Explication Marx " Opium Du Peuple ".
Dissertation : Explication Marx " Opium Du Peuple ".. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress, la religion est " l'arôme spirituel " du monde, c'est à dire qu'elle incarne l'esprit même de la civilisation. Par la suite, Marx nous énonce l'aspect contradictoire de la religion. Selon lui, "a misère religieuse est, d'une part, l'expression de la misère réelle, et, d'autre part la protestation contre la misère réelle.". C'est à dire que la religion perçue alors comme misère, aurait pour but de renforcer le système actuel, mais elle permettrait de la même manière de contester ce système. En effet, la religion comme bonheur "illusoire" serait d'une part au service du système notamment à cause de l'aliénation, mais elle permettrait néanmoins à l'homme de pouvoir critiquer la société dans laquelle il vit. Ceci est rendu possible grâce à la notion de vertu qui est très présente dans l'enseignement religieux, et qui pourrait emmener les individus à se questionner et parfois remettre en cause le
système facteur de misère sociale. Pour terminer sur le premier moment du texte, nous allons désormais étudier l'énumération de Marx qui se situe avant la formule phare de ce texte à savoir "l'opium du peuple". En effet, Marx à la fin de ce premier moment emploi la religion dans diverses situations. Si l'on se fie à ce qu'il dit, ça serait l'homme tout entier que l'on retrouverait dans les religions. Alors, on y retrouverait les personnes oppressés qui relativiseraient grâce à la religion, d'autant plus qu'elle serait signification de bon sens dans un monde qui pourrait être cruel. Karl Marx renchérit et je cite "de même qu'elle est l'esprit d'une époque sans esprit ". Cette idée se relie à la première idée que nous avons développé ans cette partie mais diffère un peu. Alors, cela signifierait peut-être que la religion représenterait les facultés intellectuels (manière de penser) de notre époque au service du système, ou justement l'esprit en est exclu, c'est à dire que les hommes ne sont plus amenés à penser d'eux même. C'est ainsi que la religion pourrait-être l'opium du peuple. Ici elle occuperait une première fonction, elle serait source de consolation pour les opprimés.
Dans un second moment, nous allons nous consacrer à la critique que fait Marx de la religion, qui serait tenu pour cause d'asservissement dans la société. La formule qu'utilise Marx pour parler de la religion "C'est l'opium du peuple" laisse présupposer qu'elle admet une première fonction étudier auparavant celle de consolation. Mais, il faut savoir que cette formule appelé aphorisme, admet un double sens. En effet, la religion est d'abord une réalisation fantastique de l'homme qui lui permet de surmonter sa condition misérable. Elle promet ainsi un bonheur souvent associé au concept de paradis pour les croyants sans pour autant améliorer les conditions de vie sur Terre. L'homme alors privé de lui même reposerait ses espérances dans l'imaginaire sans qu'il puisse trouver de véritables solutions à ces problèmes et se révolter contre un monde inacceptable. Pour Marx la religion serait alors un bonheur "illusoire". Alors, la religion serait ainsi l'opium du peuple, car elle proposerait une consolation à l'homme tout en l'endormant de façon à l'aliéner pour qu'il ne se révolte pas contre le système, facteur premier de misère sociale et politique. Il faudrait pour Marx alors supprimer la religion, pour laisser place à un bonheur réel. Par conséquent, vouloir que le peuple se débarrasse de la religion comme un bonheur illusoire, serait vouloir se débarrasser de la misère sociale et politique qui elles n'ont pas besoin d'illusions mais d'engagement de la part des individus pour un monde "meilleur". Pour continuer, Marx conclue que "la critique de la religion est donc la critique de cette vallée de larmes ". Ici, il désigne par métaphore le monde dans lequel nous vivons par "vallée de larmes". C'est l'idée que qu'il s'agirait d'une critique de la société dans son intégralité. De plus, suite à cette affirmation on peut lire que la religion serait "l'auréole" de cette "vallée de larmes" donc de la société. Il attribut cette fonction à la religion pour peut-être signifier que la religion joue un rôle protecteur pour la société. On pourrait imaginer qu'elle est au service du
système de façon à asservir les populations et notamment les plus démunis. Avant la conclusion de ce texte qui est un extrait de la Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel, Karl Marx utilise une dernière métaphore qui met "en scène" des fleurs imaginaires, la chaîne et des fleurs vivantes. Il semblerait dans cette utile phrase avant la conclusion, que chacun des éléments présents se réfèrent à une notion étudiée ci-dessus.
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