Fiche sur Ménon

Ménon distingue tout d’abord plusieurs vertus:

Chez l’homme; administrer les affaires de la cité et donc faire du bien à ses amis, du mal à ses ennemis et se garder de tout mal.

Chez la femme; bien gouverner sa maison, conserver ses biens, être soumise à son mari

Puis, il arrive au fait que les différentes vertus ne se distinguent pas entre les individus mais plutôt comme des qualités (justice; force…). Ainsi, tous les Hommes sont vertueux de la même manière pourvu que chacun ait le même niveau de vertu.

Ménon, après un exemple de Socrate, donne une définition de la vertu comme « la désir des belles choses joint au pouvoir de se les procurer ». Mais Socrate lui fait ajouter qu’il faut se les procurer avec vertu, d’une bonne manière ( par exemple, tu n’es pas vertueux si tu t’ai procurer ta fortune de manière illégale). Les deux arrivent à la conclusion que la vertu est le désir des belles choses, le choses bonnes, joint au pouvoir de se les procurer avec justice. Or, la justice est une vertu et on explique pas la vertu par elle même, on n’explique pas dune chose par elle même.

Socrate et Ménon décrètent que l’âme est immortelle et qu’elle savait tout, ainsi, l’Homme peut se souvenir des expériences que son âme a vécu avant que lui même soit né.

XXIII. Les deux se mettent d’ accord sur le fait que seul la science peut être enseignée et veut chercher à savoir si la vertu est une science ou pas.

XXIV. La vertu est une sorte de raison car elle est utile et que toutes les autres qualités ne sont ni utiles ni nuisibles en l’absence de raison ou de folie (Si je suis fort mais que je n’ai pas de raison, ma force sera mal employée et ainsi, je ferai du tort au gens et à moi même, alors qu’avec la raison, je pourrai mettre ma force au service d’un métier)

Ainsi, tout dépend de l’âme qui elle mme dépend de la raison. Donc pour bien agir, agir de manière utile, il faut agir avec raison. De plus, ils avaient conclus précédemment que la vertu était utile donc la vertu est la raison.

XXXVII. Les deux personnages arrivent à la conclusion que la vertu n’a pas de maitre et donc elle n’a pas de disciple, elle ne peut donc pas être enseignée.

Il avaient dit que seule la science permettait de bien agir mais il leur apparait que l’opinion vraie donne les mêmes résultats. Cependant, l’opinion vraie n’a pas autant de légitimité que la science

L’opinion vraie permet d’être vertueux au même titre que la science et ces deux éléments ne s’acquiert pas par la nature donc les Hommes ne sont pas bons de nature

Ainsi, Socrate et Ménon arrivent à la conclusion que la vertu ne peut être enseignée ni ne s’acquiert par la nature. On peut