Géographie Agricole
Note de Recherches : Géographie Agricole. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresréflexion particulière. Dans l’ensemble du tiers monde, elle pose un cas exceptionnel. Alors que par tout ailleurs dans le monde, Moyen-Orient, Asie du Sud-est … les pays colonisés ont atteints des succès simples variés à un degré significatif de développement, l’Afrique demeure un continent naufragé et terriblement dépendant ».
Ainsi donc la question n’est plus le Pourquoi du sous-développement, mais Pourquoi de mettre de doigt sur le retard du continent.
C’est pour quoi les pays africains, au regard des maigres performances économiques enregistrées et les déceptions qu’ils sont suicidées doivent percevoir la nécessitée de restaurer les complémentarités économiques. Des efforts ont déjà été faits en faveur de l’unité africaine. Les expériences d’intégration économique ont déjà été réalisées, mais le chemin reste encore long. Toutefois de nombres obstacles qui sont au tant d’handicapes pour le développement du continent existent. Il est aisé de constaté au niveau national, beaucoup de pays africains sont en proie à déterminable de crise politique. Sur le plan régional, certaines régions d’Afrique ont connues l’instabilité chronique. Au plan international les économies africaines éprouvent des difficultés pour intégrer l’économie mondiale.
I. Concepts d’intégration
Etymologiquement le mot « intégration » vient du mot latin « intégare » qui veut dire renouveler, rendre entier. L’intégration désigne le fait d’entrer dans un tout, dans un groupe, dans un pays, etc.
En sociologie, « l’intégration est le processus ethnologique qui permet à une personne où à un groupe de personnes de se rapprocher et de devenir membre d’un autre groupe plus vaste par l’adoption de ses valeurs et des normes de son système social ».
L’intégration nécessite deux conditions : une volonté et une démarche individuelle de s’insérer et de s’adapter c’est-à-dire l’intégrabilité de la personne et la capacité intégratrice de la société par le respect des différences et les particularités de l’individu.
En économie, « l’intégration désigne la stratégie de regroupement d’activités au sein d’une même entreprise. Cela permet de maîtriser le savoir-faire technique, commercial ou financier pour accroître la productivité et bénéficier d’effets de synergie ».
L’intégration est verticale quand le regroupement concerne les différents stades de production et distribution d’un même type de produits et services donnés.
L’intégration horizontale ou la concentration horizontale est l’extension d’une entreprise qui développe son activité économique au même niveau de la chaine de valeur que ses produits. Le but est de répartir les coûts sur une plus grande quantité de produits, de réduire les aléas par le biais de produits de substitution ou, tout simplement d’éviter la concurrence.
Pour ce qui concerne notre propos, il faut entendre par l’intégration africaine la volonté des peuples africains unis par une communauté de civilisation de se retrouver au sein d’un espace de solidarité pour la croissance et le développement. Le concept d’intégration repose donc sur deux conditions à savoir l’unité et la volonté de s’insérer et de s’adapter.
En tant que objectif l’intégration vise la constitution d’un espace économique cohérent, localisé sur le plan territorial, national ou international et qui regroupe des espaces antérieurs indépendants ou inarticulés.
En tant que moyen de développement et de prospérité économique, l’intégration économique vise à mettre en œuvre les techniques de réalisation de ses objectifs.
La collaboration dans le cadre de l’intégration régionale consiste de ce fait à créer un espace géographique à l’intérieur duquel une interdépendance structurelle est crée entre les différents Etats spatialement proche. Il en résulte alors que l’intégration régionale dépasse la stricte intégration économique. Elle peut engager touts les domaines de compétence étatique et entrainer un certain nombre de partage de souveraineté. En mettant en place un tel mécanisme, les pays africains peuvent réaliser ensemble ce qui à l’échelle d’un seul Etat aurait difficile voir impossible à réaliser.
Les mécanismes d’intégration contribuent à la prospérité des pays membres. C’est en prenant conscience de ses réalités que les leadeurs africains ont compris l’intérêt qui représente l’intégration régionale en tant que facteur apte à contribuer non seulement à leur développement économique, mais aussi à leur intégration dans l’économie mondiale.
