La Croissance

nconnue étant le PIB réel, on a donc :

PIB réel (ou Yt ) = [ PIB nominal / IPPIB ( ou déflateur) ] x 100.

Ainsi :

Y2000 = [1 056 010 / 104,6 ] x 100 ≈ 1 009 570 (résultat arrondi) en millions de DH 1997 (de l’année de référence – très important de le préciser)

Ainsi, on peut évaluer le taux de croissance pour l’année 2001 :

= [ Y2001 / Y2000 ] – 1 = [1 024 196 / 1 009 570 ] – 1 ≈1,5 %

En évaluant le taux de croissance pour l’année 2000, on obtient :

= [ Y2000 / Y1999 ] – 1 = [1 009 570 / 966 362 ] – 1 ≈ 4,5 %

Il s’est effectivement produit un ralentissement économique, soit une baisse du taux de croissance économique entre 2000 et 2001 (quoique le taux de croissance soit resté supérieur à zéro).

2.2 VRAI

Considérons l’équation suivante :

[ Pt / Pt – 1 ] – 1

où Pt représente le niveau général des prix à l’année t (ou d’un mois particulier, si on parle de l’IPC), et Pt – 1 celui de l’année précédente (ou du mois correspondant de l’année précédente). C’est la formule à prendre afin d’évaluer le taux d’inflation au cours de l’année t, ou de l’inflation de tel mois de telle année au mois correspondant de l’année suivante.

On vous demande d’évaluer le taux d’inflation pour 2000 et 2001.

Ainsi, pour l’année 2001 :

= [ P2001 / P2000 ] – 1 = [116,4 / 113,5 ] – 1 ≈ 2,6 %

Pour l’année 2000, on obtient :

= [ P2000 / P1999 ] – 1 = [113,5 / 110,5 ] – 1 ≈ 2,7 %.

2.3 FAUX

Considérez de nouveau l’équation suivante :

[ Pt / Pt – 1 ] – 1

où Pt représente le niveau général des prix à l’année t (ou d’un trimestre particulier, étant donné qu’on parle de l’IPPIB), et Pt - 1 celui de l’année précédente (ou du trimestre correspondant de l’année précédente). C’est la formule à prendre afin d’évaluer le taux d’inflation au cours de l’année t, ou de l’inflation de tel mois de telle année au trimestre correspondant de l’année suivante.

On vous demande d’évaluer le taux d’inflation pour 2000 et 2001 à l’aide de l’IPPIB.

Or, pour évaluer le taux d’inflation de 2000, on ne connaît pas la valeur de Pt - 1, soit le IPPIB de l’année 1999. On doit donc utiliser la formule suivante :

IPPIB = [ PIB nominal / PIB réel ] x 100.

Ainsi :

P1999 = [ 975 263 / 966 362 ] x 100 ≈ 100,9 (résultat arrondi à une décimale près; c’est suffisant).

Ainsi, pour l’année 2000 :

= [ P2000 / P1999 ] – 1 = [104,6 / 100,9 ] – 1 ≈ 3,6 %

Pour l’année 2001, on obtient :

= [ P2001 / P2000 ] – 1 = [105,9 / 104,6 ] – 1 ≈ 1,2 %

L’inflation, telle que mesurée par l’IPPIB, s’est effectivement maintenue à l’intérieur de la fourchette cible établie par la Bank Al Maghreb.

2.4 FAUX

Considérez l’équation suivante :

u = nombre de chômeurs / PA

où u représente le taux de chômage (contrairement au taux de croissance ou au taux d’inflation, ce n’est pas un taux de variation d’une période à l’autre) et PA la population active, qui comprend le nombre de chômeurs et le nombre d’emplois.

On vous demande d’évaluer l’évolution du taux de chômage entre 2000 et 2001, en comparant cette évolution avec le nombre de chômeurs au cours des mêmes années.

Le taux de chômage est donné, mais le nombre de chômeurs est inconnu. Donc, on utilise (par la règle de trois) :

nombre de chômeurs = u x PA

Ainsi, pour l’année 2000 :

nombre de chômeurs2000 = u2000 x PA2000 = 6,8 % x 15 999 200 ≈ 1 087 900 (environ)

Pour l’année 2001, on obtient :

nombre de chômeurs2001 = u2001 x PA2001 = 7,2 % x 16 246 300 ≈ 1 169 700 (environ)

Le nombre de chômeurs a effectivement augmenté, comme semblait l’indiquer le taux de chômage. Cependant, ceci n’aurait peut-être pas été le cas si une chute du nombre d’emplois, accompagnée d’une baisse de la population active, s’étaient produites.

2.5 FAUX

Considérez l’équation suivante :

TE = nombre d’emplois / P15+

où TE représente le taux d’emploi (contrairement au taux de croissance ou au taux d’inflation, ce n’est pas un taux de variation d’une période à l’autre) et P15+ la population dite adulte, ou en âge de travailler, qui comprend, de façon arbitraire, toute la population âgées de 15 ans et plus.

On vous demande d’évaluer l’évolution du taux d’emploi entre 1999 et 2001, en comparant cette évolution avec le nombre d’emplois durant ces mêmes années.

En ce qui concerne le nombre d’emplois, on a que :

nombre d’emplois1999 = 14 531 200

nombre d’emplois2000 = 14 909 700

nombre d’emplois2001 = 15 076 800

Il a effectivement toujours augmenté au cours de la période considérée.

Toutefois, en ce qui concerne le taux d’emploi, on a :

TE1999 = 14 531 200 / 23 969 000 ≈ 0,606 ou 60,6 %

TE2000 = 14 909 700 / 24 284 900 ≈ 0,614 ou 61,4 %

TE2001 = 15 076 800 / 24 617 800 ≈ 0,612 ou 61,2 %

En dépit de l’augmentation du nombre d’emplois au cours de l’année 2001, cette hausse fut inférieure à celle de la population en âge de travailler, ce qui fait en sorte que le taux d’emploi a ainsi diminué en 2001 par rapport à l’année 2000.

2.6 FAUX

La productivité moyenne du travail (y) est une notion que nous allons aborder plus à fond à la prochaine section. Considérez l’équation suivante :

y = Y / L

où Y représente le PIB réel et L les unités de travail.

IMPORTANT : y n’est pas non plus, en soi, un taux de variation. Cependant, ce qui compte est son évolution dans le temps, d’où le fait de tenir compte de la variation (rythme) de la productivité, soit :

[ yt / yt – 1 ] – 1

Revenons à L. Il y a deux façons de tenir compte des unités des travail :

1) le nombre d’emplois (statistique que vous avez),

2) ou encore, de façon plus précise et exacte, le nombre d’heures travaillées (dans la section suivante, c’est ce que vous aurez à utiliser surtout).

On vous demande d’évaluer l’évolution de la productivité entre 1999 et 2001 (soit son rythme de croissance en 2000 et 2001), en comparant celle-ci avec celle du nombre d’emplois ainsi que celle du PIB réel durant ces mêmes années.

À la question précédente, on avait noté qu’effectivement le nombre d’emplois toujours avait augmenté au cours de la période considérée.

En ce qui concerne le PIB réel (Y), on a que :

Y1999 = 966 362 millions de DH 1997

Y2000 = 1 009 570 millions de DH 1997 (voir 2.1)

Y2001