Déni de grossesse

e en hauteur. Pour se cacher, le fœtus se place sur les cotés de sa mère, avec une présentation en siège qui rend le ventre moins proéminent » cette femme n’entend donc pas les mouvements dans son ventre. En ce qui concerne le développement du bébé, celui-ci est si discret qu’il ne présente quasi-aucun signe de vie. Il ne bouge quasiment pas. On distingue deux formes de déni, le déni partiel et le déni total. Le déni peut-être partiel dans le cas où la future maman se rend compte qu’elle est enceinte à partir du 5ème mois avant le terme de sa grossesse. Le déni est total lorsque la grossesse est découverte à l’accouchement. En règle générale la grossesse passe inaperçue L’entourage et le corps médical peuvent se laisser piéger, de ce fait ils sont impuissants face à cette situation mais dans le cas du déni partiel l’entourage finit par se rendre compte de la grossesse que la future maman refuse de voir.

Après avoir défini le déni de grossesse, intéressons nous aux conséquences dut à l’annonce de cette grossesse ou accouchement selon les cas. Selon Freud « le déni est une situation défense qui permet à l’individu d’accepter une réalité prise comme traumatisante » en effet son degrès varie en fonction des cas, le déni reste une épreuve traumatisante, surtout pour les femmes prenant conscience de leur grossesse qu’au moment de l’accouchement. Dans le cas d’un déni partiel l’entourage finit par se rendre compte de la grossesse que la future maman refuse de voir, plusieurs hypothèses sont avancées les femmes ne ressentant pas le désir d’avoir un enfant, conséquence d’une agression sexuelle, ou encore une stérilité supposée qui ne les laisse pas croire à une grossesse. La future maman ressentant des maux de ventre consulte son médecin qui lui apprend la nouvelle mais celle-ci est annoncée dans un cadre rassurant, dans un cabinet médical ou à l’hôpital, la future maman a encore quelques semaines voir quelques mois pour se préparer avec l’aide de son entourage. Dans le cas d’un déni total, la maman apprend sa grossesse au moment où elle accouche. Cette situation est extrêmement traumatisante pour la maman, qui se retrouve souvent seule face à cette situation à laquelle elle ne s’attendait pas, la plupart du temps isolée dans la salle de bain ou dans les toilettes, elles accouchent seules, paniquées, choquées, elle explique avoir longuement regardé leur bébé, paralysée, désespérée ne sachant plus quoi faire . Cette situation comporte un réel danger, car la maman en état de choc psychologique peut délaisser ce nouveau-né dont elle ne comprend pas l’existence. Il peut être en danger de mort, par manque de soins, suite à un traumatisme crânien et également si l’accouchement s’est déroulé dans un lieu manquant d’hygiène. Elle peut croire que son enfant est mort né et s’en débarrasse alors qu’il est encore en vie. Dans 10% des cas la maman étant dans un état second, n’ayant plus le sens de la réalité peut-être amenée à tuer volontairement à tuer son bébé c’est ce qu’on appelle l’infanticide comme dans l’affaire médiatique de Véronique Courjault « des bébés congelés » . Cette affaire avait été l’occasion de mettre en lumière ce phénomène, véritable tabou sociale.

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