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Freud

Thèse : Freud. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  9 Décembre 2021  •  Thèse  •  849 Mots (4 Pages)  •  381 Vues

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 L'inconscient est le réservoir d'impulsions et de traces mnésiques anciennes. Les pulsions de l’inconscient sont libres et très mobiles. Ils ont tendance à faire irruption dans la conscience et à s'abandonner lorsqu'ils agissent, représentant quelque chose dans l'inconscient. En premier lieu une trace de mémoire refoulée, ce qui explique la fonction de censure publique, que ces pulsions étaient auparavant inconsciemment et consciemment accessibles. En tant que lieu des pulsions, c'est celui des désirs, de la mémoire, donc, spécifiquement refoulé, des rêves, sous forme d'organisation et de représentation sous l'universalité du principe de joie et des primaires. Ainsi, ces représentations ou organisations peuvent être rejetées en thèmes, écrites en complexes, ou en syndromes fixes ou en symptômes, originaires essentiellement de l'enfance, mais aussi résultent des étapes des déterminants de la personnalité. L'acceptation de la réalité de l'inconscient rencontre donc une difficulté. On a, en fait, renoncé au droit d'être dit maître de sa conduite, de sa raison et de sa volonté toute-puissante. Freud écrit d’ailleurs « J'ai acquis l'impression de ce que la théorie de l'inconscient se heurtait principalement à des résistances d'ordre affectif qui s'expliquent par ce fait que personne ne veut connaître son inconscient, et partant trouve plus expédient d'en nier tout simplement la possibilité ». C’est avec la toute nouvelle pratique de l’hypnose en 1887 que Freud comprend qu’il est impossible d’identifier psychique et conscient. Nous allons prendre l’exemple d’un patient hypnotisé. On donne donc des ordres à ce patient et au réveil, il les exécute. Ce qui est la preuve que la parole du médecin a bien interféré dans un certain nombres de mécanismes sans que le malade ne s’en souvienne, il y a donc bien quelque chose dont la conscience n’a pas accès et qui produit certains effets. Autre exemple, une hystérique sera interrogé sous hypnose sur les causes de sa maladie, et elle évoquera certains événements traumatiques lui étant arrivés et pouvant bien être reliés à sa pathologie.  Bien sûr, elle ne se souviendra de rien à son réveil. Ici, il y a donc bien la présence de processus psychiques inconscients dont la réalité est rendue suffisamment manifeste par leur efficacité. Malgré ça, l’hypnose étant une pratique peu durable, il fallut trouver une autre méthode. La nouvelle méthode étant de demander au malade de dire tout ce qui lui vient, sans mentir et sans rien cacher, on peut constater que le patient dit des choses auxquels il n’aurait pas forcément penser sans la thérapie. Le patient dit des choses dont il ne se souvenait même plus au préalable. Si l’on écoute cela d’une oreille d’un humain dit normal, les propos que les patients tiennent, lorsqu’ils sont laissé au libre cours au jeu des associations, paraissent futiles et sans aucun sens. Ce sont pourtant eux, même si le patient n’en voit là aucune utilité, qui vont permettre de défaire l’emmêlement névrotiques. Pour Freud c’est bien la preuve qu’il y a quelque chose qui se passe dans le psychisme, qui est indépendant de la conscience, dont le patient peut se défaire, si le médecin qui s’en charge réussit a faire parler ce quelque chose en creusant toujours un peu plus loin, en tournant les résistances et les défenses de la conscience.

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