La Crise Financière
Dissertation : La Crise Financière. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiress’est constitué dans l’ouest de l’Europe entre la fin du moyen âge et le 18éme siècle puis s’est développé à la suite de la révolution industrielle anglaise. Comme tout système productif, le capitalisme à été fondé sur plusieurs principes politiques, sociaux et économiques qui forment son noyau dur.
Partant du principe qu’aucun système n’est parfait, le capitalisme soufre aussi de temps à autre (cycles) d’un dysfonctionnement qui touche à ses principes et qui se manifeste d’abord par une dépression qui se traduit par une contraction des grandeurs financiers et économiques en général, et surtout par un chômage qui aboutit à une crise généralisée. Ces crises ont un caractère répétitif dans le temps, d’intensité et de fréquence cyclique.
Toutefois les observateurs et théoriciens commencent à évoquer un retour cyclique de ce phénomène. Plusieurs économistes ont eu tenté d’analyser ces cirses en se basant l’étude et l’analyse des variables différentes. Parmi ces économistes on peut citer le français Clément JUGLAR qui a étudié l’évolution des prix et de la production de l’économie et constata une périodicité de ces crises. Kondratieff (économiste russe) a affirmé que l’économie des pays développés connaissent une succession de cycle long d’une durée moyenne de 50 ans comprenant chacune une «phase A » de hausse et une « phase B» de baisse des prix.
Cependant, le régime a pu, dans toute son histoire, surmonté des crises qui ont eu bouleversé certains fondements classiques de ce système. La plus grave de ses cirses reste sans doute celle de 1929qui a été considérée comme l’une des tempêtes les plus sévères de toute l’histoire économique jusqu’à cette datte, puis celle de 1973-74 où c’est la première fois que le système monétaire international été au centre de «l’orage ».
Problématique
Il est clair que l’histoire ne se répète jamais de façon identique, toutefois on peut considérer la crise financière actuelle comme une mutation entre deux états du monde. Donc qu’elles les causes qui ont d’éclanche cette crise ? Qu’elles seront ses conséquences ? Et qu’elles sont les mesures que devront prises les autorités habilitées pour contrecarrer cette crise ?
Partie I : Définition et éléments intrinsèques du phénomène :
Avant de répondre à ses questions, il est utile de définir tout d’abord notre phénomène en question et d’identifier les éléments intrinsèques à cette crise.
I- Définition
On peut définir une crise d’une part, comme étant un retour brutal de la conjoncture économique qui marque la fin d’une période d’expansion c’est-à-dire l’effondrement successif d’un certain nombre de variable (qui mesurent la richesse crée par les agents économiques) conjoncturels tel que le PIB et développement du chômage. D’autre part, c’est un dysfonctionnement qui neutralise le déroulement normal du système capitalistique (crises de surproduction ou de sous-consommation) ou l’un de ses sous systèmes (système financier par exemple) et finira par propagé dans les autres organes qui constituent le système entier.
II- N.B :
On ne doit pas confondre la crise avec certains concepts plus au moins porches de cette dernière.
En effet, on utilise le terme « dépression » pour désigner une situation caractérisée par une diminution de la production globale (PIB) ; ou la notion « récession » pour décrire une conjoncture marqué par une chute du taux de croissance ou pour son maintien à des taux faibles.
III- Les trais caractéristiques de la crise actuelle :
A travers la constatation des faits qui ont accompagné cette crise, on peut conclure qu’il existe un certain nombre d’éléments intrinsèques qui ont escorté la crise.
A. Manque de confiance au système financier
Dés les premières prémices de la crise, et à cause de la panique engendrée par l’effondrement de certains établissements financiers, les intervenants sur les marchés financiers ont commencé à retirer leurs capitaux pour sauver le minimum possible car ils ont anticipé que le système devient incapable de les protéger.
B. Volatilité des marchés financiers
Après la faillite de certaines banques américaines et vue le poids de ces établissements financiers au niveau international, et à cause de l’interdépendance existant entre les marchés financiers mondiales, les acteurs financiers (institutionnels notamment) commencent à ce débarrasser de leurs titres « toxiques » qui n’ont plus aucune valeur réelle pour les convertir en liquidité chose qui a une chute de cours de ces avec l’intervention de banques centrales via des plans de sauvegarde.