II. Historique de l’intégration africaine
1. Les tentatives d’intégration régionale en Afrique
L’intégration régionale en Afrique a des fondements théoriques et historiques. Elle a donnée lieu à des expériences pratiques au plan politique, expériences qui ont abouties à des résultats mitigés.
a. Les fondements théoriques et historiques
Les débats et les tentatives gouvernementales pour la réalisation de la coopération de l’unité africaine ont été dominés à la veille des indépendances par deux courants idéologiques : le panafricanisme et la négritude.
Les théoriciens les plus éminentes du panafricanisme tel que Marcus Garvey, William Dubois et George Padwore avaient leur philosophie politique l’érection en Afrique d’un seul et même Etat fédéral englobant tous les Etats issus du découpage colonial. Porteurs de ce projet ambitieux, ils avaient comme objectif l’autodétermination et l’unité du continent africain.
Panafricanisme convaincu, le Docteur KWamé Nkrumah dans son livre « Africa must unit » préconisa la réalisation de l’unité africaine par la formation des « Etats-Unis d’Afrique ». Pour lui le panafricanisme doit bannir aussi bien les frontières coloniales que les particularismes ethniques. Cette vision globale et transnationale « créer la libre circulation des personnes et leurs biens, instaurer les complémentarités économiques et accroire le poids de l’Afrique sur le bascule diplomatique, militaire et économique des nations ». C’est pour ses raisons que les tenants du fédéralisme (Nkrumah, Nasser…) ont plaidé à Addis-Abeba en faveur d’un Etat fédéral et non d’un Etat interétatique.
Né de la rencontre entre Léopold Seda Senghor, Léon Gontran Damas, Aimé Césaire et Birago Diop, la négritude est un autre courant de la libération du continent africain pour son unité. Elle se définit comme « l’ensemble des valeurs culturelles du monde noir tel qu’elle exprime dans la vie des instructions et œuvres des noirs ». Elle a amenée sa lutte sur le terrain culturel. C’est ce sens que Senghor dénonce la balkanisation et soutient le processus d’intégration de l’Afrique sur une base souterraine.
Senghor et Félix H Boigny soutiennent l’idée de pluriel à Addis-Abeba. Toutefois les leadeurs africains soucieux, les unités territoriales d’antan ont unifiés des regroupements politiques puis économiques afin de parvenir à une intégration africaine et de façon plus globale à l’unité africaine.
b. Les tentatives de regroupement politique
L’indépendance acquise, les leadeurs africains se sont trouvés face à des nouvelles perceptives : la réalisation de l’unité du continent ou la construction de l’Etat nation.
Malgré les mouvements panafricanistes et de la négritude, ils observent pour la construction d’entité souveraine en agrandissant les frontières issues de la colonisation. Les mauvaises conséquences de l’approche au cours de l’épreuve pour l’Afrique sont les conflits frontaliers et les conflits séparatifs.
Les tentatives de regroupements ont eu lieu. En Afrique de l’Ouest quatre Etats vont porter le projet de constituer une fédération : Mali, Sénégal, Dahomey et Haut Volta.
Le Dahomey (Benin) et la Haut Volta (Burkina Faso) vont se retirer du projet et qui sera réduit un tête-en-tête le Mali et le Sénégal. La fédération du Mali est née le 04 Avril 1958 mais dans la nuit du 19-20 Août 1960 elle éclatera prématurément suite à des nombreux désaccords entre les deux parties. Cet échec a auguré aussi de la grande difficulté rencontrée par les africains à dépasser les petits différences pour bâtir le destin communautaire sur le continent.
Des expériences de ce types vont être tenté mais pas grande succès. Le 01 Mai 1958 fut créé l’union Ghana-Guinée. Elle concrétisée par la nomination des ambassadeurs au rend des ministres. Le 24 Décembre 1960 le Mali rejoint cette union qui devient l’union Ghana-Guinée-Mali. Elle fut plutôt symbolique. C’est après touts ses balbutiements que l’organisation de l’unité africaine est née. Ainsi plusieurs initiatives ont été prises par les Etats africains sur le plan politique pour créer les bases de l’intégration régionale qui s’est toujours heurté à des obstacles.
2. Les obstacles freinant l’intégration régionale en Afrique
L’observation de la situation générale de l’Afrique depuis les indépendances a fait marquer les obstacles qui de nature à freiner l’intégration régionale.
a. Les coups d’états et l’instabilité politique chronique
Depuis les années 1960
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