L'Action Par l'État Pour Limiter Les Effets Des Addictions.

tiques addictives : alimentation, sport, sexe, jeu…

Concept d’addiction : situation dt la principale caract est le désir incoercible (irrépressible) = « craving », qui a pour effet de donner à la recherche du produit ou de l’objet un rôle central et envahissant ds la vie de l’indiv, au détriment de tout autre intérêt.

L’approche institutionnelle sur le problème des drogues à changé qd on s’est rendu compte de l’extension du SIDA et Hépatite C à cause des échanges de seringues → politique de réduction des risques.

1990 en FR politique de prévention → autorisation Subutex et Méthadone → substitution des opiacés → politique très positive - diminution des décès suite à l’usage de drogues

- baisse infection par VIH

- effondrement pratiques d’injection

- meilleur accès aux soins pour hépatite C

En même tps constat baisse délinquance liée à la drogue, meilleur insertion sociale des usagers…

Politique qui est donc fondée sur d’assistance par in tiers à l’autonomie d’individus en situation d’extrême dépendance.

Les partisans de la libéralisation des drogues sous forme de dépénalisation s’appuient sur trois principes : - principe libéral individuelle à faire leur bonheur / malheur

- principe utilitariste qui souligne les effets pervers de la prohibition (l'interdiction de sa présence ou de son usage), en terme de dev de la gde criminalité national / interna

- principe de cohérence : autorisation de produits dangereux cô l’alcool, tabac, psychotropes, et interdire produits dt les csq st pr l’instant bcp moins graves en termes de vies.

Toutes les sociétés humaines ont tjrs eu recours à l’usage de drogues et que les addictions aux produits ne st qu’un cas particulier de tendances addictives.

Les partisans du statu quo (vient de la locution latine in statu quo ante signifiant littéralement : « en l'état où (cela était) auparavant » (ou status quo ante)), révèlent de considérations morales et politiques plus diverses : - caract dangereux / destructeurs des produits

- risques sociaux : marginalisation, désintégration, délinquance

- si légalisation → aug important toxico

- si réglementation trop stricte → favorisation du marché parallèle

Ajd’h meilleur connaissance de la neurophysiologie :

- corrélat ds le cerveau des pers concernées → modif profonde et durable du « système de la récompense » : zone concerné par la recherche de plaisirs, que se soit par l’alimentation, sexe, sport, ou psychotropes.

- modif de l’état cérébral qui rendraient le retour à l’état antérieur improbable

« Avec la prise de certains produits, je choisis librement de ne plus être libre. »

Document 5. La raison addictive.

Pascal Engel

Document 6. La pathologisation de l’existence.

Roland Gori

Document 7. Les médicaments de l’humeur.

David Le Breton, anthropologue

La dépendance aux médicaments est liée à la recherche d’une réponse technique à la souffrance ou à l’incertitude, en ayant recours à une modification de l’humeur.

L’importance du recours aux médicaments de l’humeur est un fait connu ds nos sociétés, surtt en FR.

Transformation du for intérieur (conscience) pour :

- aiguiser ses capacités de perception sensorielle

- modifier son état de vigilance, se donner les moyens d’un effort prolongé

- surmonter sa fatigue, échapper au sommeil

- réussir à s’endormir, conjurer l’angoisse ou le mal de vivre…

Les psychotropes (hypnotiques, tranquillisants, barbituriques, antidépresseurs ou stimulants) st devenus des techniques banales de modélisation du comportement et de l’humeur, des produits de conso courante, bien svt hors de tt contexte pathologique. Ils assurent une prise sur soi là ou l’environnement social se fait problématique. Autonomie qui procure un mélange d’exaltation et de peur selon les indiv et les moments de leur existence.

Psychotropes st alors perçu comme un moyen symboliquement efficace de produire son identité perso sur un mode sécurisant, en cherchant un état psychologique adapté aux conditions sociales d’existence.

Exple : - psychostimulants, fortifiants → vigilance / résistance

- tranquillisants → stress

- somnifères → apaiser ses tensions

L’usage de ces médicaments se banalise, dans une société où l’on prône un traitement du corps sur le modèle de la machine. En « en panne », il doit être immédiatement « réparé » sans attente car la vitesse est devenue primordiale.

La modernité élève les émotions à la dignité scientifique de réaction chimiques. Le produit ingéré est supposé supprimer la durée ds l’obtention du résultat : il procure l’état voulu au moment voulu. Paradoxe d’une volonté qui est d’abdiquer toute volonté en s’en remettant à la toute puissance réelle ou imaginaire du produit consommé.

Le corps n’est plus un destin auquel on s’abandonne mais il est un objet dont on façonne à son gré les apparences et les performances, grâce à la panoplie technique qui enveloppe et informe la vie quotidienne.

Document 8. Bonjour, folie.

Marcel Conche

Document 9. Violence est sociabilité dans les jeux vidéo en ligne.

Michel Nachez, anthropologue et psychothérapeute

Patrick Schmoll, CNRS, « Culture et société en Europe »

Explosion de la pratique des jeux vidéo est un fait social. Phénomène ne faisant pourtant tjrs pas l’objet d’études complètes en sciences sociales.

Ajd’h s’étend à des joueurs plus âgées et à une extension de la zone de jeu via internet.

Attirance des jeunes pour les jeux vidéo inquiètent jeunes et éducateurs :

- question sur le risque d’isolement et de désocialisation par une pratique excessive

- question sur l’incidence de certains jeux aux caractères violents

Quelques études réalisées pour savoir si la pratique