L'humain est-il libre ?

L’être humain

340-102-MQ, gr. 00012

ANALYSER ET COMPARER DEUX THÉORIES EN REGARD D’UN MÊME THÈME.

L’être h[pic 1]umain est-il libre ?

Travail remis à

Département de philosophie

Cégep de Trois-Rivières

28 octobre 2019

L’être humain est-il libre ?

Nous sommes présentement en période de vote au Canada, tous les politiciens proposent des plans différents ou ils promettent de faire des changements aux niveaux des impôts, de la réforme scolaire, du système de la santé et par rapport à l’environnement. Dès l’âge de 18, il est de notre devoir d’aller voter et nous sommes libre de voter pour le parti de notre choix. Ce qui m’amène à me demander si nous sommes réellement libre de choisir ou sommes nous influencés par les campagnes que les politiciens organisent stratégiquement juste avant le vote et ou ils disent ce que nous voulons entendre ? Puisque la question de liberté à déjà été répondu par plusieurs philosophes, entre autre par Descartes et Marx. À l’aide de leur écris, je tenterai d’explorer deux positions sur la question, puisque l’un croit que nous sommes libres tandis que le second croit que non. Je développerai leur choix respectif en expliquant leur contexte historique, et en exposant des points de comparaison entre leur théorie.

Tout d’abord, pour Descartes, naturellement l’être humain est libre. Puisqu’il a la conscience de pouvoir choisir de faire quelque chose ou de ne pas le faire, c’est à dire qu’il a la volonté de pouvoir choisir. Ce pouvoir de choisir est une action psychologique. Il caractérise cette volonté sous deux degrés.

En premier lieu, il y à la liberté d’indifférence. Ce qui veut dire que cette liberté n’est pas de choisir quelque chose en fonction du bien ou du vrai mais plutôt parce quelle est indifférente. Par exemple, nous parlons de liberté d’indifférence lorsque nous devons choisir une pierre parmi plusieurs autres pierres similaires. Nous avons le choix de choisir, cependant tous les choix qui s’offrent à nous sont pratiquement identiques. Celle-ci se retrouve au plus bas de degré de la liberté selon l’auteur.

En second lieu, Descartes parle de la liberté de détermination. Celle-ci est contraire à la liberté d’indifférence. C’est-à-dire, que cette volonté est de choisir quelque chose pour des raisons vraies ou vraisemblables et non pas en fonction du vrai et du bon. Nous ne pouvons dire en fonction des bonnes choses puisque si nous connaissons déjà tout ce qui est bon, nous n’aurions plus la possibilité de choisir et nous irions toujours vers les bonnes choses sans avoir le dilemme d’y réfléchir.

En somme, Descartes parle de dualisme en ce qui concerne la liberté. Il s’agit d’une doctrine selon laquelle il existe la liberté de l’âme qui est immortelle, elle définit l’humain puisqu’elle pense alors elle existe et elle n’est pas soumise aux lois de la nature donc, elle est libre de pouvoir choisir, affirmer ou nier. Puis, la liberté du corps qui est mortel et qui est non-libre puisqu’elle est soumise aux lois de la nature. Selon lui, l’homme qui commet un mauvais geste le fait par ignorance puisque la liberté est en partie responsable de la faute et de l’erreur humaine, ce qui reflète bien l’imperfection de l’être humain. C’est ce qui différencie l’humain des animaux, car les animaux, qui ne possèdent pas la raison ne sont pas libres puisqu’il n’ont pas cette faculté de pouvoir choisir.

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Regardons maintenant le second auteur que j’ai choisi. Karl Marx est un philosophe Allemand né à l’époque contemporaine de la Révolution Française, époque qui a vu naître plusieurs courants de pensées. Entre autre, le marxisme courant de pensées politique, sociologique et économique. Ce courant de pensée est fortement influencé par la lutte des classes sociales et par le communisme. Selon lui, les sociétés humaines ont évoluées selon trois étapes, la première étant l’esclavage, la seconde étant la féodalité et pour terminer le capitalisme. Le philosophe reproche les rapports d’inégalité dans les classes sociales, celle-ci découle de la propriété privée et de la division du travail.Ce qui sépare la population en deux classes, les nantis et les démunis. Aussi, il critique les rapports d’exploitation entre la bourgeoisie et les paysans.

Contrairement a Descartes, Marx n’est pas d’avis de l’être humain est naturellement libre, et si la liberté existe elle ne peut être que le résultat d’une recherche. Marx dirait plus que l’être humain est un être déterminé, et cela en trois points de vue. Le premier étant  du point de vue physique. En tant qu’être matériel et mortel, il doit obéir aux lois du monde. Au point de vue psychologique, en tant qu’être vivant, il est soumis lui aussi à plusieurs lois strictes et finalement il est déterminé socialement puisque nos croyances, comportements et valeurs sont des produits sociaux. À la naissance, nul est francophone ou anglophone, nul n’est catholique ni musulman, ces valeurs sont transmises par l’éducation, ce qui porte à dire que l’être humains est défini culturellement par ses ancêtres. À l’opposé de Descartes, Marx ne croit pas que l’être humain ait une puissance absolue sur ses actions. Étant un être vivant, il est soumis à plusieurs contraintes. Cependant, grâce à la connaissance il peut s’en libérer. Il entend deux sortes de déterminisme. Les déterminismes naturels font références à la science car, à la base l’être humain ne peut voler, vivre sous l’eau, ni traverser l’atmosphère mais la science et la technologie ont rendu toutes ses choses possibles. Ainsi, ces technologies ont apportées une certaine liberté à l’humain puisqu’il n’est plus limité dans ses actions. Les déterminismes sociaux font références à la société humaine qui évolue selon les nécessités.