Explication Du Texte "Aurore", Livre Iii De Friedrich Nietzsche
Mémoire : Explication Du Texte "Aurore", Livre Iii De Friedrich Nietzsche. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresest alors le sens précis du travail dans cet extrait de texte?
Dans la deuxième phrase, le philosophe nous donne le sens précis du mot « travail »: il signifie le dur labeur du matin au soir. L'auteur nous dit également que celui-ci constitue la « meilleure des polices »: la police représentant l'autorité suprême dont le but est de faire régner l'ordre. Le travail serait donc, d'après Nietzsche, une autorité qui servirait à faire « régner l'ordre », et ce serait la meilleure puisque le travailleur n'a pas conscience de celle-ci et ne peut donc s'y opposer. De plus, cette autorité est économique, c'est à dire qu'elle ne demande pas la présence Humaine ou de moyens coûteux pour l'État.
Le philosophe poursuit par « il tient chacun en bride ». Une bride est un harnais qui sert à guider les chevaux, et qui représente dans cet extrait le travail. Donc, ici Nietzsche compare les effets du travail à ceux d'une bride: le travail limiterait alors la liberté des travailleurs. Il empêcherait le développement de la raison, des désirs et
celui du goût de l'indépendance: tout ce qui est individuel. Ces trois caractéristiques sont propres à l'Homme. Celui-ci étant privé de ses développements personnels n'est plus capable de réfléchir par lui même, ses désirs se limitent alors au fait de se retrouver avec sa famille, de manger puis de dormir (aucune pratique de hobbies), l'individu perd son goût de l'indépendance puisqu'il est dépendant à son propre travail (si il ne va pas travailler, il ne pourra pas nourrir sa famille). L'Homme est alors réduit au statut d'animal.
Le philosophe dénonce la glorification du travail, il est totalement contre car le travail contrôle le travailleur.
Friedrich Nietzsche débute son argumentation avec le connecteur logique « car ». Il explique comment le travail empêche le développement de la raison, des désirs et du goût de l'indépendance; car le travail consume (anéantie, épuise, détruit) une quantité de force nerveuse, c'est à dire qu'il épuise notre énergie.
Puis il continue: « et la soustrait à la méditation...et à la haine ». Le philosophe dit ici que toute l'énergie perdu qui a servi à travailler ne pourra pas servir à « tout ce qui est individuel »( méditation, rêverie etc..) aux « sentiments » caractéristiques de l'espèce Humaine. Autrement dit, en travaillant l'Homme n'est plus un Homme car il ne peut à cause du manque d'énergie, développer ses caractéristiques.
Nietzsche nous dit que le travail présente à la vue un but mesquin, c'est à dire un but sans ambition. Le travail « aveugle » le travailleur en lui assurant des satisfactions faciles et régulières grâce au salaire qui suffit à satisfaire les travailleurs.
Enfin Nietzsche dresse le bilan grâce à l'emploie du terme « Ainsi ». Il nous montre la conséquence de sa thèse: une société ou l'on travaillerait dur serait une société sécurisée. Il nous expose donc que le but de la glorification du travail fait par la société elle même est de se sentir en sécurité car « l'on adore aujourd'hui la sécurité comme la divinité suprême » On retrouve encore ici un vocabulaire religieux avec l'emploie de la divinité suprême que l'auteur utilise pour nous montrer l'importance qu'a la sécurité pour la société. Cette exagération rend ridicule la société.
Nietzsche nous a donc montré que la glorification du travail fait par
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