C. Absence de régulation
Les règles prudentielles qui encadrent l’enjeu des marchés financiers se trouvent désactivées par les autorités de tutelle pour une raison ou une autre, chose qui permet aux établissements financiers de jouer librement sans prendre en compte les normes organisationnelles qui limitent l’octroi de crédits.
PartieII : Les causes de la crise financière actuelle :
Les causes qui ont entraîné cette crise restent plus au moins hétérogènes, multiples dont l’origine reste l’immobilier puis le marché financier américain puis elle s’est répandue au monde entier pour toucher même les économies réelles les plus bardées.
Les premiers avertisseurs de cette crise remontent à l’été 2007 à cause des « subprimes » des prêts hypothécaires consentis à la classe moyenne des américains.
En principe, un individu qui souhaite acquérir un appartement par crédit bancaire peut emprunter en fonction de son revenu qu’il reçoit et selon sa capacité de remboursement. Dans le cas où je ne gagne pas beaucoup, je ne pas emprunter beaucoup ; et en conséquence, je ne peux pas acheter l’appartement. Pour remédier cette situation, les américains ont donc ‘’innover’’ des subprimes (littéralement : en dessous de la prime) comme solution optimale pour faciliter l’accès aux crédits de logement et de consommation.
Le principe est simple ; n’importe qui peut emprunter ce qu’il veut même si le revenu qu’il reçoit est faible, mais en contrepartie de crédit accordé par la banque la maison achetée est reste en garantie. Donc il est très clair qu’on cas de non remboursement des dettes pour la banque, cette dernière récupère la maison et la vend. A ce niveau de cycle apparaît une surprise imprévue, le prix de l’immobilier baisse de manière. Classiquement, un emprunt ne rembourse plus ses dettes la banque décide alors de vendre sa maison initialement achetée par le prêt bancaire pour récupérer ses créances ; avec la chute des prix de l’immobilier, la banque ne récupère qu’une partie : c’est la crise des subprimes. Plusieurs banques qui avaient eu trop recourir à ce type de prêt se sont retrouvées dans une situation financière alarmante et plus de 2 millions d’individus se trouvent ruinés aux Etats-Unis faute de pouvoir rembourser les emprunts.
A. La titrisation ‘’innovation destructive’’
Pour faire face aux risques liés aux crédits empruntés aux individus, les banques ont eu recours à la titrisation. Les banques ont transformé ces emprunts en titres négociables sur le marché boursier. On réalité, si un particulier, par exemple, veut emprunter 100$ il doit rembourser 120$ c’est-à-dire le principal plus les intérêts.
Dans la logique capitalistique, et pour gagner plus de l’argents et en temps record ces banques ont transformé ces dettes en titres on les émit sous forme des titres de dette c.à.d. un papier qui donne droit à ces 120$ puisqu’ils sont négociables, si un acquéreur achète ce titre à 110$ il sait précédemment qu’il a la garantie de recevoir 120$. Or, à l’échéance celui qui doit rembourser l’emprunt pour l’achat de son appartement ne peut plus payer. Le titre circule sur le marché avec une valeur nominale de 120$ réellement n’à aucune valeur.
A partir de ce moment ce sont les produits financiers qui expliquent la chute des marchés boursiers car les banques, principaux acheteurs de ces titres se sont aperçues qu’elles possèdent des titres de subprimes qui ne valaient plus rien.
B. Le dysfonctionnement du marché interbancaire :
Après que la panique gagne les marchés, chacun essaye de se protéger donc les banques ne sentent plus à l’abri de la ‘tempête’. Les banques ont se méfier les unes des autres et elles n’ont plus la volonté de se prêter mutuellement de l’argents. Cette crise de confiance qui touché le marché interbancaire va entraîner la faillite de certaines banques malgré l’intervention des banques centrales (FED) en injectant des milliards de $. Ces établissements se sont retrouvés asphyxies rapidement, en effet ils ont perdus une partie de leurs portefeuilles à cause des produits toxiques et n’ont pas arrivé à poursuivre leur activités de crédits faute de liquidité. A partir de février 2008 quand les banques arrêtées leurs comptes annuels, les pertes
...