La France De 1944 Au Milieu Des Années 70
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L’Etat attribue à ces entreprises des crédits et de l’énergie (branches stratégiques).
- les mesures sociales :
Promotion du statut de fermage, 40h, création de comités d’entreprise (pour gérer les œuvres sociales et discuter de la stratégie de l’entreprise), sécurité sociale, SMIG (50).
3. La planification
- 45-47 : premier plan = plan de modernisation et d’équipement (indicatif)
Objectif : coordonner toutes les activités du secteur public, orienter la reconstruction, mettre en place une croissance solide et une modernisation.
- 54-57 : deuxième plan (industries de transfo, recherche scientifique, aménagement du territoire)
- Le rôle du plan est économique et social.
4. Les objectifs de l’Etat
- Augmenter la production, moderniser, mettre en place le progrès social (ex : le modèle populaire de la 4 chevaux chez Renault)
- Dimension quantitative et qualitative (ex : quand on reconstruit le réseau ferroviaire, on favorise l’électrification « L’électricité c’est l’art de la reprise économique. »)
- Faiblesses : absence d’une politique financière rigoureuse (ex : poussées d’inflation), politique colo
5. La croissance de la population
- recensement de 46 : 40 503 000 Français ; le bb permet d’atteindre 50 millions (puis 60 millions)
- évolution de la composition de la pop (augm jeunes, augm des pers âgées)
- diminution du taux d’activité (phénomènes démog et nouvelles législations [ex : scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, âge de la retraite diminuant])
- C’est une population active stagnante qui permet une croissance forte. L’effort de la population est considérable (demande forte productivité, conditions de travail difficiles).
- appel à l’immigration
B) Les succès de la reconstruction
1. Le retour de la croissance
Il y a une chronologie du retour de la croissance qui correspond aux objectifs.
- transports (finis fin 46)
- énergie (prod de charbon retrouve niveau, prod d’électricité symbole de la croissance)
- industries de transformation (plus lent, textile/bâtiment/auto ; pénuries ds industries de conso)
- agriculture (retrouve niveau 49, se mécanise)
=> Les rationnements cessent à partir de 47.
2. Certains déséquilibres
- manque de pouvoir d’achat : taux d’inflation largement sup à l’évolution des salaires
- échanges extérieurs : balance commerciale extrêmement déficitaire
- déficit du budget de l’Etat : investissements nécessitant emprunts (aide du plan Marshall, TVA)
=> choix politiques (progressivement contestés par grèves, entraînent scission au sein CGT)
- pluripartisme des syndicats, communistes renvoyés du gvt
C) La croissance des années 1950
1. L’agriculture
- taux de croiss : 5,4% ; diminution des traces d’archaïsme
- moyens utilisés : promo du fermage, opé de remembrement, organisation des marchés (ONIC, PAC)
- exode rural important (200 000 actifs/an abandonnent leurs terres)
2. L’industrie
- charbonnage, sidérurgie : s’intègre ds CECA. Littoralisation. USINOR/SIDELOR
- construction des logements : reconstruire et loger la pop qui augmente
- automobile : symbole de la croissance économique (Renault, Citroën, Peugeot)
- aéronautique : regain de la production avec guerre
- chimie : branche qui progresse le plus
=> forte croissance compensée par forte consommation
3. L’investissement
65% venant de l’Etat, puis cette part diminue faisant place à l’autofinancement
4. Certaines faiblesses
- La modernisation française est loin de certaines autres européennes (ex : All, Italie)
- Il existe des pays où les taux d’investissements sont plus élevés ; où les entreprises sont plus concentrées.
- Problèmes d’inflation : 1ère poussée en 51-52 (guerre de Corée et d’Indochine, rôle régulateur de l’Etat avec Pinay [bloque prix, réduit masse mon] qui stabilise les prix mais stoppe la croissance) ; 2ème vague purement française pdt guerre d’Algérie (Etat évite les outils efficaces, manipule les indices affaiblissement la monnaie, taxe les importations et subventionne les exportations, augm impôts)
=> Bilan de la IVème République : instabilité des gouvernements, régime discrédité par ce manque de courage politique et économique.
- nouvelle politique de DG apportant des solutions aux graves problèmes (not monétaire : mesures efficaces et nouvelles > dévaluation de la monnaie, stabilisation du F ; inscription dans l’économie capitaliste, de l’OCDE / géopolitique : choix euro, bombe A)
II- Les Trente Glorieuses : l’ouverture (1958-1973)
A) Les impulsions nouvelles
1. L’autorité nouvelle de l’Etat : les nouvelles institutions
2. L’ouverture européenne
B) Les performances de l’économie
1. La plus forte croissance du XXème siècle
- en tête de la croissance de l’OCDE (on pense qu’on a échappé aux cycles croiss/récession)
- fondement de la croissance : consommation intérieure, balances positives > enrichissement
- cause politique de la dévaluation en août 69
2. Les évolutions sectorielles
a. L’agriculture
- modernisation de l’agriculture stimulée par l’ouverture européenne (PAC)
- On observe une baisse de la population du secteur primaire au profit des autres secteurs. Cela est dû à une industrialisation de l’industrie (industrie agro-alim, intrants, système bancaire…).
- Réformes : Indemnité Viagère de Départ, SAFER, GAEC
*La fin des paysans, H. Mendras (1967) : le titre illustre la fin d’un monde, d’une agriculture traditionnelle sous les contraintes du marché. Le vocabulaire évolue : on ne parle plus de paysans mais d’agriculteurs. Être paysan, c’était un état. L’agriculteur est un chef d’entreprise, la relation à la terre change totalement.
b. L’industrie
- évolutions moins fondamentales : mouvements de concentration très forts, constitution de grandes entreprises (ex : Elf, Total…)
3. L’aménagement du territoire
- objectif : diffuser la dynamique de croissance en rééquilibrant la géographie économique (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale)
Ex : plan autoroutier (60), tunnel du Mont-Blanc (65)
- déconcentration : on incite au déplacement des activités des entreprises (pour dynamiser les régions ou les reconvertir) sans déplacer les sièges sociaux
Ex : on incite Renault à déplacer son activité à Rouen
4. Le bilan de l’intervention
- années de progrès techniques considérables dans des domaines extrêmement variés
Ex : filière nucléaire (bombe A) > CNES (Ariane)
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