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Explication de texte le gai savoir de Nietzsche, paragraphe 354

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Par   •  7 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 251 Mots (6 Pages)  •  14 030 Vues

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Explication de texte  le gai savoir de Nietzsche, paragraphe 354

Dans cet extrait de Le gai savoir écrit par Nietzsche,  ce texte a pour objet la  conscience comme étant la capacité de savoir de ce qui se passer en nous et hors de nous. Nietzsche s’efforce de répondre à la question « Qu’est-ce qui révèle l’origine de la conscience? ». La réponse ici donnée à savoir la thèse, est que la conscience n’est pas naturelle à l’homme, elle est née que par les relations des hommes entre eux, nées elles-mêmes par le besoin naturel de l’homme à communiquer avec ses semblables dues à son mode de vie.     

On peut distinguer dans le texte trois parties. La première (ligne 1 à 3) expose une définition limité de la conscience, puis (ligne 3 à 9) nous verrons que le langage, selon Nietzsche définit la conscience. En effet, dans la dernière partie  (ligne 9 à 11) nous comprendrons que la conscience ne représente qu’une infime partie de ce que nous pensons.


Nietzsche commence par nous donne une définition limité de la conscience, et que celle-ci « n’est qu’un réseau de communication entre les hommes ». C'est-à-dire qu’elle n’est rien d’autre qu’un échange qui tisse des liens entre les individus, selon Nietzsche, elle est le résultat du lien social et elle est conçue pour être un langage . De plus, elle serait par nature collective parce qu’elle relie les membres d’une société. On se rend compte que la thèse de Nietzsche dans cet extrait s’oppose à la thèse classique qui voudrait définir la conscience comme étant propre à chaque homme.

 La conscience par l’intermédiaire du ‘Cogito’ (‘je pense’), désigne le sujet tel qu’il est découvert par le ‘cogito ergo sum’ (‘ je pense donc je suis’ donc l’homme fait un retour à soi et l’homme se trouve face à lui-même) de Descartes, c’est-à-dire non pas l’individu (René Descartes) mais en général la chose pensante qui est, selon Descartes, au fondement de toute connaissance possible. Cette pensée cartésienne est l'opposé de ce que pense Nietzsche, pour lui la conscience est le résultat de la vie de l'homme en société. En effet, Nietzsche lui donne un rôle d'utilité collective. Nietzsche en utilisant le terme de 'réseau' fait référence à une relation, un lien et de ce fait lui aussi cerne la conscience comme un mouvement extérieur.

Lorsqu'il dit que "c'est en cette seule qualité qu'elle a été forcée de se développer", il souhaite montrer que les hommes ont acquérir une conscience pour communiquer pour augmenter leur puissance, c'est-à-dire que tous luttent pour l'existence, mais la vie en collectivité augmente leurs chances de survie, donc l'homme a intérêt à communiquer avec ses semblables pour exister.

 Enfin, Nietzsche nous fait part de nos mouvements, il fait référence au corps car nous les entendrons sous le terme de comportement. Ainsi Nietzsche nous fait part des différents éléments qui constitue l'homme en tant qu'être et qui le distinguent des animaux.

 

Mais Nietzsche loin de définir l'homme comme un être parfait et supérieur, nous rappelle combien nous ne maîtrisons pas cette puissance: 'du moins en partie' montrent que" nos pensées, actes,... n'arrivent pas tous à la surface de notre conscience",  là il fait référence  à l'inconscient que l'on retrouve plus tard dans le texte, expliquée plus clairement. Par cette énumération des attributs humains, il rejoint dans une certaine mesure Descartes lorsque celui-ci dit "Je suis une chose qui pense, qui veut, qui sent". Mais comme les pensées nietzschéennes et cartésiennes divergent sur un point important, c'est-à-dire que Descartes pense que la conscience est naturelle à l'homme alors que Nietzsche affirme qu'elle est le résultat d'une nécessité de survivre, ce qui l'amènera à la définir comme un besoin. Le 'besoin de protection' est directement lié aux dangers qui pouvaient mettre en péril le corps, car pour Nietzsche c'est le corps qui fait de l'homme un être vivant, et le corps toujours qu'il était indispensable de préserver pour survivre. 

Il définit donc la conscience comme un processus de développement en plus du caractère social qu'elle a et que nous avons expliqué dans une première partie, en insistant sur le fait que la conscience était par essence sociale. Le fait de qualifier l'homme d'animal rappelle à l'homme que c'est par sa seule conscience qu'il se distingue de ceux-ci, la conscience apparaît donc comme une puissance qui permet à l'homme d'exprimer sa supériorité. 

L'homme a eu besoin d'acquérir une conscience afin de développer une connaissance de soi, afin de pouvoir se représenter à soi-même en tant qu'être, afin de pouvoir dire 'je'. Nietzsche rejoint ici Hegel quand celui ci dit que "l'animal se sent exister, l'homme se sait exister", la conscience permet un savoir de nous-même et apparaît comme la voie d'accès privilégiée à la connaissance. 

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