présentent les déterminants antigéniques aux lymphocytes T cytotoxiques identifiés par un marqueur de membrane appelé CD8 (lymphocytes T CD8+). 1. Sont codées par les gènes DR, DP, DQ
2. Sont synthétisées et exprimées uniquement par les cellules présentatrices de l'antigène (CPA) = Système réticulo-histiocytaire - soit essentiellement les macrophages qui captent les antigènes étrangers dans le liquide extracellulaire et interagissent avec les cellules T auxiliaires (lymphocytes T4).
3. Sont mises en présence des fragments peptidiques - produits par digestion partielle des antigènes phagocytés - au niveau des endosomes précoces
4. Les molécules HLA de classe II présentent les déterminants antigéniques aux lymphocytes T auxiliaires identifiés par un marqueur de membrane appelé CD4 (lymphocytes T CD4+).
 
Les virus ou les agents pathogènes intracellulaires sont dégradés par des complexes cytosoliques appelés protéasomes. Les fragments peptidiques résultant de cette dégradation sont transportés activement (transporteurs) vers le réticulum endoplasmique de la cellule
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