La Crise Économique 1929

par la suite une période de reprise et de croissance, tandis que nous pouvons remarquer que pour les Etats-Unis et la France la période de chute est semblable aux précédents pays mais la reprise économique est plus lente, la crise s’inscrit plus durablement. De même pour la courbe représentant la hausse du taux de chômeurs où ici les différences sont plus frappantes : nous remarquons que les Etats-Unis et le Royaume-Uni suivent exactement le même chemin : une très grande hausse a partir de 1929, une baisse à partir de 1932 puis une relance de la hausse du chômage après 1937. D’autre part pour les deux autres pays cela est différents : pour l’Allemagne nous remarquons une forte hausse du chômage dès 1929 comme précédemment, mais dès 1932 le taux de chômeur en Allemagne diminue énormément pour atteindre un seuil inférieur à celui de l’avant crise en 1937. Enfin pour la France le taux de chômeur augmente certes mais d’une manière assez modéré.

Nous pouvons donc en conclure qu’il existe des différences de parcours pour tous les pays au niveau mondial, comme au niveau européen face à cette crise.

5) Cette photo datée de 1932 représente une marche de la faim au Royaume-Uni, ce genre de marche s’était multiplié en Europe et aux Etats-Unis dans les années 1930. Cette manifestation a pour but d’obtenir des produits de premières nécessités comme de la nourriture. Cela nous démontre la détresse de la population qui au chômage et sans moyens manque de tous !

6) Ce document est extrait d’un discours prononcé par Franklin Delano Roosevelt le 4 mars 1933 lors duquel il propose un plan appelé le New Deal pour sortir les Etats-Unis de la crise, ce plan doit apportées des solutions pour sortir de la crise. Tout d’abord il propose de redonner du travail à la population « à travers un recrutement direct du gouvernement », il propose d’augmenter les prix des produits agricoles, par la suite il prévoit des restrictions budgétaires afin de « réduire de façon draconienne leurs propres coûts de fonctionnement ». Enfin pour ne pas qu’une telle crise puisse ce reproduire il suggère d’avoir « une stricte surveillance de toutes les activités bancaires, cette proposition est une grande « cassure » avec le libéralisme américain qui pour reprendre l’expression d’ Adam Smith (économiste écossais du XVIIIème siècle) : se ferait guidée par la « main invisible » du marché. Enfin il veut mettre plus ou moins en suspant les « relations commerciales internationales » pour se tourner exclusivement vers les intérêts du pays

7) Cette photo nous montre des employés qui construisent une route, étant l’objectif des « grands travaux » lancé par la Work Progress Administration ayant pour but de relancer l’activité économique américaine. Cette administration à été crée par l’Etat américain. Nous pouvons donc en déduire que s’est l’Etat américain qui emploie ces ouvriers.

8) Dans son discours Roosevelt énonce son envie de « remettre les gens au travail » grâce à « un recrutement direct du gouvernement », or sur cette photo ces employés sont, comme dit précédemment, employés par la Work Progress Administration crée par l’Etat pour relancer l‘économie du pays. Nous pouvons alors dire que cette administration est l’application concrète des grands principes énoncés par Franklin Delano Roosevelt.

9) Selon le libéralisme américain l’Etat ne devait pas intervenir dans l’économie du pays, elle devait comme nous en avons fait l’allusion auparavant se faire guidé par la « main invisible » du marché or à cause de cette crise l’Etat redonne d’une part du travail à la population, et souhaite d’autre part s’immiscé dans les activités économiques et financières en contrôlant d’avantages les agissements des établissements bancaires. C’est pourquoi ces solutions sont bien une rupture avec le libéralisme.

Dissertation : histoire : la crise économique de 1929

Le jeudi 24 octobre 1929, les cours en bourse chute générant une crise économique sans précédent qui déstabilise l’ensemble des économies occidentales. Cette crise fragilisa toute l’économie mondiale et favorisa la montée des régimes totalitaires, ce qui mettra en danger la démocratie telle que nous la connaissons. C’est pourquoi nous nous demanderons qu’elles ont été toutes les caractéristiques de cette crise. Pour cela nous étudierons qu’elles sont les origines de cette crise, puis qu’elles en ont été les conséquences sur les économies occidentales, enfin nous verrons les solutions apportées par les gouvernements pour faire face à cette crise.

I) Les origines de la crise

Tout d’abord nous étudierons les origines de la crise économique des années 30, pour cela nous étudierons le libéralisme économique puis les spécificités de la crise.

1) Le libéralisme économique

Les révolutions industrielles s’accomplissent dans des Etats où l’organisation économique est conforme aux principes du libéralisme économiques : idéologie inventée par Adam Smith (économiste écossais du XVIIIème siècle) qui prône la liberté d’entreprendre et la limitation du rôle de l ‘État dans l’économie afin d’assurer l’enrichissement général. En somme l’Etat doit s’abstenir de toute intervention dans la vie économique du pays, il ne doit pas perturber les lois du marché lequel serait guidé par une « main invisible » pour citer Smith. Mais le libéralisme laissent aux spéculateurs la permission de spéculer à la hausse alors que la production industrielle avait déjà faiblit une très grande marge de manœuvre qui met les économies occidentales dans une crise sans précédant

2) La naissance de la crise

La spéculation boursière, va en une journée, provoquer l’effondrement de la bourse de New York le jeudi 24 octobre 1929, plus communément appelé le « jeudi noir ». En effet sans règlementation la spéculation peut rapidement devenir un problème dans ce cas-ci le prix des actions continuait à augmenter alors que la production industrielle était sur le déclin depuis juillet 1929. S’est alors que le prix des actions ne correspondait plus au prix des entreprises et qu’une « bulle spéculative » nait. Des lors que les actionnaires s’en rendent compte un vent de panique se fait ressentir dans le monde des finances ce qui poussent les actionnaires à vendre au plus vite avant qu’un autre ne le fasse ! Les actions diminuent ce qui poussent de nouveaux actionnaires à en vendre, cela crée un cercle vicieux qui ne peut qu’aboutir à un krach boursier.

Le produit d’un libéralisme économique et d’une « bulle spéculative » en bourse annonce l’arrivée d’une crise sans précédent au niveau mondial. Nous étudierons donc les conséquences directes et indirectes dans le monde de la crise.

II) Les conséquences de la crise

1) Les conséquences directes

Les entreprises sont directement touchées par l’effondrement de la valeur des actions puis par la suite les particuliers le seront. En effet en trois ans (de 1929 à 1932) la production industrielle sera divisée par deux, ce qui entraine les entreprises à licencier massivement, s’est alors que le taux de chômeurs va se multiplier dans la plupart des économies occidentales qui plongent la population dans la pauvreté. La population étant au chômage, elles ne consomment plus, la baisse de la consommation entraine la baisse des prix donc la baisse de la production, les entreprises font donc moins de bénéfices et sont alors obligés de licencier à nouveau : toutes ses étapes forment une spirale déflationniste. Les conséquences deviennent alors catastrophiques : les particuliers ne